«Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante » furent les derniers mots prononcés par Fernand Iveton, avant d’être guillotiné juste après Mohamed Ounouri et Ahmed Lakhnache, le 11 février 1957 à 4 h 30 du matin. « Ce matin, ils ont osé/ Ils ont osé/ Vous assassiner/ C’était un matin clair/ Aussi doux que les autres/ Où vous aviez envie de vivre et de chanter (…) », déclamait dans un poème écrit après son exécution Annie Steiner, alors jeune militante détenue dans le quartier des femmes de la prison de Barberousse d’Alger (1).
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