« Contrairement à ce que l’on pense souvent, les violences extrêmes ne datent pas d’hier et elles ont pu être parfois le fait de jeunes élèves » écrit Claude Lelièvre. De 1757 à 2007, l’historien rappelle des faits et les circonstances de plusieurs affaires qualifiées souvent de faits divers. Meurtres d’enseignants ou rixe entre élèves, le regard porté par les médias des époques est aussi mis en perspective.
Contrairement à ce que l’on pense souvent, elles ne datent pas d’hier et elles ont pu être parfois le fait de jeunes élèves. Elles ont eu lieu dans des établissements scolaires fort différents, par des élèves d’origines diversifiées, selon des modes opératoires différenciés et pour des raisons multiples. Cela devrait être de nature à mettre en cause les explications et les solutions unilatérales qui font florès. Continuer la lecture de Histoires vraies de violences extrêmes à l’Ecole
La France souhaite restreindre l’accès des plus jeunes à ces plateformes numériques de partage de contenus. Des discussions ont lieu avec les principaux acteurs en vue d’un accord au niveau européen.
Face à la puissance des lobbies du numérique et en raison des effets nocifs des écrans, il faut oser l’interdiction du smartphone pour les moins de 15 ans.
Yves Marry
Délégué général de l’association Lève les yeux
Avec notre association de prévention contre la surexposition aux écrans, Lève les yeux, nous rencontrons chaque année des milliers d’enfants et de parents dépassés, fatigués, se définissant eux-mêmes comme « accrocs » à leurs écrans et appelant à l’aide. Aussi, avec d’autres associations réunies au sein du Collectif Attention, cela fait maintenant cinq ans que nous alertons les pouvoirs publics et formulons des propositions en réponse aux ravages causés par les réseaux sociaux, ainsi que par les jeux vidéo et autres usages numériques. Continuer la lecture de Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?
Introduction de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
Mesdames, Messieurs les parlementaires, Mesdames et Messieurs les présidents et représentants d’associations, Monsieur le Juge, cher Jean-Pierre Rosenczveig Mesdames et messieurs les professionnels et bénévoles qui concourrez à rendre ce service public vital de la protection de l’enfance,
Bonjour à toutes et à tous
Je voudrais tout d’abord vous prier de m’excuser pour mon absence aujourd’hui. J’aurais vraiment aimé être parmi vous pour ces premières assises du PCF consacrées à la Protection de l’enfance, mais je suis retenu en mairie ce matin pour des obligations imprévues auxquelles je ne peux malheureusement pas me soustraire.
Je voudrais, avant tout, chaleureusement remercier toute l’équipe de la Commission « protection de l’enfance » du PCF qui, avec Véronique Sanchez-Voir notamment, a permis de construire ce très beau programme de travail et de réunir l’ensemble des acteur·rices, professionnel·les et politiques, de ce secteur public, si crucial pour le présent de ces centaines de milliers d’enfants qui vivent des situations terribles et sur lesquelles la société met – le plus souvent – un voile pudique, ou plutôt un voile inique ; un secteur si crucial également pour l’avenir de notre société à laquelle ces adultes, ces citoyen·nes en devenir participeront et s’intégreront.. ou pas ; un secteur si crucial enfin, pour des dizaines de milliers de familles et le million de professionnel·les qui réalisent ensemble de véritables miracles mais qui se trouvent, purement et simplement, empêchés d’agir en raison de la casse systématique des services publics en général et de l’Aide sociale à l’enfance en particulier.
Face à l’attaque patronale visant à financer la protection sociale par une TVA sociale, Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, rappelle l’importance d’en asseoir le financement sur la socialisation d’une partie des salaires.
Les cotisations sociales sont-elles encore efficientes pour financer la protection sociale ?
Le débat autour de son financement est inhérent à la création de la Sécurité sociale. Ambroise Croizat, ministre du Travail à la Libération, met en place les cotisations, car elles confèrent aux salariés, au travers de leurs élus, la gestion des caisses de la Sécurité sociale. Si celle-ci était financée par l’impôt, l’État prendrait alors l’ensemble des décisions. C’est le choix fait en Allemagne ou au Royaume-Uni.
Il est des jours au cours desquels de violents télescopages devraient aider à ouvrir les yeux. En voici trois dans la même journée du 27 mai.
Premier télescopage
On glose à la présidence de la République et à Matignon sur la possibilité d’organiser un référendum. On ne s’en était pas rendu compte, mais ces locataires des ors de la République sont soucieux de la démocratie ! Soucieux de votre opinion ! Continuer la lecture de Le poison et les télescopages
À l’issue d’un examen débuté le 12 mai et clôturé samedi 24 mai, la proposition de loi sur la fin de vie est présentée, ce mardi 27 mai, après-midi au vote solennel à l’Assemblée nationale. On vous résume les grandes lignes du texte sur l’aide à mourir dans sa version finale, qui sera présenté aux côtés de celui sur les soins palliatifs.
NDLR de MAC: votes des 2 députées du Tarn-et-Garonne Mme Brigitte Barèges, UDR, Contre Mme Marine Hamelet, RN, Contre
Après plus de 2 600 amendements examinés et au terme d’un débat qui s’est finalement déroulé sous le signe de l’apaisement, l’Assemblée nationale se prononce ce mardi 27 mai sur un texte inédit, qui acte pour la première fois un droit à l’aide à mourir en France. Le rapporteur général du texte, Olivier Falorni (Modem) avait invité, le 2 mai, à ne pas donner « des arguments à ceux qui de toute manière sont opposés au texte » en s’adressant aux députés de gauche souhaitant élargir les critères d’accès. Le député de la Charente-Maritime avait applaudi le déroulé des débats lors de la fin des discussions en commission des Affaires sociales, « nous avons fait œuvre tous, collectivement, d’un beau travail de législateur », qui a mené à une « grande loi républicaine ». Continuer la lecture de Aide à mourir : que contient la proposition de loi adoptée par les députés
Alors que des milliers d’enfants en danger peinent à être protégés efficacement et durablement, les annonces faites par la Haut-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, dans Le Parisien du 24 mai dernier, interpellent par leur décalage profond avec la réalité du terrain.
🔴 Une priorité politique mal ciblée
Lutter contre le « no-kids », réformer l’accouchement sous X et faciliter l’adoption sont des sujets de second plan qui ne sauraient constituer une réponse à la hauteur de la crise que traverse la protection de l’enfance en France. À l’heure où les services sociaux sont saturés, les professionnels à bout de souffle et les parcours des enfants fragmentés, il est urgent de remettre les priorités à leur juste place. Continuer la lecture de Protection de l’enfance : un appel à l’action concrète et à une véritable réforme
Des convois de tracteurs tentent de converger vers l’Assemblée Nationale à Paris pour faire connaître les revendications paysannes aux députés. Parallèlement, une récente note de la Commission européenne sur les modifications qu’elle projette d’introduire dans la Politique Agricole Commune (PAC) montre qu’elle est déconnectée des problèmes auxquels sont confrontés les paysans
Gérard Le Puill
Les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs engagent ce lundi des actions revendicatives et tentent ce matin de monter sur Paris avec leurs tracteurs. Les producteurs d’œufs de poule dénoncent le comportement de l’enseigne Carrefour qui fait le choix d’importer « des œufs des pays qui ne respectent pas les mêmes exigences qu’en France en matière de bien-être animal » dans les élevages. La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) demande aux distributeurs de « rémunérer les éleveurs de façon juste et équitable » tandis les éleveurs de bovins, d’ovins et de caprins alertent le gouvernement le recul de la pousse de l’herbe dans les prairies de plusieurs régions, faute de pluies suffisantes depuis des semaines. Continuer la lecture de Luttes paysannes et notes ubuesques rédigées à Bruxelles
NDLR de MAC: Le docteur Eric May n,ous avait fait le plaisir de venir à Castelsarrasin lors de la réunion publique de lancement de l’association 3CSP82 qui a impulsé la création de Centre de santé sur notre département (3 bientôt 4) et sur la Région (Plus d’une trentaine) avec des médecins salariés-es (200 pour l’ensemble de la région).
Pour Eric May, médecin généraliste et directeur du Centre Municipal de Santé de Malakoff, les deux propositions de lois qui viennent d’être adoptées pour lutter contre les déserts médicaux ne répondent pas aux besoins réels des populations et du maillage du territoire.
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
En annonçant une salve de mesures douanières début avril, Trump a terriblement accéléré la guerre commerciale dans le Monde. Une taxe universelle de 10% est mise en place contre une moyenne de 3% auparavant et, pour bien des secteurs, des mesures spécifiques restent en vigueur (acier, aluminium, automobile…). A l’issue des deux mois de négociation, les Etats-Unis menacent, si aucun accord n’est trouvé, d’appliquer une augmentation des droits pour atteindre 20% pour l’UE, 46% pour le Vietnam ou encore de 26% pour l’Inde.
Ni le libre-échangisme et la soumission au dollar, promue tout particulièrement par les dirigeants de l’UE, ni le protectionnisme nationaliste ne sont des issues. Tous deux accentuent la guerre économique.
Le monde est à un tournant.
Le PCF appelle à relever des défis communs de l’humanité et pour cela à mettre en commun nos forces pour engager une nouvelle industrialisation, avec des protections sociales et écologiques, et promouvoir les services publics, en développant les capacités humaines, l’emploi et la formation.
La crise capitaliste nécessite un autre ordre du monde, de paix et de co-développement pour l’ensemble de l’humanité entre nations souveraines, entre peuples libres et associés, des institutions internationales profondément transformées, un nouveau type de coopérations, l’appropriation publique et sociale des moyens de productions, une intervention démocratique des travailleurs et travailleuses à tous les niveaux sur les choix stratégiques des entreprises et l’utilisation de l’argent, exigence d’autant plus nécessaire face à la montée du fascisme.
Une crise du capitalisme et de l’impérialisme des Etats-Unis
Les décisions de Trump prennent leurs racines dans la crise d’une économie mondiale, dominée par les grandes multinationales américaines, la logique du capital et profondément déstabilisée par la suraccumulation et la concentration financière dans la nouvelle phase de la révolution informationnelle (hausse des profits, des inégalités…), par la fragilisation de la base sociale de la classe dominante américaine, par la montée des BRICS, singulièrement de la Chine, le changement climatique et les défis environnementaux existentiels de l’humanité.