Réforme Blanquer : lycée modulaire et bac local

SNES-FSU le mercredi 28 février 2018

Le tirage au sort des lycéens dans APB aura été le prétexte pour Parcoursup, lequel a été instrumentalisé pour réformer le bac, qui justifie à son tour une réforme supprimant les séries générales.

Le projet de baccalauréat va dans le sens d’une complexification de l’examen et en fait un diplôme d’établissement : 10 % de pur contrôle continu, 30 % de partiels façon « bacs blancs ». Les 60 % restants sont pour l’épreuve anticipée de français, les deux enseignements de spécialité, la philosophie et l’oral. Au lieu d’une dizaine de jours consacrés à la passation en juin en Terminale, il y aura des partiels en Première et en Terminale, plus des épreuves écrites en mai, et une dizaine de jours consacrés à l’oral et à la Philosophie en juin, en Terminale.

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Discriminations. Le travail, un haut lieu de harcèlement

Manifestation à Paris, le 27 janvier, pour protester contre la culture du viol, le patriarcat et le harcèlement sexuel. Edouard Richard/Hans Lucas

Manifestation à Paris, le 27 janvier, pour protester contre la culture du viol, le patriarcat et le harcèlement sexuel. Edouard Richard/Hans Lucas

Une femme sur trois a déjà été confrontée à une situation de harcèlement ou d’agression sexuels sur le lieu de travail, selon une étude Ifop rendue publique hier.

Depuis l’éclatement de l’affaire Weinstein, le 5 octobre 2016, et l’immense vague de témoignages sur les réseaux sociaux qu’elle a provoquée, notamment via les hashtags tels #BalanceTonPorc ou #MeToo, une toute première étude sur le harcèlement sexuel au travail a été rendue publique, hier, par l’Ifop pour le compte du site VieHealthy.com. Le constat est sans appel : l’ampleur du phénomène dans le monde du travail n’a rien à envier à celui constaté dans l’espace public. 32 %, presque une femme sur trois, indique avoir été victime au moins une fois de harcèlement sexuel, voire d’agression sexuelle au cours de sa carrière.

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Réforme de la SNCF, les ordonnances ont la vie duraille mais ne sont pas sans recours

Tribune des Travailleurs

Après avoir usé d’ordonnances pour imposer la réforme du code du travail, le gouvernement en abuse pour et le . Est-ce bien réglo et quels recours pour les parlementaires, les salariés et les syndicats ?

Certes gouverner par ordonnance est une façon de contourner le débat démocratique et d’accélérer les réformes. Mais du point de vue du droit ce n’est pas illégal ni anticonstitutionnel surtout de la part d’un régime présidentiel. Dans le même temps les élus du peuple (députés et sénateurs) ne sont pas sans « défense-recours », les syndicats et les salariés non plus sur le terrain et sur le tapis judiciaire.
Le recours aux ordonnances
Puisqu’on a évoqué la Constitution, il faut savoir que son   permet le recours aux ordonnances.
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Non au bâillon sur l’information sociale ! (SNJ-CGT et SNJ)

Nous reproduisons ci-dessous un communiqué du SNJ-CGT et du SNJ en soutien à deux journalistes de L’Humanité et L’Humanité Dimanche, mis en examen pour « diffamation » suite à leur enquête révélant « un cas de discrimination syndicale au sein du groupe spécialisé dans le recyclage Paprec ». Une mise en examen qui s’inscrit dans les « poursuites-bâillons » que nous avons dénoncées à l’occasion des poursuites en diffamation lancées par le groupe Bolloré à l’encontre de plusieurs journalistes, en co-signant la tribune « Face aux poursuites-bâillons de Bolloré : nous ne nous tairons pas ! ». (Acrimed)

Le SNJ-CGT et le SNJ, organisations syndicales représentatives des journalistes de la Société Nouvelle du Journal l’Humanité (SNJH), apportent leur soutien à , nos deux collègues de L’Humanité et de L’Humanité Dimanche qui ont été mis en examen personnellement après avoir fait leur travail d’enquête et de révélation sociale au coeur de la vocation historique de nos titres.

Pour avoir relaté, témoignages et preuves à l’appui, un cas de discrimination syndicale au sein du groupe spécialisé dans le recyclage Paprec, ils ont été entendus le 20 février par un juge d’instruction avant d’être automatiquement mis en examen pour « diffamation ». Comme l’illustraient déjà leurs auditions devant les enquêteurs de la police judiciaire au mois de décembre, leurs articles ne sont pas attaqués sur une formule ou une autre, mais bien sur de nombreux passages entiers. Ce qui signifie que, malgré les pièces mises en lumière par nos collègues, l’entreprise entend les censurer ou les réduire au silence. Au passage, elle tente d’obtenir par le biais judiciaire des éléments sur leurs sources.

Dans un contexte marqué par des atteintes sans précédent à la liberté d’informer – censure de Challenges prononcée par le tribunal de commerce de Paris au nom du secret des affaires, procédures engagées contre plusieurs médias par le groupe Bolloré et ses filiales, ordonnance prise par la présidente du tribunal de Metz qui sert à identifier une des sources ayant permis de révéler les Luxleaks, etc. –, les organisations syndicales représentant les journalistes de l’Humanité, SNJ-CGT et SNJ, s’alarment de cette nouvelle instrumentalisation de la justice.

C’est à une procédure bâillon que nos deux collègues et, par extension, tous les journalistes de nos titres, sont confrontés aujourd’hui. La manoeuvre vise à nous empêcher de réaliser une part essentielle de notre travail d’information sur les conflits sociaux et les luttes syndicales dans les entreprises. Elle doit donc être déjouée. Nous ne comptons pas nous laisser intimider, et nous continuerons à défendre la liberté d’informer, même sur les événements qui se déroulent derrière les murs des entreprises…

Saint-Denis, le 22 février 2018

Mobilisation. Les fonctionnaires prêts à partager leur grève

Le 10 octobre 2017, à Lyon, des milliers de fonctionnaires manifestaient contre les mesures du gouvernement. Stéphane Audras/REA

Le 10 octobre 2017, à Lyon, des milliers de fonctionnaires manifestaient contre les mesures du gouvernement. Stéphane Audras/REA

Dans la perspective d’une journée d’action commune avec les cheminots, le 22 mars, les agents publics leur tendent la main en réaffirmant leurs propres revendications.

A u moment où la tension sociale se cristallise autour du conflit en gestation entre cheminots et gouvernement, les fonctionnaires se rappellent au bon souvenir de ce dernier. Les agents de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux étaient les premiers sur la ligne de départ pour faire du 22 mars une journée de grève et de manifestations. Ils ont été imités depuis par les cheminots, avec l’appel à se saisir de cette journée lancé par la CGT et repris par SUD rail et l’Unsa ferroviaire, avant la réunion de l’intersyndicale de la SNCF hier soir (lire page suivante).

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Ce que cache le discours de Macron sur le taux de fécondité des femmes en Afrique

 Réponse d’un burkinabé à Macron

Le président Macron avait déclaré en 2017 qu’il ne sert à rien « de dépenser des milliards d’euros » dans « des pays qui ont encore sept à huit enfants par femme ». Il a remis cette allégation généralisante et nauséabonde lors de son déplacement à Ouagadougou. En disant cela, il participe à une campagne idéologique visant à accréditer le fait que l’Afrique ne s’en sort pas à cause de sa démographie et de manière sous-jacente qu’elle constituerait une bombe migratoire. Continuer la lecture de Ce que cache le discours de Macron sur le taux de fécondité des femmes en Afrique

Gladys et Yves cheminent main dans la main depuis 70 ans

NDLR de MAC et section PCF de Castel/Moissac: Honneur à nos camarades paysans engagés dans les luttes et les combats pour l’agriculture et le monde paysan comme pour une meilleure société depuis si longtemps.

 70 ans séparent ces deux photos.../ Photo DDM

70 ans séparent ces deux photos…/ Photo DDM

Gladys et Yves Bru ont fêté ce 11 février leurs noces de platine : 70 ans de mariage !

Yves est né en 1922, enfant unique, et Gladys née en 1928 issue d’une famille de cinq enfants. Ils se sont mariés le 7 février 1948.

Ils ont su s’engager sur toute une vie, cultiver et faire grandir leur amour.

De leur amour, sont nés quatre enfants : Josette, Alain, Bernard et Danièle, qui à leurs tours leur ont donné huit petits-enfants et sept arrières petits-enfants. Gladys et Yves ont travaillé sans relâche entre vignes, vergers, bois et animaux mais, ils ont quand même trouvé le temps de se reposer et de s’aimer.

Ils se sont occupés de leur foyer et de leur famille, ils se sont amusés comme des fous, ont partagé des joies, des réussites et des petites déceptions aussi, ils se sont parfois chicanés et ont eu plaisir à se réconcilier.

Autrement dit : ils sont faits l’un pour l’autre, preuve en est, cela dure depuis plus de 70 ans.

C’est entouré de toute leur famille pleine de joie qu’ils ont savouré le bonheur d’être réunis à et fêté leur anniversaire de mariage.

Nous souhaitons à Gladys et Yves encore de longues années côte à côte et tous nos vœux de bonheur.

DDM

La taxe contre le risque inondation coûtera 3 à 4 euros pour de nombreux Tarn-et-Garonnais in DDM

Depuis le 1er janvier, c'est aux intercommunalités d'assumer la compétence Gémapi./Photo DDM, archives
Depuis le 1er janvier, c’est aux intercommunalités d’assumer la compétence Gémapi./Photo DDM, archives

La compétence gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations – et son financement – incombe désormais aux intercommunalités. Sur le territoire la communauté de communes Terres des confluences, autour de Castelsarrasin-Moissac en Tarn-et-Garonne, la taxe Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations) devrait s’élever à 3 ou 4 euros par foyer fiscal.

Se prémunir du risque inondation. Un enjeu essentiel sur le territoire Terres de confluences qui concentre six bassins-versants. Pour éviter le risque, il faut donc gérer au mieux les milieux aquatiques. Et pour mener à bien ces deux missions, il faut des financements.

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«Sans aides, comment permettre la conversion au bio ?»

Annie Le Goff pense que la «  botte secrète   » du chef de l’État en matière de bio a toutes les chances de se résumer à du « pas grand-chose ». Thierry Pasquet/Signatures

Annie Le Goff pense que la « botte secrète » du chef de l’État en matière de bio a toutes les chances de se résumer à du « pas grand-chose ». Thierry Pasquet/Signatures
Le président de la République promet un plan pour le bio. Les acteurs de la filière observent cette « opération séduction » avec scepticisme et pointent les incohérences de ce gouvernement qui, il y a quelques mois, décidait de supprimer les aides au maintien de l’agriculture biologique.
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