« Marée populaire ». Le compte à rebours jusqu’au 26 mai est officiellement lancé

Un appel « historique » rejoint en 24 heures par une dizaine d’autres organisations. Marta Nascimento/REA

Un appel « historique » rejoint en 24 heures par une dizaine d’autres organisations. Marta Nascimento/REA

Plus de 50 organisations syndicales, politiques et associatives appellent désormais à défiler pour « l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Un rassemblement inédit présenté jeudi lors d’une conférence de presse au siège de la CGT.

C’est parti. L’appel à la « marée populaire » pour le 26 mai a officiellement été lancé hier au siège de la CGT, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Et pour l’occasion, nombre des responsables de la cinquantaine d’organisations syndicales, politiques et associatives qui y appellent (une dizaine de plus s’y sont jointes en 24 heures) ont fait le déplacement. À gauche, Benoît Hamon (Génération.s), Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), Pierre Laurent (PCF) et Sandra Regol (EELV) étaient notamment présents.

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Laurent (PCF): «il n’y a ralliement de personne à Mélenchon» pour le 26 mai

Contrôle technique auto, la liste à jour des points et défauts contrôlés

Passez au contrôle technique avant le 20 mai si possible. A partir de cette date les points de contrôle augmentent de 123 à 133 et les tarifs en conséquence. Attention aux défauts critiques.

A effet du 20 mai 2018, 133 points doivent être contrôlés sur les véhicules dont le PTAC (poids total à charge) n’excède pas 3,5 tonnes (véhicules de tourisme, utilitaires pour l’essentiel) –

Ca fait donc allonger le temps de contrôle et … les   qui ne sont pas encadrés (comme pour les tarifs des dépannages sur autoroute par exemple) mais libres (de 40 à 120 euros en moyenne selon les véhicules).

A ces 133 points de contrôle s’ajoutent :

– une augmentation des niveaux de défaillances (ou défauts) avec l’arrivée de 127 défaillances dites « critiques » en plus des 139 défaillances mineures et 340 majeures existantes. Quelques exemples de niveaux critiques : feux stop défectueux, performance de freinage réduite en raison d’un encrassement des tambours ou des câbles endommagés, jeu excessif dans la direction, visibilité fortement entravée, plus d’un rétroviseur manquant, siège conducteur mal fixé etc. –

– la réduction de la durée de validité du contrôle technique en cas de constat lors du contrôle d’une défaillance critique (voir tableau ci-dessus).

Rappelons que vous devez effectuer le 1er contrôle dans les 6 mois précédant la date du 4e anniversaire de la 1re mise en circulation de votre véhicule. Par exemple, pour un véhicule mis en circulation le 1er juillet 2014, le 1er contrôle technique doit avoir lieu entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2018.

Les suivants doivent être effectués tous les 2 ans.

Aucune convocation n’est envoyée, le contrôle est à votre initiative.

– le 1er janvier 2019, le contrôle des émissions de polluants et des particules fines des véhicules diesel sera renforcé –

Dur dur pour le porte-monnaies de celles et ceux dont la voiture est indispensable et qui n’ont pas les moyens de la changer ou de la réparer.

A cet effet le député

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Daniel Roucous, Journaliste, rubrique « Vos droits »

Nouveau rapport d’Oxfam et du Basic sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises

Profits record du CAC40 : plus des deux tiers des bénéfices ont été reversés aux actionnaires depuis 2009.

Oxfam France et le BASIC (Bureau d’Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne) publient une étude inédite sur le partage de la richesse au sein des entreprises du CAC40 depuis 2009. Dividendes record, écart des salaires et évasion fiscale, met en lumière une tendance lourde dans les choix économiques de ces grandes entreprises qui contribuent à alimenter la spirale des inégalités.

  • Depuis 2009,  les entreprises du CAC 40 ont reversé plus de deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes, ne laissant que 27,3 % au réinvestissement et 5,3 % aux salariés. La France est ainsi le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires. C’est aussi deux fois plus que dans les années 2000 où les entreprises ne versaient pas plus de 30 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Engie est la championne toute catégorie en ayant reversé aux actionnaires sous forme de dividendes, trois fois le montant de ses bénéfices réalisés sur la période 2009-2016. Continuer la lecture de Nouveau rapport d’Oxfam et du Basic sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises

La malhonnêteté et la bassesse comme méthodes de gouvernement

Su le bulletin de paie du smicard on obsèvera en théorie 21,50€ de plus par mois à partir d’octobre  2018 sans que cela ne coûte un centime au patron. Photo : Philippe Huguen/AFP

Su le bulletin de paie du smicard on obsèvera en théorie 21,50€ de plus par mois à partir d’octobre 2018 sans que cela ne coûte un centime au patron. Photo : Philippe Huguen/AFP

Deux jours avant les révélations de l’ONG Oxfam sur la distribution massive des profits des entreprises du CAC 40 aux actionnaires, les trois ministres que sont Agnès Buzyn, Muriel Pénicaud et Gérald Darmanin ont signé un arrêté exigeant des entreprises qu’elles fassent figurer en gros caractère sur le bulletin de paie des salariés la maigre augmentation de salaire que leur octroie le patronat sans débourser un centime grâce à l’augmentation de la CSG payée par les retraités. Avec Macron à l’Elysée et Philippe à Matignon, la bassesse politicienne est devenue une méthode de gouvernement.

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«En Guerre» sur deux fronts, à Cannes et à Agen : ma-gni-fique !

Photos AFP
Photos AFP

Chapeau bas à tous les figurants de Lot-et-Garonne, au comédien Vincent Lindon et au réalisateur Stéphane Brizé : le film «En Guerre» est un véritable poing levé, un manifeste pour celles et ceux qui luttent, à la vie à la mort, pour conserver leur emploi.

On l’attendait avec la plus vive impatience, ce film «En Guerre» de Stéphane Brizé, qui nous avait déjà tenus en haleine l’an passé, avec ses différents points de tournages en Lot-et-Garonne. Agen et Fumel étaient alors au cœur d’une belle aventure humaine, puisque le réalisateur et le comédien Vincent Lindon avaient décidé de s’entourer exclusivement de figurants amateurs pour mieux camper les ouvriers en grève. En guerre pour sauver leur emploi.

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Maison de retraite : un plan de financement toujours imprécis in DDM

Grands chantiers

L'ancien Ehpad de Castelsarrasin, aujourd'hui détruit./ Photo DDM, Laurent Robène.
L’ancien Ehpad de Castelsarrasin, aujourd’hui détruit./ Photo DDM, Laurent Robène.

Inquiets des incertitudes et du manque d’informations à propos du futur chantier de la maison de retraite de Castelsarrasin, l’association des amis et usagers du CHIC (centre hospitalier intercommunal de Castelsarrasin-Moissac) et le comité de défense de cet établissement ont mandaté Angélo Bordignon pour poser à son directeur les questions précises qui posent problème.

«La principale inquiétude, explique le Castelsarrasinois, est celle du financement de cette reconstruction. Nous savons qu’un recours excessif à l’emprunt entraînera une augmentation notable des tarifs journaliers et les familles vont être durement frappées par cette hausse».

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Arrêtons les massacres à Gaza!


RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN

DEMAIN MARDI 15 MAI – 18 H – PREFECTURE – MONTAUBAN

 

Déjà 41 morts et des centaines de blessés à Gaza à la mi-journée ce lundi.

Aujourd’hui, 14 mai, Israël commémore les 70 ans de la création de son État. C’est cette date que Trump a choisie pour transférer l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem

Demain, le 15 mai, les Palestiniens vont commémorer la Nakba. La Nakba – la catastrophe – désigne la période de 1947 à 1949 durant laquelle 750 000 Palestiniens ont été chassés par la force et la terreur de leur terre au moment de la création de l’État d’Israël. Ce sont plus de 500 villages palestiniens qui ont été détruits durant cette période.

 Depuis le 30 mars, la population de Gaza a entamé la Grande marche du retour qui doit trouver son apogée les 14 et 15 mai. À ces manifestations pacifiques, Israël a opposé la force et la violence : près de 90 Palestiniens ont été assassinés et plusieurs milliers atteints par des tirs de snipers de l’armée israélienne.

Soyons nombreux mardi soir devant la préfecture pour exiger du président de la République et de son gouvernement et de l’Union Européenne que des sanctions soient prises à l’encontre de l’état d’Israël pour que les droits du peuple Palestinien soient respectés et que le massacre cesse à Gaza.

Fraternellement.

Fédération Tarn & Garonne
Parti Communiste Français
68 rue de la République
82000 Montauban
05 63 63 41 41

« L’éco » de France Info, les patrons comme à la maison

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Par

Une tribune hebdomadaire aux Échos patrimoine sous le titre « C’est mon argent », un « service patronal » quotidien dans « L’interview éco » : en matière d’économie, force est de constater que les émissions de France Info ont le pluralisme chevillé au corps ! Par souci d’exhaustivité, et en quête désespérée d’autres points de vue – notamment celui de salariés – sur l’économie et les entreprises, nous avons passé au crible une troisième émission, « L’éco », présentée du lundi au jeudi par Jean-Paul Chapel (l’émission est diffusée en direct à 9h20). Et nous n’avons pas été déçus…

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407 milliards d’euros versés aux actionnaires du CAC 40 depuis 2009

En quinze ans, la part des bénéfices des multinationales du CAC 40 réservée aux dividendes a plus que doublé, a calculé l’ONG Oxfam dans un rapport publié ce lundi.

Champagne à flot pour les actionnaires, une larme pour les salariés. C’est en substance ce qu’il ressort de l’enquête conduite par Oxfam France sur les entreprises du CAC 40 en partenariat avec la coopérative Basic (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne), et publiée ce lundi. Sur cent euros de profits réalisés en moyenne par les entreprises du CAC 40 entre 2009 et 2016, leurs actionnaires ont récupéré pas moins de 67,40 euros quand les salariés, eux, ont dû se contenter de 5,30 euros, la multinationale gardant 27,30 euros pour les investissements.
Autrement dit, la rémunération des actionnaires a augmenté quatre fois plus vite que celle des travailleurs. Or, « si les entreprises du CAC 40 avaient choisi de maintenir en 2016 le niveau de dividendes de 2009, et d’augmenter les salaires (…), l’ensemble des travailleurs du CAC 40 auraient pu voir leurs revenus augmenter d’au moins 14 000 euros sur la période, soit plus de 2 000 euros par an et par employé ». Une hystérie financière qui génère de fortes injustices sociales puisqu’elle ne profite qu’à une « minorité très fortunée », rappelle l’ONG. Oxfam note également que ce modèle économique qui vise à satisfaire uniquement l’appétit vorace des actionnaires fragilise l’entreprise. Entre 2009 et 2016, la capacité d’investissement, par exemple, a chuté de 17 milliards d’euros.
Des PDG qui gagnent 300 fois plus que leurs employés
Outre cette injuste répartition des profits, les inégalités ont aussi explosé à l’intérieur des entreprises. En 2016, les patrons des multinationales françaises ont touché pas moins de 119 fois le salaire moyen dans l’entreprise contre 96 fois en 2009, expliquent les économistes d’Oxfam. Et il faudrait plus de deux ans à un salarié payé au Smic pour espérer pouvoir gagner autant qu’un patron du CAC 40 en une seule journée.
Très loin devant, l’ancien PDG jusqu’en 2017 du groupe Carrefour, qui s’apprête à supprimer 5 000 emplois, a gagné 306 fois le salaire moyen de l’entreprise entre 2009 et 2016. Suivent ensuite les rémunérations des patrons de LVMH et de Danone, avec des rapports respectifs de 270 à 1 et de 227 à 1. Autant d’entreprises où le salaire moyen est faible, à l’instar du géant de la grande distribution dont les employés touchent en moyenne 16 000 euros brut par an.
Dénonçant ce modèle économique court-termiste, Oxfam appelle le gouvernement à « corriger le tir ». L’ONG demande à l’exécutif d’encadrer la rémunération des actionnaires, de telle sorte qu’après investissement, la « part réservée sous forme de dividendes ne pourrait représenter davantage que la part des bénéfices redistribuée aux salariés ». Ou encore d’« appliquer au maximum un facteur 20 entre la rémunération la plus haute et la rémunération médiane de l’entreprise ».
Journaliste à la rubrique social-économie