Panthéon. À Simone Veil, les femmes toujours reconnaissantes

 

Devenue une icône intergénérationnelle, Simone Veil, figure emblématique de la lutte pour l’émancipation des femmes, rescapée de la Shoah, entre dimanche au Panthéon.

«Merci Simone », « On prend la relève ». À l’annonce de son décès, il y a tout juste un an, les hommages affluent sur les réseaux sociaux. Les murs Facebook et ceux de Paris affichent le visage volontaire de Simone Veil. Les trottoirs sont tagués ici et là d’un « Simone s’éteint, les femmes restent en Veil ».

La disparition de cette figure politique du XXe siècle, rescapée de la Shoah, devenue le symbole du droit à l’IVG, suscite une émotion intense dans tout le pays. Et touche toutes les générations. Un an plus tard, c’est tout naturellement que l’ancienne ministre et présidente du Parlement européen sera la cinquième femme à reposer dans le monument consacré… « aux Grands Hommes »…

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La Cour des Comptes demande 70 000 suppressions de postes

 » Restaurer durablement la soutenabilité des finances publiques implique de ne pas se reposer sur l’amélioration récemment constatée de la situation économique mais d’engager une action résolue sur la dépense publique ». La Cour des Comptes a remis le 27 juin son rapport annuel sur la situation des finances publiques. Elle appelle à de nouveaux efforts pour atteindre les objectifs gouvernementaux.

La Cour souligne que le déficit public « a nettement diminué » en 2017 (-0.8%) en tombant en dessous de 3% du PIB. Mais la Cour ne crédite pas vraiment le gouvernement pour cet effort. Il a été obtenu selon la Cour par  » une élasticité élevée des recettes au PIB tandis que l’effort en dépenses… aura été nul ». En clair le gouvernement n’a pas su limiter les dépenses mais il a su augmenter fortement les prélèvements publics.

Pour la Cour les prévisions gouvernementales pour 2019-2022 sont risquées. La trajectoire annoncée  » repose sur une hypothèse de croissance optimiste, supérieure sur l’ensemble des années 2017 à 2022 à la croissance potentielle, ce qui ne s’est jamais produit sur une durée aussi longue ». L’abandon total de la taxe d’habitation, promise par le gouvernement, imposera  » de reporter ou d’abandonner certaines des mesures de baisse des prélèvements aujourd’hui prévues à partir de 2020 ou d’accroître les économies portant sur les dépenses », estime la Cour.

La Cour attire notamment l’attention sur les suppressions de postes dans la Fonction publique.  » La LPFP prévoit, pour l’État, une baisse de 50 000 emplois sur l’ensemble de la période de programmation, alors même que des créations de postes sont prévues sur plusieurs missions », relève la Cour. A titre d’exemples elle donne les 3000 postes de militaires annoncés, les 6500 postes pour la Justice, les 10 000 emplois de la sécurité et peut-être des postes nécessaires aux dédoublements de CP et CE1 dans l’éducation prioritaire.

Aussi  » pour atteindre l’objectif d’une réduction nette de 50 000 emplois prévue par la trajectoire de la LPFP, ce seront donc 70 000 emplois qui devront être supprimés », annonce la Cour.  » Pour être réalisée, la diminution de 50 000 effectifs dans la fonction publique d’État prévue dans la LPFP sur la période 2018 à 2022 implique ainsi que tous les ministères soient concernés par ces diminutions. »

Pour l’éducation nationale qui pèse la moitié des emplois de la Fonction publique d’Etat, cela veut dire qu’il ne suffira pas de rendre 25 000 emplois sur le quinquennat. Il faudrait en rendre 35 000.

François Jarraud

Le rapport

Finance. Les profits du CAC 40 ont explosé en 2017

Les entreprises cotées à l’indice parisien ont vu leurs bénéfices bondir de 22 % l’an dernier. La santé des grands groupes est au beau fixe, sauf sur l’investissement, qui chute de 15,1 %.

«Un pognon de dingue » : l’expression prend ici tout son sens. Les profits du CAC 40 ont bondi de 22 % par rapport à l’année précédente, d’après le profil financier de l’indice réalisé par les cabinets Ernst & Young et Ricol Lasteyrie Corporate Finance (EY-RLCF). Ce sont 94 milliards d’euros de bénéfices qui ont ainsi été engrangés par les plus grandes cotations boursières l’an dernier, retrouvant quasiment le niveau d’avant la crise de 2008. Les dividendes ont eux connu une hausse de 2 %, pour atteindre 47 milliards d’euros. Un montant légèrement inférieur à l’estimation effectuée mi-mai par l’association de lutte contre la pauvreté Oxfam, qui évaluait à 51 milliards d’euros le montant des dividendes versés par les entreprises de l’indice en 2017.

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Street art. Banksy vient à Paris défier Macron

Porte de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris, sur des murs désaffectés contre lesquels dorment des réfugiés, un dessin interpelle, «    l’artivist  » est passé par là& Philippe Lopez/AFP

Porte de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris, sur des murs désaffectés contre lesquels dorment des réfugiés, un dessin interpelle, « l’artivist » est passé par là& Philippe Lopez/AFP
 

L’artiste de rue, aussi connu que la reine d’Angleterre, s’est manifesté ces derniers jours pour faire passer un message de colère envers le gouvernement, qui traite mal les pauvres et les migrants.

Les premiers indices remontent au 20 juin, Journée mondiale des réfugiés. Porte de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris, aux abords de l’ancien centre de premier accueil des migrants, démantelé le 31 mars dernier, des passants remarquent, sur des murs désaffectés contre lesquels dorment des réfugiés, un dessin très interpellant. Il représente une fillette noire, perchée sur un escabeau, qui bombe une croix gammée noire pour la recouvrir d’un motif décoratif rose.

Les jours suivants, il se confirme que la position indigne du gouvernement français, qui refuse d’accueillir l’Aquarius, bateau humanitaire sauvant les migrants naufragés en Méditerranée, déjà refoulé par l’Italie, indigne Banksy au point de le faire venir pour la première fois à Paris où, ni une ni deux, il s’empare de l’espace public et passe à l’action.

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Ecole Mathaly à Moissac : les parents toujours mobilisés contre la fermeture d’une classe in DDM

Bien que festive, la mobilisation devant l'école Mathaly avait pour but de contester contre la fermeture d'une classe à la rentrée./ Photo DDM, Ch. L
Bien que festive, la mobilisation devant l’école Mathaly avait pour but de contester contre la fermeture d’une classe à la rentrée./ Photo DDM, Ch. L

La mobilisation continue à l’école Mathaly, à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, où une classe est menacée de fermeture à la rentrée prochaine. Avant de partir en vacances, parents et élèves multiplient les actions pour marquer leur mécontentement. 

Dernièrement, les parents des élèves de l’école de Mathaly se sont de nouveau mobilisés contre la fermeture d’une classe programmée pour la rentrée 2018. Rappelons qu’au dernier conseil d’école, l’effectif prévu pour la rentrée 2018 était de 158 élèves, soit cinq de moins que le seuil exigé par le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN).

En attente des inscriptions en mairie

« Il reste à connaître dans les prochains jours les nouvelles inscriptions en mairie (qui semblent positives si l’on en croit Maïté Garrigues, élue adjointe à l’éducation). Nous avons obtenu un comptage le jour de la rentrée par le DASEN, M. Pestel, c’est pourquoi la présence de tous les écoliers inscrits est nécessaire et nous savons malgré tout que rien n’est gagné. Car s’il n’y a pas d’enseignant disponible, la réouverture n’aura pas lieu.» Continuer la lecture de Ecole Mathaly à Moissac : les parents toujours mobilisés contre la fermeture d’une classe in DDM

Lycée agricole de Moissac, le maintien du service public de proximité de l’enseignement doit primer sur l’austérité budgétaire !(PCF82)

 

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les enseignants alertent sur la volonté du ministère de transférer l’intégralité des filières y compris arboricoles vers l’établissement de Montauban,

Ancré au cœur d’un territoire rural, cet établissement public qui compte actuellement 150 élèves et environ une cinquantaine de personnels enseignants et administratifs, est aujourd’hui menacé de fermeture en raison de choix budgétaires guidé par uniquement par la boussole de l’austérité.

Ce choix va à l’encontre même des besoins des citoyens, des usagers et des territoires. Alors que l’agriculture, l’arboriculture est une des ressources essentielles pour l’économie du territoire cette décision de fermeture est un non-sens absolu !

L’amplification de la désertification des territoires ruraux, renforce les inégalités entre les citoyens.  Après le tribunal d’instance et la maternité, maintenant le lycée !

Cela suffit ! Les citoyens du Tarn-et-Garonne ne sont pas des citoyens de seconde zone !

En fermant l’unité d’inclusion scolaire du Lycée qui prend en charge une dizaine d’enfants (ULIS) en situation de handicap, c’est un coup contre les plus fragiles qui accentue les phénomènes d’exclusions.

Arrêtons les contradictions ! 

Depuis plusieurs jours différentes versions circulent. D’un côté la région affirme s’opposer à la fermeture et recherche des solutions collectives, de l’autre le Ministère de l’Agriculture s’engage à ne pas fermer le site … si la région s’engageait à y investir !

Ces incertitudes sont insupportables et font peser beaucoup d’inquiétude sur celles et ceux qui y étudient, y enseignent et y travaillent.

La fédération du Parti communiste Français du Tarn-et-Garonne exige que le Ministre prenne un engagement clair et définitif sur la non fermeture du lycée agricole de Moissac ainsi que sur le maintien le développement de l’ensemble des formations du site et relance un vrai projet pour les sites de Moissac et Montauban. La priorité doit être donné à l’enseignement agricole public et non aux MFR et autres obédiences privées

 Le PCF82 demande la ré-ouverture immédiate de l’unité locale d’inclusion scolaire (ULIS).

Le PCF82 soutient et appelle à participer massivement à la manifestation organisée par l’intersyndicale de l’enseignement agricole public d’Occitanie le vendredi 29 juin 2018 à 9h devant le lycée agricole Moissac.

Communiqué de Presse de Montauban Citoyenne (Linky)

Linky Action Nationale : ERDF Touche pas à mon compteur

Montauban citoyenne avait demandé en conseil municipal que la mairie se positionne pour soutenir les Montalbanais qui refuseraient le compteur Linky.

Devant les oppositions, la mairie a rétorqué que les habitants ne sont pas propriétaires de leurs compteurs et que ceux-ci appartiennent à la municipalité.

Par ailleurs, la mairie a délégué au Syndicat de l’Energie du Tarn et Garonne (SDE) et à ENEDIS la gestion et l’installation de ces compteurs.

En étant favorables à cette installation, Madame la Maire et sa majorité ont engagé la responsabilité de la collectivité.

Nous avons eu connaissance d’un incendie chez Mr V. en septembre, puis un incendie chez Mr J. , tous deux clairement imputables au compteur Linky et/ou à son installation, enfin il y a quelques jours un incendie dans un immeuble côte de Sapiac. Le sinistre serait parti du compteur électrique situé à l’entrée de la cage d’escalier. Reste à savoir si le feu est d’origine accidentelle ou criminelle. La première piste serait privilégiée par les policiers… Le résultat de l’enquête n’est pas définitif, mais les voisins sont inquiets, ayant eux-mêmes une armoire avec plusieurs compteurs, tout le quartier étant équipé des compteurs Linky. Résultat: une vingtaine de personnes sans abri et 5 personnes intoxiquées. On a frôlé une catastrophe plus grave.

Va-ton attendre qu’un feu provoque des décès pour réagir ?

Mme la maire ne peut pas se contenter de reloger les victimes quand c’est nécessaire.

Elle ne peut pas non plus faire l’impasse sur ses responsabilités en tant que déléguant les installations et propriétaire des compteurs.

Enfin elle ne peut pas se désintéresser de la sécurité de nos concitoyens.

Nous demandons donc :

  • Que Mme la maire demande à ENEDIS de procéder en urgence à la vérification des installations des compteurs déjà posés et en priorité ceux qui se trouvent dans des immeubles collectifs. L’article L. 2224-31 du code des collectivités territoriales prévoit qu’elles « exercent le contrôle du bon accomplissement des missions de service public fixées».
  • Qu’elle organise un accompagnement des victimes auprès de leur assurance et d’ENEDIS qui est à la fois installateur et responsable des sous-traitants. Il est inadmissible qu’une victime attende depuis des mois la réponse d’ENEDIS et qu’elle doive se battre seule.
  • Que Mme le Maire assure de son soutien tous ceux qui refuseront le compteur afin qu’ils ne subissent ni pression ni sanction financière d’aucune nature.

Et en attendant nous demandons que Mme le Maire fasse voter un moratoire, (comme le demandent Madame Corinne Lepage, la Mairie de Montreuil, et d’autres encore), sur la poursuite des installations de compteurs sur la commune, tant qu’il n’y aura pas de garanties suffisantes quant à leur absence de dangerosité.

Résistances juives : le nécessaire travail de mémoire in DDM

Jean-Claude Simon présentera avec l'association «Moissac, ville de Justes oubliée» le livre «Résistances juives» le 30 juin à l'office Intercommunal de tourisme à Moissac./ Photo DDM, Ch. L.
Jean-Claude Simon présentera avec l’association «Moissac, ville de Justes oubliée» le livre «Résistances juives» le 30 juin à l’office Intercommunal de tourisme à Moissac./ Photo DDM, Ch. L.

Il a fallu tout un travail débuté à l’orée des années 2000, avec l’association «Moissac, ville de Justes oubliée» née sous l’impulsion de Jean-Claude Simon, d’Annie-Claude Elkaim et de quelques autres désireux de révéler au grand public ce fragment fort de l’histoire de la ville en passe de tomber dans l’oubli. Continuer la lecture de Résistances juives : le nécessaire travail de mémoire in DDM

Face au mépris du gouvernement, le PCF appelle à la mobilisation le 28 juin

Les organisations syndicales et de jeunesse appellent à faire du 28 juin une journée de mobilisation interprofessionnelle dans tout le pays. Cette journée doit faire entendre au gouvernement les exigences et les revendications des jeunes, des étudiant-es, des salarié-es du public et du privé comme des retraité-es et à poursuivre la construction d’initiatives interprofessionnelles pour défendre notre modèle social.

Depuis le début du printemps, le pays connaît de fortes mobilisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques qui continuent, malgré le matraquage des médias dominants, les intimidations, les tentatives de division ou de démobilisation.

Face au mépris du gouvernement à l’égard du peuple, le PCF, ses militant-es et ses élu-es, se mobiliseront pour la réussite de cette initiative nationale lancée par les syndicats et les organisations de jeunesse.

Il appelle les citoyen-nes engagé-es contre la politique de ce gouvernement à faire entendre, le 28 juin, leurs exigences de justice sociale et de solidarité en participant aux manifestations.

Le PCF invite à faire de la Fête de l’Humanité des 14, 15, 16 septembre, le rendez-vous de toutes celles et tous ceux qui luttent, la fête de toutes les causes communes.

Alimentation. Derrière les codes-barres, les inégalités

Les disparités sont omniprésentes dans l’économie mondiale, et le secteur agroalimentaire ne fait pas exception à la règle, comme le révèle une étude d’Oxfam.

Pour un kilo de jus d’orange du Brésil vendu 1,27 euro dans un supermarché français en 2015, à peine 7 centimes en moyenne revenaient au producteur, tandis que 58 centimes étaient empochés par le supermarché français. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Oxfam révèle comment agriculteurs et producteurs du monde entier gagnent toujours moins, alors que la grande distribution, elle, accumule les bénéfices. « Les résultats de notre enquête montrent que les géants de la grande distribution empochent une proportion croissante de l’argent dépensé par leurs clients, tandis que la part modique réservée aux producteurs de leurs denrées alimentaires se réduit comme peau de chagrin », résume Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam International.

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