Toujours mobilisés pour sauver la classe In DDM

« NDLR de MAC: il est tjrs plaisant de voir au premier rang des défenseurs de l’école publique, celles et ceux qui il y a un an soutenait un candidat aux élections Présidentielles et législatives qui prônait la suppression de 500 000 fonctionnaires. les mêmes qui mettent au même niveau de financement l’école privée. »
Les représentants de la municipalité et de l'association des parents d'élèves, en réunion avec parents et enseignants, le mardi. Le mercredi, une action était organisée devant l'école de Mathaly./  Photos DDM.
Les représentants de la municipalité et de l’association des parents d’élèves, en réunion avec parents et enseignants, le mardi. Le mercredi, une action était organisée devant l’école de Mathaly./ Photos DDM.

Depuis quelques semaines, les parents d’élèves de l’école de Mathaly s’opposent à la décision de fermeture d’une classe décidée par l’Inspection académique, pour la prochaine rentrée de septembre. Les actions de communication (affichages devant l’école, signatures de pétition) ainsi que les rencontres, notamment avec les décisionnaires au niveau académique, initiées par les représentants de l’association des parents d’élèves (APE) de l’école n’ont pas pour l’instant fait infléchir l’administration. Le problème serait comptable, avec une anticipation sur les effectifs pour les prochaines rentrées, un redéploiement des effectifs enseignants avec les nouvelles directives gouvernementales (argument dont se défend l’inspection d’académie), et l’aubaine du départ à la retraite d’un enseignant. A la réunion qui s’est tenue avec les représentants de la municipalité venus en nombre (Maïté Garrigues, adjointe à l’éducation, les conseillères municipales Fabienne Gasc et Pierrette Esquieu, et le maire, Jean-Michel Henryot) mardi dernier, on a senti un réel consensus face à la décision de l’inspection académique, même si les enseignants de l’école ne se sont pas exprimés, devoir de réserve oblige.

Le lendemain mercredi, en matinée, a été menée une action de grande ampleur devant l’école, qui a porté ses fruits au niveau de la mobilisation. «Nous avons obtenu 550 signatures supplémentaires, les élus de la municipalité sont venus», indique Sandrine, une maman très remontée. «Même si on peut comprendre les contraintes du Dasen (directeur académique des services de l’Éducation nationale), il n’est pas envisageable de mettre plus de 29 élèves par classe, chiffre qui peut exploser lorsqu’un enseignant est absent», ajoute Béatriz Malleville, venue pour la FCPE manifester son soutien, tout comme Christine Fanfelle, conseillère municipale de l’opposition. Ce nouvel épisode semble souder le «pôle moissagais» de l’affaire, avec l’APE de Mathaly et la municipalité. La balle est maintenant dans le camp du Dasen, à Montauban, mais une chose est acquise, la mobilisation ne faiblira pas.


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