CHIC : un député en visite

 

La venue du Député Alain Bruneel (CRCE) à Moissac en visite à l’hôpital conclut une « tournée » organisée par les députées-es CRCE qui a permis un tour de France de 101 hôpitaux et la rencontre de plus de 6500 personnels soignants et administratifs. Ici à Moissac comme partout, le constat est alarmant et comme le soulignait Alain Bruneel dans son intervention devant la cinquantaine de personnes venue l’accueillir : « Il y a de la souffrance et même de la maltraitance à laisser les personnels dans le dénuement et le stress permanent. Ils sont entrés à l’hôpital pour soigner pas pour subir les choix de nos dirigeants passés et actuels ! ».

Dans une assemblée très éclectique, des militants aguerris côtoyaient M. Nunzi, président du comité de défense du CHIC, M. Botta, président des usagers du CHIC, une délégation de la CGT conduite par Mme Riols mais aussi bon nombre de personnes du tout nouveau collectif 3CSP82. Leur présence venait renforcer l’idée que l’élaboration d’un centre de santé public adossé à l’hôpital serait un atout pour la continuité des services publics de santé, un moyen pour renforcer le rôle du CHIC et lutter contre la désertification médicale comme le rappelait Maximilien Reynès-Dupleix. En revanche, l’absence d’élus de la majorité municipale (hormis le maire excusé) était remarquée.

Le député Bruneel poursuivant les discussions sur le parvis, autour d’un apéritif offert par les communistes, prenait date en expliquant que le groupe CRCE serait à l’initiative d’une loi santé en octobre. Cette proposition de loi, si le parlement la votait, intégrerait la question des centres de santé en facilitant leur mise en œuvre en lien avec les hôpitaux de proximité.

Après l’hôpital de Montauban, l’EPHAD de St Antonin, la visite du député ponctuait de la plus belle des façons, l’attachement des citoyens à leur hôpital Intercommunal Castel/Moissac.

Abonnements à MAC

Logo Moissac au coeur

Madame, Monsieur,

Le site Moissac Au Cœur a entamé sa mue il y a une quinzaine de jours. Certes tout n’est pas encore réglé mais les nouvelles fonctions et les articles de fond que vous attendez chaque jour sont de retour et cela prend forme.

Aujourd’hui nous travaillons sur la liste des abonnements et nous vous invitons a vous inscrire pour recevoir la newsletter que vous pourriez paramétré comme vous le souhaitez.

Merci de votre fidélité.

La rédaction de MAC

 

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog

Rejoignez 4 969 autres abonnés

Aide aux migrants. Le Conseil constitutionnel consacre le « principe de fraternité »

Le Conseil constitutionnel a affirmé vendredi qu’une aide désintéressée au « séjour irrégulier » ne saurait être passible de poursuites, au nom du « principe de fraternité », et a censuré en conséquence des dispositions du Code de l’entrée et du séjour des étrangers.
Cette décision, qui promet de résonner comme un coup de tonnerre dans un contexte politique européen tendu, répond à une demande de Cédric Herrou, devenu le symbole de l’aide aux migrants à la frontière franco-italienne et qui réclamait l’abolition du « délit de solidarité ». Pour la première fois, le Conseil constitutionnel consacre le « principe de fraternité », rappelant que « la devise de la République est « Liberté, Egalité, Fraternité » et que la loi fondamentale se réfère à cet « idéal commun ». Continuer la lecture de Aide aux migrants. Le Conseil constitutionnel consacre le « principe de fraternité »

Moissac, ville des Justes oubliée a présenté son livre «Résistances juives»

François Boulet présente «Résistances juives» à un auditoire attentif. / Photo DDM, René Capel.
François Boulet présente «Résistances juives» à un auditoire attentif. / Photo DDM, René Capel.

C’est à l’office de tourisme que l’association Moissac ville des Justes oubliée que préside Jean-Claude Simon, en présence du président de Terres des Confluences, Bernard Garguy, du maire de Moissac, Jean-Michel Henryot, de nombreux adjoints, de l’ancien maire de Moissac Jean-Paul Nunzi et un public intéressé, a présenté l’ouvrage «Résistances juives».

Ce livre, dont la composition a été dirigée par les historiens au CNRS, Bernard Delpal et Philippe Hanus, reprend toutes les contributions des différents intervenants au colloque de 2016 et a été présenté par l’historien moissagais, François Boulet qui avait assisté au colloque, et a regroupé des historiens qui ont travaillé sur les villes de Dieulefit,Le-Chambon sur Lignon qui, comme Moissac avaient mené des actions pour cacher les enfants juifs. Continuer la lecture de Moissac, ville des Justes oubliée a présenté son livre «Résistances juives»

À cinq mois de son congrès, le PCF entre dans le vif du sujet

Certains signataires avaient déjà paraphé l’un des quatre textes «    alternatifs » proposés lors du congrès de 2016. Julien Jaulin/Hanslucas

Certains signataires avaient déjà paraphé l’un des quatre textes « alternatifs » proposés lors du congrès de 2016. Julien Jaulin/Hanslucas

Après l’adoption par la direction du PCF, début juin, d’un projet de texte d’orientation en vue de son congrès, quatre autres sont en préparation, dont certains ne sont pas sûrs d’obtenir le nombre de signatures requis d’ici la date limite, vendredi.

À cinq mois de l’échéance, le PCF est entré dans une nouvelle phase de préparation de son congrès, que les communistes espèrent « extraordinaire », au vu de leurs difficultés. D’ici vendredi, les textes d’orientation dits « alternatifs » à la « base commune » adoptée par son conseil national début juin (« Le communisme est la question du XXIe siècle ») devront être déposés, paraphés par au moins 300 adhérents. Alors en coulisses, on s’active. Le texte qui obtiendra la majorité du vote des adhérents en octobre marquera l’orientation du congrès, et influencera la composition de la future direction. Plusieurs projets sont sur la table.

Continuer la lecture de À cinq mois de son congrès, le PCF entre dans le vif du sujet

Sécurité Sociale. LREM renonce à supprimer la référence à la Sécu dans la Constitution

Jeudi, 5 Juillet, 2018

Le Premier ministre et le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, ont indiqué jeudi que la référence à la « Sécurité sociale » ne serait finalement pas supprimée d’un des articles de la Constitution, face à l’émoi provoqué, et aux dizaines de milliers de signatures recueillies par

Lors de l’examen du projet de loi constitutionnel en commission à l’Assemblée, un amendement d’Olivier Véran (LREM) a été accepté, mentionnant non plus « les lois de financement de la Sécurité sociale » mais de la « protection » sociale. L’objectif affiché était d' »étendre le champ de la loi de financement en l’étendant à la protection sociale », dans l’optique de couvrir un futur « risque dépendance, conformément au souhait du président de la République » et « la création d’un système universel de retraite ».

Les députés PCF se sont alarmés mardi de ce vote, y voyant une confirmation de la volonté d’en finir avec « l’universalité de la protection sociale à la française ». Ils ont été suivis mercredi par les députés Insoumis, qui ont aussi estimé qu’il serait « dangereux de minorer l’importance de ce changement sémantique, véritable changement de paradigme social ». La CFDT, Force ouvrière et la CGT se sont également opposées à la suppression de cette référence, FO évoquant même « une faute historique » qui « constitutionnaliserait la mort de la Sécu ».

Le Premier ministre Édouard Philippe a assuré jeudi qu' »en aucune façon, il ne s’agit de mettre en cause la Sécurité sociale », après qu’un vote en commission prévoyait de remplacer le terme par celui de « protection sociale » dans la Constitution. « En aucune façon, il ne s’agit de mettre en cause la Sécurité sociale, en aucune façon », a lancé M. Philippe devant le Sénat, en s’engageant à « lever tous les malentendus, toutes les incompréhensions ».

Il s’agit de « refaire la copie afin que ne subsiste pas de malentendu » alors que « l’interprétation faite ne correspond pas à l’intention du législateur », a déclaré le rapporteur général du projet de révision constitutionnelle lors d’une conférence de presse au côté des corapporteurs et porte-parole des groupes LREM et MoDem « Nous ferons en sorte que le terme « protection sociale » figure cependant », a ajouté Richard Ferrand.  M. Véran a précisé jeudi devant la presse la nouvelle formulation: les lois de financement de la Sécurité sociale, « dont les missions seront étendues par des lois organiques à la protection sociale ». Cela permettra de couvrir le sujet de la dépendance, a précisé ce rapporteur général de la commission des Affaires sociales, la protection sociale étant « plus large que la Sécurité sociale ».

Le vote en commission a provoqué « beaucoup d’émotion pour rien », a déploré cet élu LREM de l’Isère (ex-PS), alors que la Sécurité sociale « est mentionnée à d’autres articles de la Constitution ». Il a ainsi reçu des réactions virulentes sur son compte Twitter. Dans un communiqué, les députés PCF se sont félicités jeudi de l’annonce de M. Richard Ferrand mais restent « vigilants ». Selon eux, « les attaques envers la Sécurité sociale se sont multipliées depuis un an et il y a tout à craindre pour son avenir au regard de ce qui a été dit sur les aides sociales ou de ce qui est annoncé sur les retraites ».

L’HUMANITÉ LANCE UNE PÉTITION POUR DÉFENDRE LA SÉCURITÉ SOCIALE: La Sécurité sociale rayée de la Constitution : pour nous c’est NON !

Pour que la Sécurité sociale reste inscrite dans la Constitution

À travers un amendement adopté en catimini, le gouvernement s’apprête à supprimer le droit constitutionnel à une Sécurité sociale pour toutes et tous.
Il prépare ainsi le saccage du financement solidaire de la santé, de la protection sociale et des retraites par répartition.
Les forces d’argent et leurs relais politiques au gouvernement croient tenir leur revanche historique contre le principe d’égalité selon lequel : « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. »

Nous ne laisserons pas faire !
La Sécurité sociale rayée de la Constitution : pour nous c’est NON !

Pétition

Mexique. La gauche au pouvoir avec la victoire historique de Lopez Obrador

 
Andrés Manuel Lopez Obrador a obtenu une large victoire dimanche à l’élection présidentielle mexicaine, offrant un premier succès historique à la gauche, dans un pays confronté à une vague de violences sans précédent. Selon une estimation officielle, l’ancien maire de Mexico obtiendrait entre 53% et 53,8% et des voix, devant le jeune conservateur Ricardo Anaya avec environ 22% des voix, et Jose Antonio Meade, du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), le parti au pouvoir, avec environ 16%. Continuer la lecture de Mexique. La gauche au pouvoir avec la victoire historique de Lopez Obrador

Après la suppression du mot « race » de la Constitution. Et maintenant, un juste partenariat

Par Emmanuel Argo, membre de Chatham House à Londres et de la Société d’Histoire de l’Université d’Oxford (1).

Le contexte politique est absorbé par ce qui est appelé « la crise migratoire ». L’Europe doit sortir d’une impasse qui repose sur les désaccords des membres de l’Union à accueillir des migrants. La France, comme à son habitude, est en équilibre sur cette question : assumer ce qui fait les valeurs universelles de sa République, et tenir compte de partis politiques dont le fonds de commerce est « la peur migratoire » –  cette angoisse à accueillir une « horde noire » de mendiants affamés que l’on dit prête à tout.

Ainsi, après avoir dit qu’il n’est pas question « d’accueillir toute la misère du monde » puisque « la France n’est pas un Eldorado », après avoir rendu visite au défenseur papal des victimes de la pauvreté dans le monde, il fallait trouver l’action symbolique qui puisse concilier deux positions contraires et poursuivre cet exercice d’équilibriste politique.

Continuer la lecture de Après la suppression du mot « race » de la Constitution. Et maintenant, un juste partenariat

Front commun contre la fermeture du lycée agricole in DDM

«Le LPAH vivra, Ulis restera !», ont martelé les manifestants lors de leur déambulation en centre-ville, hier. Ils étaient une centaine environ à s’être réunis devant le lycée agricole et horticole de Moissac pour manifester leur soutien à l’établissement menacé de fermeture. Le cortège, mené par les élus locaux et régionaux, a ensuite pris la direction du centre-ville. Anciens élèves, parents, enseignants, syndicats et personnalités politiques ont gonflé les rangs de ce vaste front commun. Tous s’accordant sur la nécessité de maintenir l’enseignement agricole dans la cité uvale. «Nous nous battrons bec et ongles pour que l’offre scolaire du lycée soit maintenue et même développée !», s’est ému Jean-Michel Henryot, maire de Moissac, à l’initiative de cette manifestation.

Et bien que la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) ait annoncé, la semaine dernière, que la rentrée prochaine aurait bien lieu au LPAH, l’avenir de l’établissement reste tout de même en pointillé.

Continuer la lecture de Front commun contre la fermeture du lycée agricole in DDM