Nous sommes nombreux à emprunter chaque jour le chemin de Merlanes, non pour y cueillir des champignons dans les bois adjacents réputés pour cela, mais bien pour nous rendre à, nos occupations habituelles. Nombreux aussi à nous interroger sur l’attitude éhontée d’artisans et entrepreneurs, voire de particuliers qui ont transformé un terrain vague en vaste déchetterie de matériaux à l’angle de la route de Gandalou et dudit chemin. Chaque jour je vois l’évolution catastrophique de cette décharge à ciel ouvert avec le ballet des camions et camionnettes qui se déversent ici!
Et nous ne parlons pas ici de la dégradation continue de la route…
Là, sur une surface avoisinant les 2000 m2, des tas de briques, bétons, fers et plastiques s’amoncellent, poussés, arasés de temps en temps par un tractopelle peu scrupuleux de connaitre la nature des déchets qui dégringolent sur une pente de 5 à 6 mètres écrasant la végétation des lieux. Or depuis mars 2003, il existe un plan départemental d’élimination des déchets ménagers et autres (dont les déchets inertes issus du BTP) dont la mise en application est visible chaque jour, sauf en ce lieu…. Depuis 2017, un syndicat gère ces déchets et une réglementation plus contraignante a été mise en place sauf en ce lieu… Mieux encore, un plan BTP départemental existe depuis 2004 sauf en ce lieu…
Il est temps de faire appliquer les lois et de nettoyer, faire nettoyer cette verrue dangereuse qui comprend un nombre effarant de conduits en fibrociment cassés, de plaques de toit, bref toutes sortes de déchets amiantés dont les fibres mortelles volent aux 4 vents en ces temps de sécheresse.
La dangerosité des matériaux entreposés rejoint celle des fers à béton pointant vers le ciel, des masses de plastiques et des bidons encore remplis de produits de peinture et autre solvant qui sont recouverts sans discernement. L’ensemble à en croire le panneau clouté sur un arbre à l’entrée est censé être aplanit pour permettre la construction d’une ou plusieurs maisons.
Malhonnête et criminel si de tels projets voient le jour en l’état des choses. Il est temps que les autorités publiques, la mairie, la préfecture s’emparent de ce dossier et y trouve une solution réglementaire. Il ne peut y avoir de déchetterie sauvage, nos impôts en sont le garant et notre devoir citoyen est de le rappeler à nos édiles. Que chacun prenne ses responsabilités et notre quartier de Gandalou retrouvera un écrin de verdure salutaire.
Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section PCF Castel/Moissac/Pays de Serres
En savoir plus sur Moissac Au Coeur
Subscribe to get the latest posts sent to your email.