« Marée populaire » : des milliers de personnes dans la rue en Occitanie

Plus de 3000 personnes ont défilé dans les rues de Toulouse./ Photo DDM Gérald Camier
Plus de 4000 personnes ont défilé dans les rues de Toulouse./ Photo DDM Gérald Camier

Une soixantaine de syndicats, partis politiques, associations et mouvement citoyens appellent à marcher main dans la main, ce samedi, contre la politique menée par Emmanuel Macron.

Les principales forces politiques de gauche et anti-libérales sont présentes. La France Insoumise, bien sûr, mais aussi le NPA, le PCF, le mouvement de Benoît Hamon Génération.s., EELV ou encore les altermondialistes d’Attac mais pas le Parti socialiste. Les syndicats seront également de la partie, notamment la CGT.

4500 à 8000 personnes à Toulouse

Le cortège de la « Marée populaire » a démarré à 14 heures place Jeanne d’Arc où environ 4500 personnes s’étaient massées, selon la police, plus de 8000 d’après les organisateurs. En tête de cortège, plusieurs représentants des 25 organisations signataires de la mobilisation : Manuel Bompard (FI), Cédric Caubère (CGT), Jean-Christophe Sellin, conseiller régional (parti de gauche), Pierre Lacaze, conseiller municipal de l’opposition à Toulouse (PCF), Sylvain Cantal (NPA), Michelle Larive, député FI de la 2e circonscription de l’Ariège. Des anarchistes ont tenté de provoquer les forces de l’ordre. Le cortège doit se rendre au Médef où se dérouleront des prises de parole.

600 personnes à Rodez

600 manifestants ont défilé ce samedi après-midi depuis Bourran jusqu’au jardin public de Rodez pour échanger sur différentes problématiques. Pour les organisateurs, «les vagues provoquent des débordements avec le temps».

500 personnes rassemblées au centre d’Agen

Plus de 500 manifestants ont rejoint ce matin la Marée Populaire au quartier du Pin à Agen. A l’appel de la France Insoumise, de la CGT, d’Attac un défilé   traverse  le centre ville d’Agen direction la gare SNCF et les principaux boulevards de la ville. Dans le cortège d’autres représentants de Français en colère, des retraités CGT et des lycéens protestants contre Parcoursup.

200 manifestants à Castres

A Castres, en attendant la demi-finale du Top 14 face au Racing 92, quelque 200 manifestants ont défilé dans les rues.

500 manifestants à Pamiers

Plusieurs centaines de personnes ont répondu, ce matin devant la gare de Pamiers, à l’appel de 11 organisations syndicales, politiques et associatives, à venir gonfler les rangs de la « marée populaire ». Sous le soleil et les rafales de vent, le cortège s’est élancé vers 10h45 en direction du centre-ville. Certains manifestants ont ensuite rejoint le rassemblement de Toulouse.

800 personnes à Tarbes

La « Marée populaire » organisée dans les Hautes-Pyrénées a réuni 800 personnes selon la police et 1500 à 1700 manifestants selon les organisateurs ce matin à Tarbes. Le cortège a démarré de la place Verdun et a déambulé dans le centre-ville avant de revenir à la place Verdun.

Une centaine de personnes à Montauban

Comme partout en France, une « marée populaire » rassemblant syndicats, associations et partis de gauche s’est constituée ce matin sur l’Esplanade des fontaines. Le cortège, formé d’une centaine de personnes, a rejoint la gare Villebourbon pour prendre un train en direction de Toulouse, point de rassemblement régional. « C’est la première fois qu’un tel rassemblement populaire a lieu pour dénoncer la politique du gouvernement, estime Rodolphe Portolès, membre du secrétariat départemental du PCF. C’est rassurant de voir toutes les forces et sensibilités de gauche se réunir enfin pour parler d’une même voix. Cette mobilisation n’est qu’une étape. Les grands changements ne se gagnent pas en quelques jours. La société à laquelle on aspire est une société qui doit se gagner. On travaille sur du long terme pour les générations futures. »

500 manifestants à Albi

A Albi, environ 500 manifestants sont venus battre le pavé.

400 personnes à Cahors

Ce n’était pas tout à fait un raz-de-marée, mais tout de même une bruyante déferlante qui s’est répandue sur le boulevard Gambetta, ce samedi matin, à Cahors. Pour cette « Marée Populaire » lotoise, ils étaient quelque 400 manifestants à écumer la longue liste de leurs revendications face à des réformes à perte d’horizon.

« Cette action présente un caractère inédit et historique. Ce n’est pas fréquent qu’une soixantaine d’associations, syndicats, mouvements politiques et citoyens se retrouvent pour faire front commun contre les politiques d’austérité. C’est une convergence des luttes qui doit faire mettre genoux à terre au gouvernement », lançait Serge Laybros, secrétaire départemental du PCF, au cœur du cortège lotois.

300 personnes à Auch

A Auch, ce sont quelque 300 personnes qui se sont rassemblées.

600 personnes à Narbonne

Plus de 600 Narbonnais se sont réunis pour la « fête à Macron » : des travailleurs, des agents SNCF, des lycéens et des retraités.


Ailleurs en France

La « Marée populaire » a mobilisé 250 000 personnes dans toute la France dont 80 000 dans les rues de Paris selon le comptage de la CGT. La préfecture de police de Paris a comptabilisé, de son côté, 21 000 personnes dans la capitale. La manifestation parisienne, qui a connu de brefs incidents, a entraîné l’arrestation de 39 personnes.

A Paris, la manifestation, sans cortège de tête peut-être pour éviter de heurter les susceptibilités, est partie en début d’après-midi de la Gare de l’Est direction Bastille, en passant par République. Comme pour la « fête à Macron » du 5 mai, un char ouvrira la manifestation, suivi d’un cortège « citoyen », puis de syndicats, associations et, finalement, partis.

D’autres défilés sont au menu en France, notamment à Marseille où défile Jean-Luc Mélenchon. « Assez de ce monde, nous voulons partager, travailler, enrichir la vie de chacun », a affirmé le leader de la France Insoumise.

Que Jean-Luc Mélenchon promette « une marée humaine, ça ne nous arrête pas », a rétorqué Emmanuel Macron, vendredi soir, depuis Saint-Pétersbourg, où il était en déplacement. « J’écoute les gens en permanence » mais « ça ne veut pas dire être la girouette de l’opinion publique et donc j’assume de ne pas présider à la lumière des sondages ou des manifestations parce qu’on l’a trop fait », a ajouté Emmanuel Macron, assurant que « ceux qui veulent manifester pour bloquer le pays » « ne le bloqueront pas ».

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a rétorqué samedi sur France Inter que le président de la République « devrait regarder par la fenêtre de son palais pour voir la vraie vie » car il « a du mal à entendre le mécontentement social ».

Pour le numéro un communiste Pierre Laurent, « face à un pouvoir arrogant, nous sommes de plus en plus nombreux » pour « faire entendre une exigence de changement de cap social ».


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