L'hommage à Louis Sabatié….

l’hommage de la commune avec M. Le maire Thierry Delbreil et les représentants du conseil municipal de la jeunesse

Les porte-drapeaux

Rodolphe Portolès, rendant hommage au nom des Communistes

Au premier rang, Mme Rabault députée au côté de Maximilien Reynès-Dupleix, et de M. Albugues représentant le Conseil Départemental avec sa collègue Mme JalaiseMme Françoise Tardin en pleine discussion avec son suppléant Maximilien Reynès-Dupleix,

Les candidats de la 2ème circonscription sont présents

En finir avec les violences policières !

 

Les conditions d’arrestation inadmissibles du jeune Théo ont mis en lumières le fléau des violences policières dans les quartiers populaires

La police est un service public qui doit avoir les moyens de mener ses missions dans le respect des citoyens

►Plus largement, le PCF propose d’ouvrir un large débat public sur l’avenir des quartiers populaires de notre pays

Le gouvernement ne semble toujours pas prendre la véritable mesure de ce qui est aujourd’hui, pour la jeunesse des quartiers populaires, une violence quotidienne et permanente. Le Défenseur des droits a rappelé les résultats d’une récente étude réalisée par l’autorité administrative indépendante sur le contrôles au faciès. C’est accablant et terriblement dangereux. Dans cette enquête, 80% des jeunes hommes d’origine africaine et nord-africaine indiquent avoir été contrôlés au cours des cinq dernières années, contre 16 % pour l’ensemble du panel.

Il s’agit donc d’agir pour de vrai et ne plus laisser ainsi se durcir une confrontation directe entre une partie de la population des quartiers populaires et une partie des forces de l’ordre.

Le PCF fait trois propositions concrètes :

Instaurer un récépissé lors des contrôles d’identité

Promesse non tenue par le Président Hollande, cette mesure simple et déjà expérimentée dans d’autres pays lutterait efficacement contre les dérives du contrôle au faciès. Nos parlementaires ont déposé une proposition de loi en ce sens.

► Supprimer les brigades spécialisées de terrain et rétablir la police de proximité

Créées par Brice Hortefeux, les brigades spécialisées de terrain sont composées d’agents majoritairement peu expérimentés, mal formés, avec des missions centrées sur la seule répression, avec l’objectif de faire « du chiffre ».

Seule une police de proximité, composée de policiers formés, encadrés, peut recréer un lien de confiance avec la population. A l’échelle nationale, le PCF propose le recrutement de 20 000 policiers et gendarmes avec une formation renforcée.

► Lancer un grand plan national de lutte contre le racisme et les discriminations

Nous proposons notamment un renforcement des sanctions, des campagnes de communication inédites et une formation des agents publics, singulièrement des forces de l’ordre, à la lutte contre tout propos ou acte raciste et à l’accueil des victimes du racisme.

 

Femmes et Citoyenneté : un séjour citoyen à Paris pour favoriser l’accès aux valeurs de la République

A retrouver sur www.tvlocale.fr ou cliquez sur l’image
http://www.tvlocale.fr/UserFiles/SITES/2523/affiche.pdf.png

Le 8 mars 2016 : 250 femmes des quartiers de Montauban et Moissac et Castelsarrasin, se sont retrouvées pour découvrir des outils destinés à promouvoir leur engagement citoyen, leur adhésion et leur implication dans la vie collective de la cité. A l’issue de cette rencontre, le préfet de Tarn-et-Garonne, a tiré au sort 10 femmes pour constituer une délégation pour un séjour « citoyen, à la découverte des valeurs de la République » à Paris.
Ce séjour a été l’occasion d’aller à la rencontre des institutions et d’appréhender comment fonctionne la République, comment les valeurs et principes de LAÏCITE, de CITOYENNETE et d’EGALITE se déclinent. Qu’est ce qui fait « ciment » dans notre pays au point que tout un chacun se retrouve dans des valeurs communes ? Comment le défendre ?
Isabelle, Janine, Nabila, Cécile, Fatma, Jadranka, Amna, Sandrine, Hakima et Bernadette sont vos yeux et vos oreilles

Travail. Le burn-out, un mal bientôt reconnu ?

DR

Un rapport parlementaire propose de reconnaître ce syndrome comme maladie professionnelle.

Ils sont « des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers », ces salariés, victimes du burn-out. Pourtant cette maladie professionnelle n’est aujourd’hui pas reconnue et « les réponses qui ont été données jusqu’à aujourd’hui à cette réalité sont a minima insuffisante voire inadéquates », tranche Gérard Sebaoun, député PS du Val-d’Oise, auteur du rapport d’une mission parlementaire d’information relative au syndrome d’épuisement professionnel présenté hier à la presse.

Comment réduire les pesticides dans une économie de concurrence ?

Photo Philippe Huguen/AFP

Photo Philippe Huguen/AFP

Ségolène Royal, ministre de l’Environnement de l’Energie et de la Mer à fait, lors d’une conférence de presse, le bilan de son action,  pour réduire l’utilisation de nombreux produits chimiques utilisés par l’agriculture mais aussi par les communes et les jardiniers du dimanche.

On ne niera pas ici la nécessité de réduire l’usage des produits chimiques surtout quand un usage abusif et irresponsable a longtemps été pratiqué e continue de l’être en maints endroits. De ce point de vue, l’interdiction de l’épandage aérien de pesticides depuis le mois d’août 2015, comme la fin de la vente des pesticides en libre service dans les magasins depuis le début de cette année sont des mesures positives. Continuer la lecture de Comment réduire les pesticides dans une économie de concurrence ?

SOS dépannage, ce qu'il faut savoir pour pas se faire avoir

DGCCRF/DIRECCTE

Vous faites appel à SOS dépannage ou à un pro de l’entretien ou de la réparation, soyez vigilant pour ne pas vous faire arnaquer.

Fuite d’eau, panne d’appareils y compris d’ordinateurs, serrure grippée, chauffe-eau out, toilette bouchée, vitre cassée etc., difficile de faire autrement que d’appeler d’urgence un dépanneur (artisan, entrepreneur, prestataire de service, plombier, ramoneur etc.). Or dans l’urgence et le soulagement d’être dépanné, on est moins vigilant voire regardant sur la réparation et surtout la note.
Continuer la lecture de SOS dépannage, ce qu'il faut savoir pour pas se faire avoir

CETA : le Parlement européen défend un libre-échange dévastateur

La lutte contre le CETA a donné lieu à une très fort mobilisation citoyenne et politique. Quelques minutes après le vote en faveur du CETA, suivez le décryptage avec trois députés européens, en direct du Parlement européen de Strasbourg, Michèle Rivasi (Verts-ALE) , Eric Andrieu ( Socialistes et Démocrates ) et Patrick Le Hyaric (GUE-GVN). Un débat animé par Jean-Jacques Régibier.

Mise au point par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.

Mercredi, 15 Février, 2017
L’Humanité

Hier matin, la secrétaire générale du Syndicat national des commissaires de police a gravement mis en cause notre journal à propos d’un article signé par Rosa Moussaoui dans un dossier concernant les actes de torture et de viol dont a été victime le jeune Théo. Nous respectons la police, ses agents, ceux qui les encadrent et leurs représentants syndicaux. Notre journaliste n’a fait que son travail d’enquête : révéler des éléments importants sur le passé du commissaire divisionnaire ayant autorité à Aulnay-sous-Bois, utiles à la compréhension des événements. La représentante syndicale a qualifié l’information publiée par notre journal et relayée par un nombre important de nos confrères de « mise en danger de la vie d’autrui ».

Il s’agit d’une atteinte grave et inacceptable à la liberté de la presse. L’actuel commissaire, promu dans ses fonctions à Aulnay après une grave condamnation pénale, par définition publique, n’a pas besoin de l’Humanité pour sortir de l’anonymat puisqu’il intervient sous son nom et à visage découvert dans des vidéos disponibles sur Internet. On peut évidemment discuter du contenu des articles de l’Humanité.

Mais que l’on mette en cause l’intégrité et le professionnalisme d’un ou d’une de nos journalistes, je ne l’accepte et ne l’accepterai pas. L’Humanité est un journal sérieux qui vérifie ses sources et n’accepte pas les menaces.

L’Humanité n’accepte ni les contrôles au faciès ni les violences envers les jeunes de banlieue comme il condamne les agressions envers les policiers.

Patrick Le Hyaric, Directeur de l’Humanité

Debout pour la justice et l’égalité

Texte collectif. Combien de Théo souffrirons-nous encore ? Parce que ça ne peut plus durer, parce que rien ne se fera sans implication citoyenne, nous lançons aujourd’hui cet appel : Debout pour la justice et l’égalité !

Un témoignage nous hante depuis le 2 février : celui d’un jeune travailleur aulnaysien hospitalisé depuis lors, Théo Luhaka. Les constats médicaux sont dramatiquement clairs : le jeune homme est blessé au niveau du visage et du crâne, porte « une plaie longitudinale du canal anal » et a subi une « section du muscle sphinctérien », ce qui a nécessité une prescription de 60 jours d’incapacité totale de travail. Une matraque l’a atteint gravement sur une dizaine de centimètres, ce qui pourrait entraîner une infirmité permanente. Nul doute que la vie de Théo Luhaka est bouleversée à jamais.
Qui est responsable de ce crime abject, de ce viol intolérable ? Le témoignage de Théo Luhaka, appuyé par de nombreuses vidéos, est sans appel : des fonctionnaires de police, chargés d’assurer la sécurité de notre peuple, sont accusés. Et remontent ces mots d’Émile Zola : « La France a sur la joue cette souillure » (« J’accuse »). Assurément, on ne saurait sombrer dans les amalgames visant à faire penser que tous les policiers du pays sont des violeurs en puissance ou des complices malfaisants. Cependant, 12 ans après la mort de Zyed et Bouna fuyant des forces de police perçues comme des agresseurs à Clichy-sous-Bois, quelques mois après celle d’Adama Traoré dans le Val-d’Oise, nul ne pourra plaider le « dérapage d’individus isolés », le nuage égaré dans un ciel serein.
La situation est grave et appelle une réaction.
En premier lieu, la justice doit faire son travail, tout son travail, avec la fermeté qui s’impose.
Le viol n’est pas une anecdote, un malentendu, un accident. Il est, selon l’article 222-23 du Code pénal, « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». On le sait, le sentiment d’impunité face au viol et aux violences sexuelles en général est massif. Il est difficile d’en parler, d’être pris au sérieux par les autorités lorsqu’on se décide à porter plainte, a fortiori quand l’accusé est un agent des forces de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions. Nous saluons le courage de Théo et nous mettons en garde tous ceux qui minimisent ce crime qu’est le viol : banaliser le viol nous met en danger toutes et tous.
Le racisme n’est pas une anecdote, un malentendu, un accident. Un fonctionnaire de police, en aucun cas, quelles que soient les circonstances, quelle que soit la personne à laquelle il s’adresse, ne peut proférer d’injures racistes. Non, « bamboula », ça ne reste pas « à peu près convenable » comme l’a prétendu un policier du syndicat Unité SGP Police. Ces paroles qui minimisent et justifient l’intolérable sont une honte pour ceux qui les prononcent et pour ceux qui ne les condamnent pas ; elles disent aussi la profondeur du problème raciste qui concerne, on est contraint de le constater, plus que quelques individualités policières marginales. Le racisme est une arme de destruction massive : quand on est au service de la République, on ne le minore pas, on le combat avec la dernière des énergies.
L’homophobie n’est pas une anecdote, un malentendu, un accident. Des humoristes en quête d’audience croient utile à leur carrière de faire rire sur ce drame et de donner dans une homophobie tranquille, associant viol et relation homosexuelle. C’est abject. Théo a été victime de sévices et d’insultes (« fiotte », « salope ») qui n’ont rien d’une relation homosexuelle mais tout d’un sadisme phallocratique.
La discrimination n’est pas une anecdote, un malentendu, un accident. Comment ne pas constater que ces abominations ne concernent pas indistinctement tous les habitants de notre pays ? A-t-on jamais entendu qu’un vieux banquier du 7e arrondissement de Paris avait eu l’anus accidentellement ravagé par une matraque policière lors d’un contrôle d’identité impromptu ?
Ça suffit ! Ne laissons pas faire. Le peuple de France a fait 3 Révolutions, a fait surgir la Commune de Paris, a lutté dans la Résistance et mené tant de combats pour que ce mot figure au plus haut : l’égalité.
Ce chemin révolutionnaire et républicain, tout montre que nous nous en sommes écartés. Il est grand temps de le reprendre. C’est un nouveau contrat qu’il faut forger, entre la police républicaine et notre peuple, entre les citoyens de ce pays quels que soient leur passé, leur couleur, leur sexe, leur lieu de vie, leur classe. C’est urgent et ça ne se fera pas sans notre implication déterminée : debout pour la justice et l’égalité !
Premiers signataires :
Guillaume Roubaud-Quashie (professeur d’histoire-géographie, directeur de La Revue du projet), Gilles Dehais (président de SOS Homophobie), Augustin Grosdoy (coprésident du MRAP), Emmanuelle Piet (présidente du Collectif féministe contre le viol), Suzy Rojtman (coporte-parole du CNDF), Louis-Georges Tin (président du CRAN), Abdelkrim Branine (rédacteur en chef de BEUR FM), Frédéric & Guillaume Coyère (graphistes), Didier Daeninckx (écrivain, prix Goncourt de la nouvelle 2012), Seloua Luste Boulbina (philosophe), Alain Ruscio (historien), Alice Zeniter (écrivaine, prix littéraire de la Porte Dorée 2010), Malik Zidi (acteur, César 2007), Éliane Assassi (sénatrice de Seine-Saint-Denis), Hélène Bidard (maire adjointe de Paris), Sidi Dimbaga (maire adjoint de Bagneux), Camille Lainé (SG MJCF), Denis Ömur Öztorun (maire adjoint de Bonneuil-sur-Marne), Philippe Rio (maire de Grigny).