«Un dictateur, c’est un bon père de famille»: les leçons du maître Benedetti ( Episode II et Suite sur Slate.fr)

[Épisode 2] Désigner les ennemis et glorifier les hommes forts protecteurs de la nation, c’est le programme qui sert à forger le mental des troupes du camp d’été de Jeune Nation.

Le leader nazi Adolf Hitler avec le général Francisco Franco, dictateur espagnol, à la gare de Hendaye le 23 octobre 1940. | AFP
Le leader nazi Adolf Hitler avec le général Francisco Franco, dictateur espagnol, à la gare de Hendaye le 23 octobre 1940. | AFP

Tous les étés, des nationalistes organisent leurs camps sur le modèle du scoutisme. Retrouvez «Mort aux Juifs»: infiltration dans un camp d’été fasciste (dans le 82) in Slate» pour revivre les premières journées de labeur des membres du groupe identitaire Jeune Nation et «Maréchal nous voilà, l’endoctrinement en chantant» pour vous familariser avec les rituels qui y sont pratiqués.

Les petits soldats regagnent leurs tentes aux alentours de minuit. Après une journée éreintante physiquement, baladés entre les ordres, les tâches ingrates, les séances de sport, les discours politiques et les veillées, les corps rompus n’arrivent pas à trouver un sommeil vraiment réparateur. Toutes les heures, des binômes se relaient pour une balade nocturne afin d’inspecter les alentours du site. Le parcours est précis. Les uns remplacent les autres au pied de la bougie qui éclaire la croix celtique. Après s’être assurés de leur vigueur, ils montent la colline sans faire de bruit. Ils longent les barrières qui bordent la prairie avant de s’approcher de l’orée de la forêt. Puis retournent…………

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