« Un million d’oliviers pour la paix » : le PCF Val-de-Marne collecte des fonds pour planter des oliviers en Cisjordanie

En lien avec l’Association des agronomes arabes, basée à Ramallah, la fédération du PCF s’investit dans une campagne visant à collecter des fonds pour acheter des oliviers qui seront replantés en Cisjordanie. Une action concrète contre l’occupation et les colons.

 

La solidarité concrète. Les communistes du Val-de-Marne, sous l’impulsion de Cristine Hernandez, en charge des questions internationales, dénoncent depuis longtemps la guerre génocidaire à Gaza et le nettoyage ethnique en cours en Cisjordanie. Ils ont décidé d’aller plus loin en agissant pour aider les Palestiniens. Continuer la lecture de « Un million d’oliviers pour la paix » : le PCF Val-de-Marne collecte des fonds pour planter des oliviers en Cisjordanie

« Face à Trump, la seule issue est de construire une autre mondialisation », estime l’économiste Frédéric Boccara

Comment composer avec la nouvelle donne imposée par les droits de douane de Donald Trump ? Pour l’économiste Frédéric Boccara, l’heure est à la bataille pour un nouvel ordre économique mondial qui mettra en commun les forces afin de relever les défis partagés du codéveloppement, du climat et de la paix.

 

Selon Frédéric Boccara, chercheur associé au Centre d’économie de l’université Paris-Nord (CEPN), la guerre commerciale lancée par Donald Trump « pour sauver le dollar » montre l’urgence d’un nouvel ordre économique international. La gauche doit s’en emparer, affirme l’économiste.

Rejetant l’alternative entre protectionnisme et libre-échangisme renforcé, il trace une autre voie, celle d’une mondialisation libérée des lois de la finance, fondée sur les besoins des peuples, avec pour visée les défis cruciaux des services publics, de l’emploi, du climat, d’une autre industrialisation.

Quel regard portez-vous sur la guerre commerciale lancée par Donald Trump et sur la réaction de l’Union européenne ? Continuer la lecture de « Face à Trump, la seule issue est de construire une autre mondialisation », estime l’économiste Frédéric Boccara

La social-démocratie ne va pas sauver l’Occident

Effectivement on ne peut pas se contenter d’aménager un système globalement mortifère il est nécessaire de mesurer ce qui nous est enseigné de devoir changer et tous coopérer à ce changement. In Histoire et Société!

Rob Urie

Temps 14 minutes

Photo par Nick Fewings

La social-démocratie ne va pas sauver l’Occident

Au cours des cinq dernières décennies, les élections américaines sont devenues de plus en plus définies par ce qu’elles n’accomplissent pas. Le modèle libéral classique d’élections libres et équitables pour choisir des représentants qui agissent dans l’intérêt public a été remplacé par un establishment de politique étrangère voyou attaché à des mécanismes public-privé (propagande, censure et surveillance) destinés à maintenir le contrôle social. Les massacres endémiques à l’étranger et la répression politique à l’intérieur représentent désormais la relation de l’Amérique avec le monde. Continuer la lecture de La social-démocratie ne va pas sauver l’Occident

La France n’a pas besoin d’austérité mais de vitamines ! (Fabien Roussel)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé ce vendredi que Bernard Arnault était « vendu aux Américains » et « dangereux » après les propos du patron de LVMH la veille, plaidant pour « une zone de libre-échange » entre les États-Unis et l’Union européenne.

« Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux », a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X. Continuer la lecture de La France n’a pas besoin d’austérité mais de vitamines ! (Fabien Roussel)

Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides

Dans 9 cas de féminicides sur 10, une situation de contrôle coercitif préexisterait. Mais qu’implique cette notion, essentielle pour comprendre et mieux juger les violences au sein du couple, dont s’emparent aujourd’hui la justice et les parlementaires ?

 

Le prince charmant. C’est ce que Sofia (le prénom a été modifié) croit avoir trouvé lorsqu’elle rencontre son futur mari, en 2009. Elle a 30 ans. Fraîchement célibataire, elle papillonne, mais il le sait et lui dit : « Tu me choisiras moi ». « Je l’ai trouvé hyperorgueilleux et présomptueux, et, en même temps… rassurant. C’était un peu l’image de l’homme qui arrive sur son cheval blanc. Il semblait être celui que j’avais attendu toute ma vie. » Leur histoire démarre sur les chapeaux de roues. Ils se marient au bout de six mois. Le premier bébé arrive, puis le second. Continuer la lecture de Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides

Cadeau: La préface de Fabien Roussel à notre livre à tous les quatre.. et le votre…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les pages que vous vous apprêtez à lire détonnent. Elles « disruptent » même, pour reprendre le verbe présidentiel. Histoire, géopolitique, économie… ce nouvel ouvrage coordonné par Danielle Bleitrach offre un espace de liberté rare à l’exercice en conscience de sciences humaines et sociales engagées, résolument militantes. 

Que vous en partagiez ou non l’intégralité des thèses ou des arguments qui y sont développés, vous devriez être séduits par la démarche sincère, courageuse – parfois même téméraire ! – de ces auteurs qui revendiquent « servir le peuple » et partager avec lui, leur intérêt pour cet immense pays à l’histoire millénaire qu’est la Chine. Continuer la lecture de Cadeau: La préface de Fabien Roussel à notre livre à tous les quatre.. et le votre…

Franck Marsal : les Etats-Unis n’ont pas de « prise »

Aujourd’hui, quel que soit le critère, quel que soit le côté où l’on tourne son regard, on ne trouve rien auquel l’économie états-unienne va pouvoir se raccrocher.. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou, ni totalement incohérent, au contraire il met l’accent sur un vrai problème, celui du déficit récurrent de la balance des paiements courants des Etats-Unis. Il avoisine en ce moment 1200 milliards de dollars, au point que les USA surclassent tous les autres pays en la matière et de loin. En 2023, leur déficit était de 900 milliards quand celui des autres pays déficitaires était de 70 milliards pour le Royaume Uns et 40 milliards pour la Turquie. Chaque année pour assurer son train de vie, en particulier un budget militaire de 900 milliards, l’Amérique emprunte avec frénésie. La dette fédérale représente à elle seule 40% de toute la dette publique mondiale, rapporte tous les ans 230 milliards de dollars d’intérêt à des investisseurs non américains. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. (note de Danielle Bleitrach)

Apparemment, les USA attendent désespérément un appel de Xi, et les Chinois disent « c’est aux USA de faire le premier pas ». L’argument est imparable, c’est eux qui ont déclenché la crise. La Chine s’est contentée de riposter. Les producteurs chinois auront une partie difficile, mais tout le monde comprend qu’il sera moins difficile pour les producteurs chinois de trouver des clients alternatifs que pour les états-uniens (consommateurs finaux comme entreprises) de trouver des fournisseurs alternatifs.

Le pouvoir financier ne peut pas être durablement au-dessus du pouvoir de produire. C’est la leçon principale de la situation.

Les pays occidentaux ont joué un drôle de jeu. Celui-ci ne pouvait être qu’à durée limitée. Tout indique que nous avons atteint la limite, comme en 2008, nous avions atteint la limite de l’endettement immobilier de ménages insolvables. Les capitalistes n’apprennent pas leurs leçons.

Un exemple : On a baissé le pouvoir d’achat des salariés de l’occident global, en utilisant le fait que les Chinois et le « sud global » pouvait produire à bas prix. Les Shein et Temu sont devenus un moyen de rendre la paupérisation des salariés acceptable. Je parle de Shein et Temu, ce sont évidemment les arbres qui cachent la forêt.

30 à 40 % du chiffre d’affaire d’Amazon serait réalisé par des vendeurs chinois. 80 à 90 % des iphones sont assemblés en Chine, à partir de composants produits en Asie en général et très largement en Chine. 50 à 60 % des voitures Tesla utilisent des batteries produites ou assemblées en Chine.

Les tentatives de diversification se heurtent à une limite : l’infrastructure et la main-d’œuvre qualifiée, la chaîne logistique intégrée et le savoir-faire en production de masse sont difficilement remplaçables, permettant une capacité à monter en cadence rapidement (ex. pour le lancement des nouveaux modèles), et l’effet de cluster : 95% des composants critiques sont produits en Asie, dont une majorité en Chine.

Le dollar et le contrôle du système financier et monétaire mondial ont été un sacré atout entre les mains des USA, mais ils demeurent des éléments de haute superstructure, qui ne peuvent pas durablement être en contradiction avec les réalités de la base productive.

Si les USA maintiennent leurs droits de douane et la guerre commerciale avec la Chine, non seulement ils devront faire face à la riposte de la Chine (notamment sur leur dette publique, que les Chinois – et d’autres – vendent massivement, car personne n’aime les USA au point de se ruiner aussi stupidement) mais ils vont devoir assumer une inflation massive, sans solution. Les droits de douane, ça veut dire que 30 % des produits vendus sur Amazon deviennent subitement beaucoup plus chers, que les iphones deviennent beaucoup plus chers, etc etc.

En choisissant de limiter les droits de douanes vers les pays alliés et de les augmenter en direction de la Chine, Donald Trump a fait un pari impossible. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. En tentant de résoudre ce problème, il n’a fait que rapprocher l’échéance. Il n’y a pas beaucoup d’autre solution pour rétablir les équilibres que les droits de douanes, mais maintenir les droits de douane généralisés aurait provoqué en quelques jours supplémentaires une catastrophique panique financière. Maintenir la guerre commerciale avec la Chine, c’est enclencher une inflation massive, qui serait problématique non seulement pour la stabilité économique des USA mais aussi pour leur stabilité sociale.

Là-bas comme ailleurs, la solution, c’est la socialisation de l’économie. Mais cette solution est politiquement inacceptable pour la bourgeoisie minoritaire mais dominante.

L’économie de la soi-disant Union européenne n’est pas mieux, avec des contradictions internes qui ne sont pas sans rappeler les contradictions mondiales : au sein de l’Europe aussi, on a largement délocalisé. Au sein de l’Europe aussi, la main d’œuvre qualifiée des anciens pays socialistes (Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Hongrie, Roumanie) a servi à équilibrer les comptes et le pouvoir d’achat des pays dominants.

Un exemple : aujourd’hui, un quart de la production automobile de la soi-disant UE est réalisée dans les anciens pays socialistes, soit 3 millions de véhicules assemblées en République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie et Roumanie sur les 11 à 12 millions produits par l’UE. Cette part devrait monter à 30 % d’ici 2030.

Et que fait l’UE ? (en dehors du fait d’acheter à prix d’or des armes états-uniennes totalement inutiles) Elle discute ouvertement de la suspension des droits de vote de la Hongrie et de la Slovaquie !

Pendant que le feu gagne toutes les bases de la société, on discute de savoir si, il y a plus de vingt ans, Bayrou était au courant ou non des tortures infligées aux élèves de Betharam et s’il est risqué ou légitime d’interdire Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle. Deux sujets importants, certes, mais qui pourraient être rapidement balayés face au risque d’effondrement économique et financier …

En attendant, cela évite de parler d’autre chose et cela convient visiblement à beaucoup …

« Leur présence constitue un trouble manifeste à l’ordre public » : les députés écologistes réclament la suspension de l’accréditation de Frontières à l’Assemblée nationale

Le magazine Frontières a divulgué les données personnelles des collaborateurs parlementaires de la France insoumise et créé un trouble à l’ordre public au sein de l’Assemblée nationale. Le groupe Écologiste et social réclame que soit suspendu l’accès des journalistes du média d’extrême droite à l’Assemblée nationale.

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A propos de Vencorex et de la « politique » française, les SCOP c’est bien mais la nationalisation et l’État c’est mieux… par Danielle Bleitrach

 

Au nom de la commission nationale économie sociale et solidaire du PCF ! ce lecteur d’histoire et societe souligne le fait que si les instruments juridiques préconisés par cette commission avait été adoptés il aurait été possible de sauver Vencorex. On peut aussi noter que la solution proposée par Fabien Roussel et les forces régionales rassemblées autour de la défense de cette entreprise stratégique, à savoir une nationalisation fut-elle temporaire aurait pu s’imposer. On voit au Royaume-Uni le fait qu’un gouvernement, pourtant pas particulièrement « progressiste », est capable de refuser par ce moyen la disparition de hauts fourneaux de la filière acier, jugés peu rentables au nom de la nécessité stratégique de l’acier britannique. Le véritable problème est politique et il renvoie à une situation française qui a à sa tête un pouvoir coupé de son électorat qui ne tient que parce qu’il a une opposition qui divise les travailleurs en deux factions apparemment irréconciliables sur des bases pseudos identitaires. Un pouvoir soumis de ce fait à toutes les pressions des marchés financiers et des marchands d’armes. Oui, il est important de changer la loi et de la rendre plus favorable à la gestion des travailleurs, mais il faut aussi considérer l’affaiblissement de la nation et de l’État. Le fait que ce gouvernement, ce président n’utilise même pas le droit existant et le bafoue pour nous livrer à l’UE et aux USA. C’est bien de créer des SCOP ou SCIP mais il faut également avoir un état et des choix budgétaires de cet état, qui crée les conditions de l’industrialisation comme de la paix et de la sécurité. Il ne s’agit pas d’opposer SCOP et nationalisations mais de bien comprendre comment la souveraineté, l’industrialisation doit savoir jouer de son atout essentiel, la mobilisation du travail contre le capital… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Depuis 2010 la commission ESSPCF réclame le droit de préemption pour les travailleurs désirant reprendre leur entreprise en SCOP ou en SCIC dans un projet de proposition de loi (PPL ) bien étoffé lors d’une dizaine de débats à l’Assemblée nationale, avec des syndicats, des magistrats et avocats, des élus (entre autre André Chassaigne). La CGSCOP, le CESE avaient entre autres soutenu ce projet. La mention de ce droit de préemption figure dans le programme du NFP. Continuer la lecture de A propos de Vencorex et de la « politique » française, les SCOP c’est bien mais la nationalisation et l’État c’est mieux… par Danielle Bleitrach

Blocus naval de Cuba: défendre Cuba c’est faire la clarté sur l’impérialisme…

 

La sophistification dans la cruauté de l’impérialisme est tel que la nausée vous prend devant les états d’âme des salauds qui se sont installés à la tête des commissions internationales du PCF et de la CGT, pour y faire régner l’inertie et les prises de position en faveur disons le clairement des Etats-Unis et de leurs alliés. Ce sont les Kamenka et tous ceux qui font régner la confusion au sein du PCF et de la CGT. Si nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui confondent dans leur dénonciation le PCF qui se bat, qui est en train de se transformer, il est clair qu’il va être impossible de continuer à feindre de défendre Cuba tout en étant le stipendié des pseudos syndicats ukrainiens, qui avec Ponomarev l’organisateur de la CIA, sont les agents de l’impérialisme. La clarté au sein du parti aidera l’ensemble de la gauche et des forces syndicales à évincer ceux qui prétendent encore mener un double jeu sur la paix et l’anti-impérialisme, mais encore faut-il qu’il y ait cette clarté politique. Encore faut-il que le « radicalisme » ne réserve pas tous ses coups à ceux qui tentent d’aller vers la constitution de ce parti tout en faisant de fait alliance avec des sociaux démocrates qui agissent en harmonie avec les liquidateurs pour la lutte des places. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Rosa Miriam Elizalde

Un pays africain côtier de l’Atlantique Est a décidé de faire don de 3 000 tonnes de chinchards à Cuba, le délicieux poisson gras qui se déplace en bancs des îles Canaries et du Sénégal au golfe de Guinée et à Baía dos Tigres, en Angola. Continuer la lecture de Blocus naval de Cuba: défendre Cuba c’est faire la clarté sur l’impérialisme…