8 mars. Les droits des femmes c’est tous les jours

Les droits des femmes  c’est tous les jours. Consulter lancé par la CGT.

Le contexte

Cette année, le thème du retenu par l’ONU est

En effet les mouvements # Me too, # Balance Ton Porc, # Maintenant on agit et (stop aux violences faites aux femmes) ont braqué les projecteurs sur le harcèlement dont sont victimes les femmes : harcèlement sexuel, moral, à la maison, au travail, dans la rue, dans les transport. Ca a permis de ressortir des tiroirs les lois et les droits existants et d’en prévoir d’autres voire de les renforcer. Nous les rappelons dans ce tour d’horizon des droits propres aux femmes étant entendu qu’elles bénéficient aussi des droits des hommes et des citoyens.

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Réunion publique à Castelsarrasin pour la construction d’un centre de santé public

Face à l’avancée de la désertification médicale sur leur territoire, un collectif de citoyens, d’acteurs associatifs, d’élus et de syndicalistes de Castelsarrasin en Tarn et Garonne a décidé, à l’initiative du parti communiste français et de la section castel/Moissac/Pays de serres, de lancer un débat public quant à la possibilité de créer un Centre de Santé Public en continuité avec le CHIC.

Invitée par les communistes et citoyens, Marie Piqué, Vice-Présidente communiste de la Région Occitanie en charge des solidarités, sera présente le 14 mars prochain à Castelsarrasin pour participer à cette réflexion collective ainsi que pour apporter des détails sur le dispositif régional d’aide à la création de Centres de Santé Publics.

Pour les professionnels des médias, un point presse est prévu à 17h30 dans les locaux du PCF, Espace Métais, 24 rue de la révolution, 82100 Castelsarrasin. La réunion publique se tiendra ensuite derrière la mairie, dans la salle de l’ancienne bibliothèque.

Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance

Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance

Onglets Livre

La vidéosurveillance a connu un succès fulgurant en France à partir de l’élection présidentielle de 2007, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et François Fillon. Cette technologie a été présentée comme une contribution majeure à la fois à la prévention et à la répression de la délinquance et du terrorisme. Mais cette promesse sécuritaire, activement entretenue par les industriels de la sécurité, relève-t-elle du mythe ou de la réalité ? À quoi sert vraiment la vidéosurveillance ?
Après avoir enquêté dans trois villes françaises emblématiques, Laurent Mucchielli dresse un constat sans appel : la vidéosurveillance n’est pas et ne sera jamais un outil important de lutte contre la délinquance et encore moins contre le terrorisme.
Dissiper les écrans de fumée, percer à jour le « bluff technologique » des industries de sécurité, le gaspillage de l’argent public et la démagogie politique : tels sont les résultats de cet essai sans concession et profondément citoyen.

Borredon: du respect pas du lisier! RDV le 10 mars

Pour la Marche de Borredon-Septfonds, ce samedi 10 Mars, ma petite affichette-panneau ; soyons nombreux ! (ce mois de mars nous célébrons le 70ème anniversaire de l’apparition de PIF le chien dans le journal l’Humanité, sous la plume del republicano José Cabrero Arnal, por eso el perro.

Philippe Guilhem

«Non à la fermeture de classe à Mathaly» + pétition in DDM

Des banderoles ont été installées un peu partout autour de l'école Mathaly. Élèves et parents veulent garder leur classe, et le font savoir./ Photo DDM, Ch.D.

Des banderoles ont été installées un peu partout autour de l’école Mathaly. Élèves et parents veulent garder leur classe, et le font savoir./ Photo DDM, Ch.D.

À la rentrée 2018, l’école Mathaly devrait compter six classes au lieu de sept actuellement. Les parents craignent pour le confort d’apprentissage de leurs enfants. Ils prévoient des actions de mobilisation.

«On nous dit que nos enfants sont l’avenir, il faut en prendre soin.» À l’école Mathaly, les parents déplorent la fermeture d’une classe annoncée pour la rentrée 2018. Hors de question pour eux d’accepter cette décision sans réagir, «c’est le confort d’apprentissage de nos enfants qui est en jeu.»

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Le Parlement européen vole au secours des abeilles

Une enquête de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments rendue publique mercredi confirme que 3 néocotinoïdes, utilisés massivement par l’agriculture avant que leur usage ne soit limité, sont nuisibles pour les abeilles. Photo : Franck Rumpenhorst/AFP

Une enquête de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments rendue publique mercredi confirme que 3 néocotinoïdes, utilisés massivement par l’agriculture avant que leur usage ne soit limité, sont nuisibles pour les abeilles. Photo : Franck Rumpenhorst/AFP

Dans une résolution votée jeudi, les députés européens demandent à la Commission et aux Etats membres de mettre en place un plan de lutte à grande échelle contre la mortalité des abeilles et pour le développement de l’apiculture en Europe.

Il aura fallu que la disparition des abeilles et que la baisse de la production de miel atteigne un niveau alarmant, pour que le Parlement européen se décide à préconiser non plus seulement des mesures au coup par coup, mais un véritable plan d’ensemble pour tenter d’enrayer le déclin de l’apiculture européenne.

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Tour de France des parlementaires communistes dans les Hôpitaux : le programme du mois de mars

Le dogme libéral de la réduction des dépenses publiques prôné par les gouvernements successifs depuis une quinzaine d’années, n’a pas épargné le service public hospitalier.

Cela se traduit par des fermetures d’hôpitaux de proximité, des carences dans les prises en charge, des consultations reportées, des distances qui s’allongent pour l’accès à des soins de premier recours, des temps d’attente indécents aux urgences… Cette situation est d’autant moins acceptable que les moyens existent dans notre pays.

Les parlementaires communistes ont donc entamé un tour de France des Hôpitaux pour un grand service public de santé, une protection sociale de haut niveau.

Le tour de France des parlementaires dans les Hôpitaux a été lancé le lundi 12 février dernier à Lyon. Depuis les parlementaires du groupe GDR (Assemblée nationale) et CRCE (Sénat) ont visité une dizaine d’Hôpitaux partout en France.

Vous trouverez ci-dessous les prochaines visites pour le mois de mars

Mardi 6 mars 2018 :

Alain Bruneel, député du Nord se rendra à l’Hôpital de Toulouse

Pierre Laurent sénateur de Paris, se rendra à l’Hôpital de Montargis

Vendredi 9 mars 2018 :

Alain Bruneel, député du Nord se rendra à l’Hôpital de Soissons

Cécile Cukierman, sénatrice du Loiret, se rendra à l’Hôpital d’Aubenas

Lundi 12 mars 2018 :

Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne et Dominique Watrin, sénateur du Pas-de-Calais se rendra à l’Hôpital de Decazeville

Vendredi 16 mars 2018 :

Alain Bruneel, député du Nord se rendra à l’Hôpital de Denain

Mardi 20 mars 2018 :

Fabien Roussel, député du Nord se rendra à la maternité de Creil

Vendredi 23 mars 2018 :

Alain Bruneel, député du Nord se rendra à l’Hôpital de Oyonnax

Eliane Assassi et Fabien Gay, sénatrice et sénateur de Seine-Saint-Denis se rendront dans un Hôpital de Seine-Saint-Denis (à déterminer)

Lundi 26 mars 2018 :

Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne se rendra à l’Hôpital de Saint-Nazaire et Nantes

Mercredi 28 mars 2018 :

Dominique Watrin, sénateur du Pas-de-Calais et laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne se rendront à l’Hôpital de Dreux et Chateaudun

 Jeudi 29 mars 2018 :

André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, se rendra au CHU de Clérmont Ferrand et à l’Hôpital de Billom

Pierre Dharréville, séputé des Bouches-du-Rhône, se rendra à l’Hôpital d’Aubagne et de Martigues

 

Accès aux soins – Un décret et un arrêté finalisent la réforme des centres de santé

On en discute le 14 mars à 18h30
à Castelsarrasin avec Marie Piqué,
vice-présidente du conseil régional
« Pour la création d’un  centre de santé »
avec la présence des citoyens-nes et des élus-es du bassin de vie

Quelques semaines seulement après l’ordonnance du 12 janvier dernier relative aux conditions de création et de fonctionnement des centres de santé (voir notre article ci-dessous du 15 janvier 2018), un décret et un arrêté du 27 février finalisent la mise en place de la réforme. Si l’ordonnance abordait en détail la question de la création des centres de santé, le décret se penche plutôt sur la création des antennes des centres, qui permettent de couvrir des territoires faiblement peuplés.

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Contribution à l’étude du surcoût des Partenariats-Publics-Privés (PPP) dans le ferroviaire

Par le groupe PPP Attac France.

Spinetta sur l’avenir du ferroviaire ne contient aucune étude sur le surcoût des PPP… et pour cause !

Il y a un an, le 28 février 2017, était inaugurée la LGV Tours-Bordeaux, première ligne ferroviaire sous concession privée. Un investissement de 7,6 milliards dont le partenaire privé (Lisea, filiale de Vinci), n’a financé qu’une partie alors qu’il va encaisser la totalité des recettes (sous forme de péages payés par la SNCF) pendant 44 ans, durée de la phase « exploitation » du contrat de concession.

Cette inauguration fût, pour Attac, l’occasion de dénoncer une fois encore [1] le scandale des partenariats publics-privés (PPP), ces montages financiers censés permettre « d’optimiser le partage des risques entre le public et le privé et de mobiliser de nouvelles ressources financières privées afin de réaliser des grands projets d’utilité nationale ». Qu’en est-il vraiment ?

Mobiliser des ressources financières privées ? Non !

L’investissement est financé à seulement 32% par le privé ! Le communiqué de presse VINCI et Réseau Ferré de France (RFF) du 16/06/2011 détaillant le montage financier laisse entendre que Lisea, apportant 3,6 milliards sur 7,6 milliards, contribue presque à la moitié du financement de l’investissement [2].

Mais, malgré un montage opaque dont les détails sont protégés par le secret industriel et commercial, on peut voir que cet apport est abusivement gonflé par l’incorporation des 1,2 milliards € de frais financiers que la société devra payer sur ses emprunts. Lisea n’apporte en réalité que 2,4 milliards € (fonds propres + emprunts), le reste étant des subventions publiques (42%), ou encore des investissements de SNCF réseau (26%).

Optimiser le partage des risques ? Oui, au profit du privé !

Sur ces 2,4 milliards €, Lisea n’apporte que 772 millions de fonds propres, et emprunte tout le reste sous forme de crédits bancaires garantis par l’État et RFF, ce qui équivaut à un transfert des risques du privé au public.
Par ailleurs, « le contrat de concession limite la responsabilité financière de VINCI à 350 millions, soit 4,5 % de l’addition finale », comme le révèle le Canard enchaîné dans son numéro du 20/07/2011, « Les risques supportés par le constructeur se révèlent des plus modestes ».
Le contrat impose donc un partage des risques scandaleusement favorable au privé.

Organiser la socialisation des pertes

Le concessionnaire, qui contribue pour moins d’un tiers à l’investissement, engrangera la totalité des recettes d’exploitation ! Et des recettes gonflées puisque « les péages devraient presque doubler par rapport à la situation actuelle » (Renaud Honoré, TGV Tours-Bordeaux : préparez vos billets – 10/12/2010- Les Echos.fr)

La SNCF, par contre, bien que contribuant au financement pour 26 %, voit non seulement disparaître toute recette sur ce tronçon mais subira des pertes supérieures à 100 millions € par an. En effet, malgré des études faisant apparaître que 13 allers-retours directs par jour suffisaient largement pour répondre à la demande des usagers, Lisea a livré bataille pour en obtenir 19 et garantir une forte rémunération à ses actionnaires !

Chaque TGV circulant sur la ligne creuse donc un peu plus le déficit de la SNCF, plombant sa capacité à investir et entretenir le réseau existant. Mais le contrat enrichira les actionnaires de Lisea pendant presque un demi-siècle. La rémunération annoncée des apports d’actionnaires est de 14 % !

Et l’on veut nous faire croire que le seul problème à la SNCF c’est le statut des cheminots !