Algérie. Fernand Iveton, guillotiné pour l’exemple, il y a soixante ans

Fernand Iveton ( à gauche sur la photo), ouvrier, communiste, guillotiné, il y a soixante ans, le 11 février 1957.

Fernand Iveton ( à gauche sur la photo), ouvrier, communiste, guillotiné, il y a soixante ans, le 11 février 1957.
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Il y a soixante ans, le 11 février 1957, Fernand Iveton, 31 ans, militant communiste, accusé de terrorisme, était guillotiné. Sa grâce avait été refusée par le gouvernement de Guy Mollet. Relire le portrait publié en février 2007 dans l’Humanité. 

«Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante » furent les derniers mots prononcés par Fernand Iveton, avant d’être guillotiné juste après Mohamed Ounouri et Ahmed Lakhnache, le 11 février 1957 à 4 h 30 du matin. « Ce matin, ils ont osé/ Ils ont osé/ Vous assassiner/ C’était un matin clair/ Aussi doux que les autres/ Où vous aviez envie de vivre et de chanter (…) », déclamait dans un poème écrit après son exécution Annie Steiner, alors jeune militante détenue dans le quartier des femmes de la prison de Barberousse d’Alger (1).

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Suites de l’affaire Théo. C’est Emmanuel qui a sauvé des flammes une fillette hier à Bobigny, pas les CRS

Emmanuel, 16 ans, a sorti du danger une fillette de six ans hier à Bobigny, en marge d'une manifestation réclamant "Justice pour Théo".

Emmanuel, 16 ans, a sorti du danger une fillette de six ans hier à Bobigny, en marge d’une manifestation réclamant « Justice pour Théo ».
(Copie d’écran)

Plus de 2000 personnes se sont rassemblées samedi 11 février à Bobigny (Seine-Saint-Denis), comme dans d’autres villes de France, pour réclamer « Justice pour Théo ». Des heurts ont éclaté qui ont mis une fillette de six ans en danger. Qui a sauvé l’enfant ? C’est bien Emmanuel et pas les CRS, finit par avouer la Préfecture.

A Aulnay-sous-Bois se rejoue un scénario vieux de trente ans

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/Laurent_Mucchielli.JPG/220px-Laurent_Mucchielli.JPGcliquez sur la photo pour aller sur le site de Laurent Mucchielli

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A la fin de l’année 1990 et au début de l’année 1991, une série d’explosions de colère dans une dizaine de quartiers de la banlieue lyonnaise puis de la banlieue parisienne, popularisa en France le mot « émeutes ». A l’époque, celui-ci faisait souvent peur, associé qu’il était aux mots « drogue », « ghetto », « violence urbaine », etc. Il était pourtant bien choisi. Émeute provient du verbe « émouvoir ». Du haut Moyen Age à la Renaissance, une « esmote » désignait une émotion collective prenant la forme d’un soulèvement populaire spontané. Il s’agissait à l’époque des révoltes paysannes.

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Compteurs Linky, pourquoi le courant a du mal à passer?

Le mouvement « Stop Linky » contre l’installation de compteurs dits « intelligents » ne cesse de prendre de l’ampleur partout en France. Pourquoi ? Enquête et entretiens.

Les CLIC (Collectifs locaux inter-associatifs de citoyens) regroupés au sein du réseau  se multiplient. En cliquant sur ce lien vous pouvez prendre connaissance de leurs actions et de leurs raisons.

Il en est de même pour bon nombre de communes dont les conseils municipaux et leurs maires prennent des arrêtés ou des moratoires contre l’installation des compteurs Linky. Ca concerne, à ce jour 321 communes comme vous pouvez en prendre connaissance sur le site dédié

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L’appel au débat citoyen pour défendre la santé pour tous

Photo Philippe Huguen/AFP
Les comités de défense des maternités et des hôpitaux de proximité profitent des élections pour appeler les usagers à prendre la parole et défendre l’accès aux soins.
La coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, qui regroupe quelques 120 comités locaux et 4000 contacts, lance une campagne de recueil de témoignages et de propositions à l’adresse des usagers et des patients. Continuer la lecture de L’appel au débat citoyen pour défendre la santé pour tous

Victoires de la Musique. Imany demande justice pour Théo et Adama

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La chanteuse Imany a demandé justice pour Théo, hier soir sur la scène des Victoires de la Musique.

Si les sacres de Jain et Renaud étaient les instants les plus attendus des Victoires de la Musique, la soirée a également vu deux prises de parole en soutien à Théo. « On se doit de demander des comptes à nos élites, des comptes à la police, de demander la justice pour Théo, pour Adama (Traoré, mort lors de son interpellation en juillet 2016), la justice pour tous ceux dont on ne parlera pas, pour vous et pour moi », a lancé la chanteuse Imany au milieu de son titre « Don’t be shy », chanté en direct. Plus tôt, un des co-réalisateurs du clip de Jain, Olivier Bassuet, a réclamé justice dans cette affaire. « On n’est pas des bamboulas, on est tous des Théo, on croit en la justice », a-t-il lancé au public du Zénith.

 

Le projet d'extension de l'abbaye interroge l'opposition

25 projets ont été déposés dans le cadre de la politique de la ville./Photo DDM Manon Adoue
25 projets ont été déposés dans le cadre de la politique de la ville./Photo DDM Manon Adoue

Le menu était appétissant. Mais certains plats sont restés en travers de l’opposition, ce jeudi. Concernant d’abord le volumineux dossier d’extension de l’abbaye, ce «plus gros projet du mandat», demandait à moitié Franck Bousquet, conseiller de l’opposition. À sa gauche, Gérard Vallès dénonçait des «approximations» et «peu de certitudes». Aïzen Aboua, qui faisait un retour remarqué au conseil municipal s’inquiétait quant à lui de savoir si le projet s’inscrivait dans le cadre du label «Grand site». «Ce projet est un volet à part mais fait partie de ce que demande le réseau Grand Site Midi-Pyrénées», lui répondait Muriel Valette, adjointe au patrimoine.

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Aide aux migrants. 3.000 euros d'amende avec sursis pour Cédric Herrou

Photo Valery Hache/AFP

Photo Valery Hache/AFP

Cédric Herrou, devenu le symbole de l’aide aux migrants à la frontière franco-italienne, a été condamné vendredi à 3.000 euros d’amende avec sursis pour en avoir pris en charge sur le sol italien par le tribunal correctionnel de Nice, qui l’a relaxé des autres faits pour lesquels il était poursuivi.

Le parquet, qui reproche à Cédric hérou, une stratégie militante et un détournement de la loi de décembre 2012 accordant l’immunité pénale à ceux qui apportent une aide humanitaire et désintéressée aux migrants, avait requis huit mois de prison avec sursis à son encontre, ainsi que la confiscation de son véhicule, et un usage limité de son permis de conduire aux seuls besoins de sa profession.

Élections. Des associations de lutte contre l'exclusion feront du "fact checking" des propos de campagne

« Les chômeurs sont des assistés », « les SDF ne veulent pas travailler »… cinquante associations de lutte contre l’exclusion et la pauvreté ont démarré jeudi une opération de « fact checking », soit de dénonciation des contre-vérités prononcées durant les campagnes présidentielle et législatives à venir.
« Nous avons observé depuis plusieurs mois un certain nombre de dérapages dans les prises de position politiques sur la manière dont on parle des pauvres et de la pauvreté », qui s’apparentent à de la « pauvrophobie », déclare Florent Guéguen, le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et porte-parole de cette initiative appelée . Continuer la lecture de Élections. Des associations de lutte contre l'exclusion feront du "fact checking" des propos de campagne

Le programme commun de Fillon et Macron ruine encore nos paysans !

Lors d'une session de questions au gouvernement en juin 2009 à l'Assemblée, les députés communistes Jean-Jacques candelier, Maxime Gremetz et Marie-georges Buffet réagissent à la loi de modernisation de l'économie (LME) votée en août 2008. Photo : Jacky Naegelen/Reuters

Lors d’une session de questions au gouvernement en juin 2009 à l’Assemblée, les députés communistes Jean-Jacques candelier, Maxime Gremetz et Marie-georges Buffet réagissent à la loi de modernisation de l’économie (LME) votée en août 2008. Photo : Jacky Naegelen/Reuters

Selon les sondages, Emmanuel Macron et François Fillon seraient en concurrence pour se qualifier en seconde position pour le second tour de l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais, cette semaine, les négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs nous montrent que le rapport rédigé par Macron pour Fillon en 2008 et la loi qui en est sortie en 2009 servent depuis cette date à ruiner les paysans et les PME de l’industrie agroalimentaire.

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