NDDL. Le PCF 56 salue la décision du gouvernement

Communiqué du PCF du Morbihan.

Les communistes du Morbihan ont régulièrement fait connaitre leur opposition au projet d’aéroport de Notre Dame Des Landes. La décision du gouvernement d’abandonner celui-ci va donc dans le bon sens.

Cette décision correspond aux conclusions que la commission d’enquête a rendues publiques en décembre 2017 qui remettaient en cause certaines approximations du dossier initial.

À ce sujet, on peut souligner que bien des éléments de l’enquête n’ont pas pu, de fait, être portés à la connaissance des un-es et des autres au moment du référendum limité au seul périmètre départemental. Le choix des votant-es aurait peut-être été alors différent. La démocratie suppose la transparence et la bonne connaissance partagée et sincère d’un sujet quand il est soumis àapprobation.

Les communistes du Morbihan saluent tous ceux et celles qui se sont mobilisés contre ce projet destructeur d’aéroport. Ils continueront à s’impliquer dans ce dossier à l’aune de la société que nous voulons, respectueuse des hommes et de l’environnement, une société où le vivre ensemble l’emporte sur le capitalisme : le marché mondialisé, la concurrence et le profit.

Reste maintenant pour Macron-Philippe, le dossier « épineux » de la ZAD.

Là aussi, la raison, l’intelligence, la tolérance doivent prévaloir avant toute décision.

Les Zadistes et les autres habitants de la ZAD, pendant toutes ces années, ont su monter que des choix de société plus respectueux de l’environnement, de la qualité de notre alimentation, de l’écologie, de l’organisation des territoires, d’une agriculture adaptée au bocage étaient parfaitement légitimes et réalisables.

Un compromis doit être trouvé pour que ces choix de société, ces expérimentations sociales, environnementales et agricoles trouvent leur place dans un projet concerté avec les autres acteurs du territoire.

Si d’aventure, le gouvernement faisait le choix de l’affrontement en dehors de toute négociation, ce serait une grave erreur.

Le PCF 56 sera aux côtés de celles et ceux qui contestent « l’aéroport et son monde », et appelle à participer au rassemblement du 10 février à NDDL pour fêter l’abandon du projet et préparer l’avenir de la ZAD.

Un nouveau groupe au conseil régional: déclaration des élu.e.s communistes et apparentés

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Le 22 décembre 2017, un nouveau groupe a été déposé au conseil régional Occitanie. Les élu-e-s communistes et apparenté ont décidé d’y participer. Des désaccords de fonctionnement et de posture politique notamment au regard du positionnement dans la majorité régionale étaient devenus trop importants avec les 4 élu-e-s se reconnaissant nationalement de la « France Insoumise ». Des contacts restant en cours … Nous restons disponibles pour porter toutes propositions positives dans l’intérêt des populations.

Le groupe s’intitule :

Nouveau Monde
En commun : les élu-e-s écologistes, communistes, occitanistes, catalanistes et citoyens.nes

Il est co-présidé par Véronique Vinet (EELV) et Nicolas Cossange (PCF). Voici le texte de déclaration politique:

« Depuis le début de la mandature, nous avons incarné avec constance et détermination, au sein du Conseil Régional comme dans tout le territoire régional, un large rassemblement citoyen, écologiste, communiste et solidaire conformément aux engagements pris lors de la campagne des élections régionales.

Nous sommes conscients.es que, loin de toutes les inféodations stériles à des structures ou à des personnes qui minent la qualité des débats au niveau national ou local, nous avons ouvert là une voie originale et féconde pour l’indispensable renouvellement de la vie politique à gauche.

Dans ce cadre, nous sommes heureux.ses d’avoir pu impulser au niveau régional de nouvelles pratiques politiques en terme de gouvernance et d’implication territoriale et citoyenne. Nous sommes fiers.es d’avoir largement contribué, dans la phase pourtant complexe de la fusion des anciennes régions, à nourrir l’agenda politique de l’Assemblée avec des initiatives ambitieuses qui ont d’ores et déjà permis des approches économique, sociale, culturelle, environnementale et citoyenne fructueuses et innovantes. Nous considérons que les décisions politiques prises régionalement font de l’Occitanie un lieu de résistance aux politiques austéritaires du gouvernement Macron.

Face aux gigantesques défis sociaux, environnementaux, culturels, économiques et démocratiques de ce début de millénaire, nous sommes plus que jamais déterminé.e.s à engager plus encore la transition écologique de notre Région et à mettre en œuvre une politique volontariste garante des solidarités entre tous les territoires et les habitant/es d’Occitanie. Par ailleurs, dans chacun de nos actes d’élus.es, nous continuerons de lutter contre toute forme de discrimination et resterons extrêmement vigilant/es au respect des droits fondamentaux, notamment ceux des générations futures.

Nous concevons notre région comme une terre apaisée où dans l’écoute, le partage et la bienveillance, se conjuguent Convivéncia et Partage. Nous la voulons ainsi totalement ouverte sur le monde et solidaire avec l’ensemble des peuples, tout en restant très attachée au respect, dans le cadre volontariste défini par l’Unesco, de ses vivantes racines occitanes et catalanes ainsi qu’au rayonnement des valeurs qu’elles incarnent. Nous n’envisageons pas l’Occitanie autrement que pleinement inscrite dans l’horizon européen dont nous saluons l’œuvre de paix, le multiculturalisme et de dépassement des frontières, tout en œuvrant pour que cette Europe change profondément son projet vers bien davantage de démocratie et de solidarité, dans le respect des normes sociales et environnementales les plus ambitieuses.

Nous poursuivrons nos efforts pour que la participation citoyenne aux affaires régionales se concrétise pleinement au travers des outils ambitieux de citoyenneté active, permettant ainsi la co-élaboration, l’évaluation et le contrôle des politiques
publiques.

Nous revendiquons fièrement l’ensemble des actions que nous avons menées de façon constructive au sein d’une majorité régionale clairement ancrée à gauche. Nous continuerons en ce sens à œuvrer dans la transparence, la loyauté mais aussi l’exigence, pour que cette majorité voit tous ses efforts couronnés de succès pour le plus grand bien de notre territoire et de ses habitant.e.s. »

Contre-feux. Migrants, étudiants, chômeurs… la société du tri

Quel que soit le sujet, le gouvernement adore recourir à la « sélection » pour résoudre les problèmes. Et ce n’est pas un hasard.

Emmanuel Macron a trouvé LA solution à tous ses problèmes. Elle porte le doux nom de « sélection ». Un mantra que le chef de l’État décline au gré des dossiers contrariants, où il n’aime rien tant que de tracer des lignes de partage entre les humains. Le chômage ? Il faut trier les fraudeurs et les autres. Les migrants ? D’accord pour offrir asile à ceux qui fuient les guerres et brimades politiques. Mais gardons portes closes à ceux qui ont l’idée saugrenue de vouloir échapper à la misère économique de leur pays. La même logique de bon grain et d’ivraie préside à la réforme de l’enseignement supérieur. Masqué derrière des « attendus », « prérequis » et autres contorsions de langage, un système clair de sélection est mis en place, cette fois, à l’entrée des universités. La liberté pour chaque futur bachelier de tenter sa chance dans la filière de son choix est désormais étouffée. On ne choisit plus, on est choisi dans le grand bain de la concurrence de chacun contre tous. L’argumentation gouvernementale martèle que cette sélection assurera une meilleure adéquation des élèves avec la filière et ainsi une meilleure réussite. C’est faux. Toutes les études montrent que la sélection généralisée, outre qu’elle exonère le gouvernement de créer de nouvelles places, accentue la différentiation des parcours et accroît la reproduction sociale. Emmanuel Macron le niera face aux caméras. Mais, au fond, cette logique lui sied tant elle est cohérente avec sa philosophie ruisselante, dont la préoccupation fondamentale – et revendiquée – est de conforter les « premiers de cordée ». Une élite destinée à diriger, tandis que les moins gradés se contenteront d’une formation étalonnée sur les attentes des entreprises.

Ne nous y trompons pas : derrière la société de tri, des embryons aux étudiants, se dessine ce vieux mythe de l’homme tout-puissant rêvant de contrôler la destiné des autres. Les Romains l’appelaient le Jupiter omnipotens…

Laurent Mouloud, Chef de la rubrique société

Lactalis Pourquoi il y aura encore d’autres scandales

Lactalis était déjà un fossoyeur des producteurs de lait. Voilà le premier groupe laitier responsable de l’intoxication de bébés. D’abord les autorités, puis les industriels se sont tus. Six semaines après le rappel de 15 000 tonnes de lait infantile, des boîtes se vendaient encore. Le gouvernement comme Lactalis, sommés de s’expliquer, n’ont pas joué la transparence. Une affaire qui révèle les défaillances, l’opacité et la défense d’intérêts privés.

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Pierre Laurent : «La bataille contre les réformes antisociales ne fait que commencer»

Entretien réalisé par Julia Hamlaoui
Photo : Julien Jaulin/hanslucas

Photo : Julien Jaulin/hanslucas

Pour Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, dont le parti est en année de congrès, « 2018 sera décisive » pour marquer des points face à Macron, avec une première étape lors des états généraux du progrès social, le 3 février.

Le gouvernement prépare de nouvelles réformes. Vous avez appelé à la riposte lors de vos vœux, comment y parvenir après le passage en force sur les ordonnances ?

Pierre Laurent Macron a choisi une méthode offensive, rapide et autoritaire, avec les ordonnances, ou encore en appliquant la loi avant la fin de son vote au Parlement, comme pour l’université. Mais la bataille contre ses réformes antisociales ne fait que commencer. Chez Pimkie, les syndicats ont empêché le recours à la rupture conventionnelle collective. Continuer la lecture de Pierre Laurent : «La bataille contre les réformes antisociales ne fait que commencer»

Acharnement judiciaire contre trois salariés de Ford

Philippe Poutou est l'un des trois salariés de Ford poursuivis pour dégradations en réunion, commises en 2012 au Salon de l’automobile de Paris. Photo : Reuters

Philippe Poutou est l’un des trois salariés de Ford poursuivis pour dégradations en réunion, commises en 2012 au Salon de l’automobile de Paris. Photo : Reuters

Répression antisyndicale.  Ils comparaissaient en correctionnelle hier pour des faits remontant à 2012, au Salon de l’automobile de Paris.

C’est en petit comité que les syndicalistes ont bravé le froid hier matin devant les grilles dorées du palais de justice de Paris, pour soutenir leurs camarades. Trois militants CGT de l’usine Ford de Blanquefort, dont l’ex-candidat à la présidentielle (NPA) Philippe Poutou, étaient convoqués à 9 heures pour des dégradations en réunion, commises en 2012 au Salon de l’automobile de Paris. Les salariés avaient « redécoré » le stand Ford avec des autocollants et des confettis pour défendre leurs emplois menacés. Une audace qui leur a valu une plainte de la marque, qui considère son image « abîmée » et réclame un euro symbolique de dédommagement. Pour les syndicalistes présents, la simple convocation est déjà inadmissible. « On n’a rien à faire là ! » s’indigne Vincent, salarié chez Ford depuis dix-sept ans. Avec ses collègues de l’usine, il a pris le train de 5 h 46 depuis Bordeaux pour se présenter au tribunal. « Une journée de travail perdue », résume-t-il, amer. Laurent, lui aussi assigné à comparaître, dénonce une injustice profonde. « C’est notre employeur qui devrait être condamné, assène-t-il. C’est Ford qui saccage nos emplois. » Philippe Poutou a, quant à lui, gardé son sens de l’humour. « J’ai mes convocations au tribunal ; je rentre dans la catégorie des Grands maintenant, a-t-il plaisanté. Manque plus que l’immunité ! » L’ancien candidat à la présidentielle a souligné des accusations disproportionnées. « Quand on regarde la manif qu’on a faite et les conséquences derrière, on voit bien dans quel état est la liberté d’expression. » Au terme de l’audience, la procureure a proposé de rétrograder le délit en contravention, mais les salariés espèrent que le procès débouchera sur un non-lieu. « On n’a quand même pas envie d’avoir un palmarès à la con », a reconnu Philippe Poutou. Le verdict est attendu pour le 29 janvier prochain.

Audrey Paillasse

La République de Weimar révélée par ses peintres

Otto Dix / Dame mit Schleier ündar Nerz, 1920

Comment réagissent les artistes dans un pays confronté à la montée de la violence et à la misère, après avoir affronté la guerre la plus terrifiante de son histoire ? En 190 œuvres et 62 artistes, la Schirn Kunst Halle de Francfort démontre la prodigieuse vitalité de l’art en Allemagne sous la République de Weimar, juste avant la nuit noire du nazisme.

A peine 15 ans séparent les deux tragédies les plus terribles de l’histoire de l’Allemagne: la guerre de 14-18 et l’arrivée au pouvoir des nazis. Cette période est entièrement occupée par l’une des séquences historique les plus violemment contrastées de tout le XXème siècle, à laquelle les historiens ont donné le nom de République de Weimar : une alternance ininterrompue de tensions sociales, politiques et économiques redoutables, accompagnées de tentatives révolutionnaires avortées, d’épisodes de guerre civile, dans un climat de révolte et d’humiliation, d’injustice et d’inégalités où l’espoir – pour emprunter l’expression de Maïakovski – est « un escargot rampant. » Sauf pour une poignée de profiteurs. Continuer la lecture de La République de Weimar révélée par ses peintres

Feu Paul Bocuse

Le « cuisinier du siècle » est mort, samedi 20 janvier, à l’âge de 91 ans. Il était l’un des précurseurs de la nouvelle cuisine et détenait trois étoiles au Guide Michelin depuis plus de 50 ans.

À 91 ans, Paul Bocuse est parti samedi matin rejoindre d’autres étoiles. Il en aura fait briller trois sans discontinuer depuis 1965 – il avait célébré ses 50 ans de 3 macarons en 2015 ! – dans son auberge du Pont de Collonges, à côté de Lyon.

Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a salué « le pape des gastronomes ». « Monsieur Paul, c’était la France. Simplicité et générosité. Excellence et art de vivre. […] Puissent nos chefs, à Lyon, comme aux quatre coins du monde, longtemps cultiver les fruits de sa passion », a-t-il écrit sur Twitter.

Celui qui avait été désigné Cuisinier du siècle par Gault et Millau et « Pape de la gastronomie » en 1989, puis « Chef du siècle » en 2011 par The Culinary Institute of America (en) et avait dirigé de nombreux restaurants à Lyon et dans le monde, dont le restaurant gastronomique L’Auberge du Pont de Collonges, à Collonges-au-Mont-d’Or et fondé les Bocuse d’Or en 1987, un des plus prestigieux concours de gastronomie au monde, est tombé dans la marmte dès tout petit :

Il etait issu d’une longue lignée de cuisiniers qui remonterait au xviie siècle

Fils unique de Georges Bocuse et Irma Roulier, il est issu d’une longue lignée de cuisiniers qui remonterait au xviie siècle. Son grand-père paternel est propriétaire du restaurant Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or et ses grands-parents maternels tiennent l’Hôtel du Pont, situé à 400 mètres du précédent. En 1936, ses parents s’installent dans l’hôtel maternel qui devient L’Auberge du Pont. Passionné de pêche et de chasse, le jeune Paul Bocuse ne dérogera pas à la tradition familiale.

En 1944, âgé de 18 ans, il s’engage volontairement dans l’Armée française de la Libération du général de Gaulle. Il est incorporé dans la 1re division française libre (Bataillon de marche BM 24). Blessé en Alsace, il est soigné par les Américains. Et c’est à 20 ans qu’il embrasse la carrière de cuisinier en entrant en apprentissagechez Eugénie Brazier, dite la « mère Brazier », au col de la Luère, à Pollionnay.

Il travaille ensuite au Lucas Carton, un prestigieux restaurant de la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris, avec le grand chef cuisinier Gaston Richard, où il se lie d’une solide amitié avec ses jeunes camarades de fourneau, Pierre et Jean Troisgros (les frères Troisgros). Il fait un passage aux cuisines des Fines Fourchettes de Charbonnières-les-Bains, chez l’ancien marin et restaurateur Claude Maret, de Charly, lequel deviendra plus tard président du Syndicat de la cuisine, depuis son établissement créé par Brillat-Savarin à Belley, dans l’Ain.
Dans les années 1950, les trois amis font équipe dans le prestigieux restaurant La Pyramide de Vienne, près de Lyon, chez les grands chefs Fernand Point et Paul Mercier. Il passe huit années chez Fernand Point, son père spirituel, mentor et un de ses modèles.

Descendance

En 1946, il épouse Raymonde Duvert dont il a une fille, Françoise, en 1947 (épouse du célèbre chocolatier-pâtissier lyonnais Jean-Jacques Bernachon, fils de Maurice Bernachon). Son fils, Jérôme, naît en 1969, avec sa deuxième compagne, Raymone, ancienne directrice de clinique. Il le reconnaît officiellement à l’âge de 18 ans. Jérôme devient à son tour cuisinier, et est à la tête des restaurants américains du groupe Bocuse. Il lui a donné un petit-fils, baptisé également Paul.

Hôpitaux en crise : les députés PCF accusent le gouvernement

Le groupe parlementaire communiste prévoit dans les prochains jours un tour de France des centres hospitaliers. Photo : Philippe Desmazes/AFP

Le groupe parlementaire communiste prévoit dans les prochains jours un tour de France des centres hospitaliers. Photo : Philippe Desmazes/AFP

A l’occasion de sa niche parlementaire, le groupe communiste à l’Assemblée nationale a mis en relief le mal-être hospitalier et l’inertie du gouvernement.

C’est un panorama accablant des établissements et du personnel de santé qui a été dressé, dans la nuit de mercredi à jeudi à l’Assemblée nationale, par les députés communistes. « Aux urgences du Kremlin Bicêtre pendant les fêtes, 20 lits ont accueilli 70 patients. (…) A Rouen, les ambulanciers du Smur (service mobile d’urgence et de réanimation – NDLR) sont en grève depuis plusieurs semaines pour dénoncer les conditions de prise en charge des patients. » L’énumération du député PCF de Seine-Maritime, Sébastien Jumel, continue. Il interpelle la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur la situation dramatique des urgences dans les hôpitaux français, « porte d’accès au soin de beaucoup de nos concitoyens qui manquent de moyens, et nous avons des propositions », assure-t-il.

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