En cette fin d’été, le vernis macroniste semble craquer de toutes parts. Le Président laisse entrevoir ce qu’il essayait de cacher jusque-là : il appartient à un vieux monde. Un très vieux monde même, fait de morgue envers les travailleurs et leurs représentants, d’entêtement dans une intégration capitaliste de l’Europe rejetée partout, de faux-fuyants sur les réfugiés, de courtisanerie instituée, d’insultes vis-à-vis du peuple qu’il est censé représenter, de surdité aux souffrances populaires et aux effets d’une guerre sociale lancée sabre au clair.