
Face aux crises qui frappent le pays, le PCF entend se donner les moyens de concourir à la présidentielle, explique son secrétaire national, Fabien Roussel. Une décision à laquelle il se prépare mais qui n’est pas encore prise. Entretien.
Cinq ans se sont écoulés depuis les attentats du 13 novembre 2015. Alors que la France est frappée par une série d’attaques, quel sens doit prendre cette commémoration ?
Fabien Roussel Les attentats du Bataclan, ces six attaques au cœur de Paris, leurs 130 morts et 413 blessés ont marqué le pays, et le marqueront pendant longtemps. Se remémorer cette date, c’est remettre en perspective les dizaines d’attaques qui ont eu lieu depuis jusqu’à celles qui ont frappé le professeur Samuel Paty et les trois personnes tuées dans la basilique de Nice. La menace terroriste existe, il est impossible de la nier, et il faut s’y attaquer. Mais la menace est double. Elle vient à la fois de ceux qui défendent l’islamisme, un véritable projet politique que nous combattons, et de l’extrême droite, car les deux théorisent la guerre des civilisations, des religions. Face à cela, la République est le meilleur des antidotes.
vrage de la Commission européenne réunit 12 critères qui influent sur l’équité, comme par exemple les politiques d’admission scolaire, de séparation en filières, de liberté de choix des écoles, de soutien aux écoles défavorisées, d’accès à l’école maternelle. On ne nous en voudra pas de nous en tenir à quelques particularités françaises et de conseiller la lecture de l’ouvrage pour l’analyse plus complète de la question. On pourra aussi se référer à la conférence du Cnesco qui a abattu un travail considérable sur cette question.