Honoraires ou salaires médicaux ? in « Les Echos »

Service de medecine generale. Julie, jeune femme medecin generaliste.

Le médecin n’est plus libéral au sens propre du terme. – Marta Nascimento/REA 

 

LE CERCLE/POINT DE VUE – Autrefois libéral, le médecin est devenu aujourd’hui un salarié déguisé. Partant de ce constant, Guy Vallancien, membre de l’Académie de médecine, propose que les généralistes soient payés en salaire.

Le débat n’est pas récent, mais l’attrait des jeunes médecins pour le salariat, associé à l’inflation de prescriptions d’actes inutiles doivent nous amener à réviser nos vieux concepts reposant sur la sacro-sainte notion de médecine libérale. Avant l’émergence des organismes de solidarité, la médecine reposait sur le trio : liberté d’installation, de prescription et de paiement direct.

Continuer la lecture de Honoraires ou salaires médicaux ? in « Les Echos »

Obsèques du camarade Mohamed HITACHE (AYACHE) – Hommages du PADS et de Cahiers communistes

Obsèques du camarade Mohamed HITACHE (AYACHE) - Hommages du PADS et de Cahiers communistes

Obsèques de Mohamed Hitache, militant communiste en France, Communiqué du PADS, 4 mars 2019

A la mémoire de notre camarade Hitache Mohamed militant du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme, parti des communistes algériens

L’inhumation de Momo, mort dans des circonstances tragiques des suites de l’incendie accidentel de sa demeure, a eu lieu ce lundi 4 mars au cimetière départemental de la Courneuve à Paris. Près d’une centaine de personnes dont de nombreux camarades ont assisté à la cérémonie.

Notre camarade Mohamed a immigré en France très jeune et très jeune il a adhéré au mouvement de la jeunesse communiste de France avant de rejoindre le Parti de l’Avant-Garde Socialiste, il fut parmi ceux qui se sont dressés contre les positions sociales-démocrates adoptées par une partie de sa direction pour se ranger aux côtés des dirigeants et des militants de base pour constituer le Parti de la Démocratie et du Socialisme et pour le maintien des idées communistes sur la base du marxisme-léninisme. Il participait à toutes les activités du parti dans la région parisienne où il était connu de nombreux sympathisants et travailleurs.
C’est une perte tragique pour notre parti. Elle nous affecte toutes et tous qui sommes ses camarades de combat. Nous poursuivons ce combat pour renforcer nos rangs et servir la classe ouvrière de notre pays et l’internationalisme prolétarien.
Nous présentons nos sincères condoléances et notre solidarité à toute sa famille et ses proches.

Communiqué du PADS

4 mars 2019

HOMMAGE, AU NOM DE L’ASSOCIATION DES CAHIERS COMMUNISTES, Mohamed AYACHE-HITACHE, notre camarade.

Celle ou celui qui a manifesté un jour à Paris, de Bastille à République, de République à Nation a évidemment croisé son chemin, toujours le béret et l’étoile rouge, les couleurs de la cgt, tout cela mâtiné de sourires, d’embrassades, d’accolades des plus fraternelles, parfois sous les lacrymogènes.

A la fête de l’Huma, il faisait le tour des stands, celui de ses amis, de ses frères et camarades de combat.

Il trinquait, nous trinquions, de Saint-Quentin à Paris 15 et dans la Haute-Saône, le béret étoilé de Mohamed dans les allées, un repère. En camarades, nous refaisions un monde de paix, de fraternité. Le lundi, nous remettions les pieds dans celui de tous les jours, la lutte continuait de plus belle.

Mohamed, c’est le jeune communiste, le JC, c’est important ces deux lettres car elles portent un engagement de jeunesse, non un sacrifice mais une adhésion à une cause qui exigera beaucoup et qui apportera tant, une richesse sans pareille. JC, à la Courneuve, une fidélité au 9.3., de Blanc-Mesnil à Bobigny en passant par Dugny.

Communiste, c’est un mot aussi joli que camarade, il en est indissociable.

Pour avoir emprunté ce chemin-là, un militant révolutionnaire s’est construit, avec et bien sûr, les tâtonnements que cela suppose, les trahisons de plus faibles, la résistance des plus forts, tu étais dans les plus forts.

Mohamed, le regard pétillant, la colère dès que la patrie était salie, son pays, sa vie passait par son Algérie, cette éruption lorsqu’il découvrit un stand «d’indépendantistes kabyles » dans sa , notre, fête, ces idiots utiles financés par Tel-Aviv. Tu avais raison, totalement raison, Mohamed, vive l’Algérie libre, indépendante et socialiste. Tu portais la mémoire de Fernand Iveton, Maurice Audin et tant des nôtres, celles et ceux de Sétif, de Charonne, celles et ceux de la torture détenus et assassinés à Barberousse.

Mohamed, nous pensons aux tiens, tes proches, celles et ceux qui partageaient ta vie, celles et ceux qui faisaient ta vie, nous sommes fiers d’avoir été de ceux-là.

Nous devons nous dire au revoir, laissons les derniers mots au poète, à Paul Eluard :

«Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure

Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre

Tu rêvais d’être libre et je te continue.»

Une menace fantôme plane-t-elle sur les écoles bilingues ? in DDM

Au tableau, Christophe Larrocan donne un cours de maths aux élèves de CP, le tout en occitan./ Photo DDM, A.T.
Au tableau, Christophe Larrocan donne un cours de maths aux élèves de CP, le tout en occitan./ Photo DDM, A.T.

 

Publié le , mis à jour

Dans la classe du professeur Larrocan, une quinzaine d’élèves de CP apprennent à compter. «Siès mai quatre egal ? Dètz». À compter oui, mais en occitan.

Alors que la pratique des langues régionales se fait de plus en plus rare et tend à se perdre avec le temps, l’école élémentaire du Sarlac, à Moissac, a choisi d’aller à l’encontre de cette fatalité. Il y a trois ans, le groupe scolaire a décidé de proposer un enseignement bilingue français-occitan.

Un choix audacieux quand on sait que de nombreuses associations tirent actuellement la sonnette d’alarme. Et pour cause, l’avenir de ce patrimoine culturel pourrait notamment être menacé par la prochaine réforme du lycée prévue pour 2021. Conscient du danger que cela pourrait représenter, quelques milliers de personnes se sont d’ailleurs rassemblées le 17 février dernier à Toulouse, à l’occasion d’une grande manifestation pour défendre l’occitan.

Continuer la lecture de Une menace fantôme plane-t-elle sur les écoles bilingues ? in DDM

la Réponse de Bourdelle aux Menaces et à la réforme Blanquer (Video + paroles)

Lors de la journée portes-ouvertes des lycées A. Bourdelle à Montauban (82), les enseignants accompagnés de parents d’élèves et d’élèves ont chanté sur l’air  » A nos souvenir » des 3 cafés gourmands avec des paroles écrites par un collègue en lien avec la réforme Blanquer.

 

Avec les paroles….

Comment puis-je accepter
Qu’on détruise mon métier
Qu’on casse ce qui fonctionne
Et qu’on nous abandonne
Pourrai-je encore faire cours
Entre deux contrôles blancs
Evaluer tous les jours
36 adolescents
Oublier qu’on est seuls
Et qu’on n’a pas d’airbags
Que même dans un linceul
Il n’faut pas faire de vagues
On parle de bienveillance
Quand on nous met au pas
Alors cette gouvernance
Ben nous on en veut pas
Acheter ses diplômes
Pour pouvoir travailler
C’est l’but de la réforme
Si on la laisse passer 
 (silence)
Moins d’heures d’économie
De maths de biologie
C’est tout c’que t’as trouvé
Pour mieux nous dégraisser
Vous m’trouvez un peu con
N’aimez pas ma chanson
Parce que moi mon métier
C’est pas juste d’évaluer
Les promesses d’autonomie
Ne sont que des balivernes
Pour ceux qui nous gouvernent
C’est par économie
C’est une aberration, 
Mais moi l’Education, 
Je l’aime à en mourir, 
Pour le meilleur et pour le pire
Et si on continue
A faire des économies,
Bientôt on sera tout nus
Mais branchés en Wifi
Enterrez-nous vivants
Baîllonnés impuissants 
Mais prenez soin avant
D’marquer tous les absents
On veut des options multiples
De l’allemand et du latin
Bien sûr que c’est possible
Avant on y arrivait bien
Un même bac pour tout l’monde
Pas des diplômes maison
L' »école de la confiance »
N’est que sa trahison
C’est pire que le bac,
Le contrôle toute l’année,
On fait des exams en vrac
sans les anonymer
Plus de sections euro,
Mais tout en numérique
Faut aller dans l’privé
Pour faire art ou musique,
La relève n’est pas là
On r’crute sur Pôle emploi
Mais y’a plus d’candidats
Pour un métier comme ça
Tu dis qu’on est trop gâtés
Mais de nous tu veux profiter
Et nous rogner nos retraites
Ca va t’amener à la défaite
Ecoutez cette rengaine
Elle est juste inhumaine
J’en suis sûr j’en suis fier
Je n’veux pas du lycée Blanquer
Egalité, au revoir
Plantée sur Parcoursup
Jean-Mi, donne-nous d’l’espoir
Plutôt qu’ ce jeu de dupes…

Evaluations, réformes : Le ministère menace les enseignants  

« Vous veillerez à apprécier le comportement de chacun des professeurs concernés ». Dans une lettre adressée aux recteurs et aux Dasen le 8 mars, le ministère de l’éducation nationale hausse le ton et menace clairement les enseignants qui refuseraient de faire passer les évaluations nationales ou d’en donner les résultats. Parallèlement, des enseignants qui notent 20/20 des contrôles sont aussi menacés par des chefs d’établissement.  Alors que les syndicats appellent à des mobilisations tout au long du mois de mars pour obtenir une revalorisation et un report des réformes, le ministère semble décidé d’aller à l’affrontement.

« Apprécier le comportement de chacun des professeurs »

 La lettre envoyée aux Dasen et aux recteurs par Edouard Geffray, directeur général des relations humaines du ministère de l’éducation nationale, menace clairement les enseignants n’ayant pas fait passer les évaluations de Cp, Ce1 et 6ème ou qui ne donnent pas les résultats.

Le DRH de l’éducation nationale rappelle l’article 2 du décret 90-680 du 1er aout 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles et l’article 2 du décret 2014-940 du 20 aout 2014 pour les enseignants du second degré. Pour lui « la participation aux évaluations des élèves relève des obligations de service des enseignants. Dans ces conditions, le refus de procéder à l’évaluation des élèves constitue une faute professionnelle ». E Geffray conclue en appelant les recteurs  » à apprécier le comportement de chacun des professeurs concernés et le respect de la procédure disciplinaire prévue ».

L’avertissement des syndicats

Ce subit durcissement de la position ministérielle, alors que le problème existe depuis des mois, est certainement à prendre au sérieux. C’est que les évaluations suscitent une résistance très forte. Le 14 janvier, une large intersyndicale du premier degré (Snuipp Fsu, le Se Unsa, le Sgen Cfdt, Sud, FO et la CGT) a écrit à JM Blanquer pour signaler les problèmes posés par ces évaluations.

 » Enquêtes et témoignages montrent que ces évaluations sont inadaptées aux jeunes élèves de CP et sont facteur de stress. Les consignes officielles de passation, source de confusion et de difficultés, ont dû être adaptées le plus souvent par les personnels. De fait, les résultats ne peuvent être considérés comme fiables et ne sont donc d’aucune aide aux enseignants sur les acquis des élèves. La saisie extrêmement chronophage ainsi que la dépossession de l’analyse des résultats n’ont fait qu’accentuer le malaise ressenti par les enseignants, réduits à de simples exécutants de tâches subalternes », expliquent les syndicats au ministre.

 » La manière de mener les évaluations standardisées montre une grande confusion sur les objectifs des différentes formes d’évaluation dans et du système éducatif. Ce qui nourrit des inquiétudes quant aux visées du ministère dans l’évaluation des établissements », écrivent les syndicats.

S’agissant des évaluations de février, les syndicats mettaient en garde le ministre.  » Si l’objectif est d’évaluer le système éducatif, nous disposons déjà de beaucoup d’évaluations nationales et internationales et des évaluations sur échantillon sont suffisantes, nul besoin donc de les généraliser… A moins qu’il ne s’agisse d’utiliser ces évaluations pour imposer des pratiques, réduire la liberté pédagogique, pourtant nécessaire à l’efficacité d’enseignements adaptés aux besoins des élèves, voire  pour évaluer le travail des enseignants au travers des résultats des élèves. Le ministère assure qu’il n’en est rien, il est permis d’en douter », disent de façon unanime les syndicats.

Et ils réagissaient aux premières pressions.  » Les premières pressions exercées par les corps d’inspection pour imposer telle méthode de lecture, l’usage d’un manuel, ou promouvoir des partis pris faisant fi de l’ensemble des résultats de la recherche n’ont qu’un but : imposer une idéologie pédagogique et mettre au pas les enseignants ». Les six syndicats demandaient l’abandon des évaluations.

Dans sa réponse, le ministre contestait toutes les critiques et estimaient que les évaluations ne posent pas de problème ni pour la passation, ni sur leur utilité et finalité. Du déni exprimé le 16 janvier on passe maintenant à une nouvelle étape.

Pressions sur des professeurs de lycée

Les enseignants des écoles et des collèges ne sont pas seuls à subir ces pressions. Des professeurs des lycées qui utilisent le 20/20 comme arme pour protester contre la réforme du lycée sont aussi menacés. Au lycée J Verne de Nantes, les enseignants viennent de recevoir une lettre de leur proviseur les mettant en demeure de rectifier rapidement « ce qui relève de la faute professionnelle et potentiellement du délit ». Car le proviseur est allé puiser dans le code pénal estimant que les bulletins portant ces notes sont des faux. « Les enseignants qui persisteront devront assumer seuls leurs responsabilités le cas échéant devant les juridictions compétentes », écrit le proviseur.

« Depuis une semaine c’est la panique au rectorat à cause de Parcoursup », nous a dit Benoit Picherit, responsable du Snes dans un autre lycée nantais où un professeur sur trois a saisi un devoir noté 20/20 pour tous les élèves. « Ce qui pose problème au rectorat c’est que Parcoursup clot les voeux le 14 mars et la saisie le 3 avril. Plusieurs dizaines de lycées ont ainsi attribué des 20/20 aux élèves ce qui rend Parcoursup inutilisable. Au lycée Balzac de Mitry Mory (77) une quarantaine d’enseignants ont attribué une note trimestrielle de 20/20 à des élèves de seconde. Ils veulent empêcher la sélection opérée pour les spécialités de 1ère et assurer la promesse ministérielle du libre choix.

Le précédent de 2011…

Ce n’est pas la première fois que des enseignants défient le ministère et que celui ci menace. En 2008, X Darcos avait rencontré une vive résistance des « désobéisseurs » quand il avait voulu forcer une évolution rétrograde de l’école primaire.  En 2011, L. Chatel avait aussi menacé des enseignants qui refusaient déjà les évaluations nationales voulues par son directeur de l’enseignement, JM Blanquer.

Dans ces deux cas, les ministres ont sanctionné des enseignants. Ils ont ainsi peut-être répondu a un appel d’autorité qui existe bien dans le pays . Et ils se sont fait plaisir. Mais ils ont vite perçu les limites de cette politique. Les sanctions n’ont rien changé sur le terrain au contraire si ce n’est renforcer et durcir la solidarité des enseignants envers les victimes de la répression. Tout simplement parce que les enseignants « désobéisseurs » étaient trop nombreux pour pouvoir être sanctionnés. Presque 10 ans après les faits, le ministère n’est toujours pas capable d’imposer ses fichiers élèves à toutes les écoles. Il a trainé durant des années une opposition sourde mais très active et un sentiment de méfiance généralisé envers le ministère et la hiérarchie. Sentiment que le baromètre Unsa et aussi Talis (Ocde) ont suffisamment pointé. Parler d’école de la confiance ou user du bâton, il faut choisir…

François Jarraud

La lettre ministérielle

L’intersyndicale

En 2011 déjà…

Et en 2008

La promesse du libre choix

 

 

Le 16 mars, rassemblons-nous autour de dix propositions pour la France

Macron et son gouvernement tentent de détourner la colère populaire avec le « grand débat national ». Le PCF agit pour déjouer cette manipulation et favoriser les échanges citoyens avec les Cahiers de l’espoir. Les 10 principales propositions qui en émaneront seront remises au président et au gouvernement le 16 mars. Rassemblons-nous massivement ce jour-là pour les leur porter. Inscrivez-vous ici à l’événement

Confronté à une crise sociale et politique sans précédent depuis longtemps, le Président de la République et son gouvernement tentent de détourner la colère populaire avec l’organisation du « grand débat national ». Tous les sondages en font foi : les Français ne sont pas dupes. Si nombre d’entre eux en profitent pour prendre la parole, ils comprennent aussi que l’opération gouvernementale consiste à redonner la main au monarque élyséen, à diviser le pays, à rassembler l’électorat de droite contre une révolte sociale qui se poursuit, à préparer ce faisant les élections européennes du printemps prochain.

Au-delà du Macron-show quasi-hebdomadaire, relayé jusqu’à la nausée par les chaînes d’information en continu, le pouvoir espère de toute évidence escamoter les attentes qui montent majoritairement de la société. Quelques décrets, des projets de loi, voire un référendum, telles sont les réponses qui se cherchent en haut lieu. Continuer la lecture de Le 16 mars, rassemblons-nous autour de dix propositions pour la France

Une proposition de loi contre la liberté de manifester (communiqué)

Communiqué commun signé par plus de 50 organisations

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester. Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, confier aux préfets le pouvoir d’interdire à une personne de manifester, y compris sans qu’elle ait connaissance de l’interdiction prononcée et donc sans recours effectif possible, faire d’un visage en partie couvert un délit,  voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain. C’est pourquoi nous appelons solennellement le gouvernement et le Parlement à abandonner ces mesures qui violent les principes les plus fondamentaux d’un Etat de droit.

Paris, le 7 mars 2019

Télécharger le communiqué au format PDF

Liste des organisations signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Action non-violente COP21 (ANV-COP21) ; Alternatiba ; Amnesty international France ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; CCFD-Terre solidaire ; Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid) ; Collectif d’avocats antirépression ; Comité la Vérité pour Adama ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Droit au logement (DAL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s (Fasti) ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Féministes contre le cyber harcèlement ; Fondation Copernic ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH)  ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Osez le féminisme ! ; Oxfam France ; Réseau Sortir du nucléaire ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union nationale lycéenne syndicale et démocratique (UNL-SD).

Journée internationale pour les droits des femmes. « Notre quotidien est une guerre sociale »

Au lendemain de l’acte VIII, le 6 janvier 2019, à Toulouse. F. Scheider/Hans Lucas.com Pour la pr emière fois de sa vie, à 45 ans, Véronique s’est engagée dans un mouvement social. G. Rivière

Au lendemain de l’acte VIII, le 6 janvier 2019, à Toulouse. F. Scheider/Hans Lucas.com Pour la pr emière fois de sa vie, à 45 ans, Véronique s’est engagée dans un mouvement social. G. Rivière

Pour la première fois, des femmes gilets jaunes, ultra-précaires, manifesteront vendredi et samedi dans plusieurs villes de France pour porter haut et fort leurs revendications féministes.

Elles étaient les oubliées, elles deviennent les visages des luttes sociales. Aujourd’hui et demain, des femmes gilets jaunes, avec des organisations féministes et la CGT, vont arpenter les rues au rythme de « Femmes précaires, femmes en guerre ! »

Elles se réunissent en assemblée générale tous les lundis à la bourse du travail de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Une cinquantaine de personnes ont afflué lundi depuis Paris et sa banlieue. Continuer la lecture de Journée internationale pour les droits des femmes. « Notre quotidien est une guerre sociale »