
LE PRG SOUTIENT… MACRON !

Un espace d'échanges, d'informations et de constructions pour des Jours Heureux


A l’appel de l’intersyndicale du Tarn-et-garonne, la journée de la femme — ce 8 mars — a eu une résonance particulière à Castelsarrasin, où la CGT a tenu notamment un rassemblement sur la place de la Liberté. «Sait-on que les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes sont encore de 27 % ? Si cette différence est en bonne partie expliquée par le temps partiel, qui concerne majoritairement des femmes, elle l’est aussi par la concentration des femmes dans les métiers les moins qualifiés du tertiaire. Il reste encore entre 7 et 11 % de ces écarts qu’on ne peut attribuer ni au temps partiel, ni à la nature de l’emploi. Et, à l’évidence, lorsqu’un différentiel salarial existe pour une même qualification et un même temps de travail, il n’est du qu’à une discrimination faite aux femmes. Cela revient à dire, conclut Sandrine de Carvalho, de la CGT, que, pour une journée de huit heures de travail, une femme cesse d’être payée à 15 h 40». C’était l’heure choisie par le syndicat pour manifester. «Ce n’est pas la journée de la femme, expliquait une intervenante, pour offrir des fleurs ou des produits de beauté, c’est bien une journée de lutte pour maintenir les droits acquis jusqu’à présent qui sont menacés tous les jours, mais aussi pour en acquérir de nouveaux, notamment dans le monde du travail, mais pas seulement».Les droits des femmes sont loin d’être uniformes dans le monde : «En Pologne, aux Etats-Unis, en Irlande, Turquie, Russie, France… Les droits des femmes sont sévèrement attaqués sur tous les fronts. Chez nous, il en est ainsi de la remise en cause du droit à l’avortement.»
Des débrayages ont lieu dans plusieurs entreprises du département, précise Sandrine, Liebherr, Futurol, les hôpitaux de Moissac et Montauban, Intermarché, en solidarité avec ce mouvement initié par Clara Zetkin en 1910 à Copenhague». On pourrait penser que les discriminations touchent avant tout les entreprises du secteur privé.
Pourtant, Françoise Tardin, enseignante retraitée, Candidate FdG aux législatives, affirme : «c’est vrai que la fonction publique est relativement protégée de certains débordements, mais les propos sexistes ne sont pas rares, des collègues et moi-même en avons entendu, et on nous prend moins au sérieux que les hommes. Et, de ce point de vue, certains chefs d’établissements ont des comportements odieux avec leurs subordonnées».
Education Nationale
Alors que nous sommes au 21ème siècle, il est encore nécessaire de rappeler que les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes en tant qu’êtres humains, aussi bien dans la sphère privée que publique.
En effet, les inégalités sont encore patentes au niveau du travail, en termes de salaire, de profession, de représentation citoyenne dans les instances décisionnaires. Par ailleurs, trop de femmes souffrent encore de la domination masculine : subordination, violences physiques ou morales, harcèlement, allusions sexistes inadmissibles.
La reconnaissance du droit des femmes, égalité et liberté, doit faire partie d’un projet politique d’émancipation de la société.
Dans l’histoire de notre pays, un long cheminement de luttes et de conquêtes partielles a commencé avec la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » que l’on doit à Olympe de Gouges dès 1791.
Il faudra attendre 1944 pour que le droit de vote et d’éligibilité soit accordé aux femmes.
Ce n’est qu’en 2000 qu’est votée la loi sur la parité et qu’en 2008 l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives est inscrit dans la constitution.
Une première mesure de « la France en commun » sera de créer un Ministère pour le droit des femmes avec un véritable budget et la volonté de mettre en œuvre l’égalité des droits entre les femmes et les hommes dans tous les ministères.
Au plan social, l’égalité professionnelle est difficile à mettre en œuvre ; il faut attendre 1972 pour que soit posé le principe « à travail égal, salaire égal » mais sa concrétisation reste à faire… En 2017, l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes est de 26 % en moyenne, et ceci pour différentes raisons (temps partiels subis, évolution de carrière ralentie par les maternités et congés parentaux, qui entre parenthèses sont aussi des causes de discrimination à l’embauche, …) avec retentissement sur les retraites. C’est pourquoi le programme de La France en commun » propose un plan de rattrapage immédiat de tous les salaires et de toutes les pensions des femmes.
Sur le plan éducatif, des stéréotypes de genre subsistent encore ; cela mérite une attention particulière dans la formation des enseignants, dans toutes les activités proposées aux jeunes (manuels scolaires, littérature pour enfants, jouets). Dans le domaine de l’éducation et de la formation, toutes les ouvertures professionnelles doivent être offertes aussi bien aux filles qu’aux garçons.
Un autre aspect de la vie d’une femme, c’est la liberté de disposer de son corps. L’idée « Un enfant quand je veux, si je veux », a progressé dans la population au cours des années 50, avec la contribution, en particulier de Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe »en 1959.
La loi Neuwirth autorisant la contraception en 1968, puis la loi Veil légalisant l’IVG en 1975 vont révolutionner la vie des femmes qui pourront choisir leur maternité.
Or, en dépit de la loi Veil adoptée depuis plus de 40 ans, le droit d’avorter reste toujours menacé de nos jours, voir le programme de Fillon qui remet en question l’IVG, ou le clan Le Pen qui préconise de ne plus rembourser l’avortement.
C’est pourquoi nous proposons d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution afin qu’il ne soit pas remis en cause.
Nous œuvrerons aussi pour qu’une loi protège les femmes contre les violences dont elles sont victimes et qui les empêchent de vivre sereinement, contre toutes les formes de sexisme et de domination.
En conclusion, lutter pour l’universalité des droits des femmes passe par une mobilisation de tous et de toutes contre toutes les régressions, les obscurantismes politiques ou religieux.
Le féminisme est au cœur de tout projet de transformation sociale car tout nouveau droit conquis pour les femmes permet un bond quantitatif (qui pourrait être de l’ordre de 10 % du PIB) et d’émancipation de la société toute entière.
Des droits les femmes en ont… tous les jours, pas seulement un jour par an. Voici leur liste et un état des lieux pas vraiment en bon état!
De nombreux appels à cesser le travail sont prévus cet après-midi pour revendiquer l’égalité professionnelle entre femmes et hommes.
«Une telle mobilisation du 8 mars, dans l’histoire récente, est inédite », assure Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de l’Ugict CGT, également en charge de l’égalité entre femmes et hommes au bureau confédéral du syndicat. Un appel à cesser le travail est en effet lancé à 15 h 40, heure à laquelle les femmes cessent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée de travail standard, puisqu’elles gagnent, en France, toujours 26 % de moins que les hommes.
Continuer la lecture de Ce mercredi à 15 h 40, une grève pour l’égalité
La multiplication des ventes et des services en ligne a multiplié les arnaques et les annonces bidons. Conseils pour ne pas se faire avoir sous l’éclairage de la DGCCRF.
Vous recevez un courriel à entête de votre banque, assurance, caisse de retraite, fournisseur d’énergie, sécurité sociale, caisse d’allocations familiales et même des impôts vous demandant votre numéro de carte bancaire. Ne le donnez pas !
Autres possibilités plus subtiles : vous recevez un mail d’un « ami » ou d’une « connaissance » vous demandant une aide ou de l’argent. Dans le doute ne répondez pas à la demande et assurez-vous qu’il s’agit bien de la bonne personne… dont le mail a pu être « pêché ».
Ce genre d’escroquerie, appelée « phishing », hameçonnage en français, a pour but de soutirer votre numéro de carte bancaire et d’avoir accès à votre compte bancaire.
Continuer la lecture de Phishing, faux sites administratifs, annonces bidons, e-commerce comment éviter les arnaques ?

Une classe de l’école Martial-Artis devrait en principe être supprimée à la rentrée prochaine. C’est la raison pour laquelle une manifestation organisée par l’Association de parents d’élèves afin de manifester leur mécontentement a eu lieu lundi matin et renouvelée mardi matin, dans la cour de l’école. Autour des élèves et de leurs maîtres, J.-C. Giordana, maire de Lauzerte, et plusieurs élus, ainsi que des amis de l’école, sont venus soutenir les parents. Ces derniers ont décidé de participer à la manifestation prévue le mardi après-midi, devant la préfecture, à Montauban.
Après la renonciation d’Alain Juppé, le comité politique du parti Les Républicains a remis François Fillon en selle pour l’élection présidentielle. La gauche peut-elle dans ces conditions choisir de se faire éliminer au soir du premier tour ?