NDLR de MAC: à Moissac l’eau est considérée comme « satisfaisante » et à Castelsarrasin, elle est dite « médiocre ». L’utilisation intensive de pesticide est pointée du doigt dans l’enquête de QUE CHOISIR à juste titre et la plaine entre Tarn et Garonne est impactée en ce sens. Il faudra bien un jour que l’arboriculture dans son ensemble se saisissent du problème avant que notre eau potable ne nous coutent trop cher pénalisant ainsi les consommateurs. Le principe « pollueur/payeur » devrait être appliqué…
La quasi-totalité des Français peuvent boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée notamment par des pesticides, des nitrates ou du plomb, indique jeudi une étude de l’UFC-Que Choisir. De nombreuses communes rurales en Occitanie ont une eau potable qui est polluée voire même parfois non portable, surtout dans les communes situées en montagne ou au pied des Pyrénées. C’est aussi le cas de villes de beaucoup plus grande importance, comme Tarbes, dont la qualité de l’eau est jugée médiocre.
Les consommateurs peuvent se renseigner sur la qualité de l’eau de leur robinet en consultant cette carte interactive
« Le constat global est très rassurant », estime l’association de consommateurs qui a analysé les réseaux desservant les 36.600 communes de France de février 2014 à août 2016, sur la base de données du ministère de la Santé: 95,6% des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ».
La faute aux pesticides
Mais 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, « reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle. Elle n’est pas forcément impropre à la consommation, « cela dépend de la nature de la molécule, du niveau du dépassement et de sa fréquence », a précise à l’AFP Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir qui a dirigé l’étude.
Les pesticides sont « de loin » la première cause de non conformité. Ils contaminent l’eau de 2 millions de consommateurs, principalement ruraux, dans les régions d’agriculture intensive.
« Les molécules retrouvées sont essentiellement des herbicides », comme l’atrazine, un herbicide « désormais interdit mais (…) particulièrement rémanent dans l’environnement », précise l’UFC.
Les nitrates, quant à eux, polluent l’eau de près de 200.000 consommateurs, en particulier dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l’Yonne, l’Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme.
Troisième pollution: des « contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations ». Elles concernent 200.000 personnes et touchent surtout les petites communes rurales de montagne (Alpes, Massif central, Pyrénées).
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