Élections. Le PCF s’engage dans la course européenne (Résolution)

« face à un rejet massif et profond de l’UE, on peut sortir de ces élections avec une Assemblée dominée par le bleu et le bleu foncé. Il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte la députée européenne Marie-Pierre Vieu. Frédéric Maigrot/REA

« face à un rejet massif et profond de l’UE, on peut sortir de ces élections avec une Assemblée dominée par le bleu et le bleu foncé. Il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte la députée européenne Marie-Pierre Vieu. Frédéric Maigrot/REA

Le week-end dernier, lors de son conseil national, le Parti communiste s’est doté d’une feuille de route à destination du scrutin 2019. Il lance un appel au mouvement social et à la gauche pour une plateforme et une liste communes.

RÉSOLUTION adoptée au format PDF

C’est avec une proposition de rassemblement que le PCF s’est engagé dans la course aux européennes de mai 2019. Sa direction a adopté, ce week-end, une résolution en ce sens lors d’un conseil national. « Le PCF lance un appel aux acteur.rice.s du mouvement social et citoyen, à toutes les forces de gauche opposées à la politique de Macron pour construire une plateforme commune et une liste qui incarnent le choix fondamental de l’humain face à la finance », peut-on notamment y lire. Avec cette démarche, il s’agit d’éviter le « piège idéologique tendu par Emmanuel Macron d’une division entre “pro et anti-UE” », explique Anne Sabourin, en charge de ces questions au sein de la direction du PCF. Et la députée européenne Marie-Pierre Vieu de pointer un autre danger face à « un rejet massif et profond de l’Union européenne » : « On peut sortir de ces élections avec une Assemblée européenne dominée par le bleu et le bleu foncé. Nous sommes actuellement 51 à la GUE, il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte-t-elle, égrainant les poussées brunes récentes en Italie ou en Autriche.

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Une semaine pour prévenir des violences intrafamiliales in DDM

Jean-Michel Henryot, le maire, Mélanie Dero, directrice de la bibliothèque, Sylvie Dupleix, coordinatrice du CLSPD et Maryse Baulu, adjointe municipale à l'action sociale./ Photo DDM.
Jean-Michel Henryot, le maire, Mélanie Dero, directrice de la bibliothèque, Sylvie Dupleix, coordinatrice du CLSPD et Maryse Baulu, adjointe municipale à l’action sociale./ Photo DDM.

Prévenir, encore et toujours. Avec en ligne de mire, la sensibilisation du grand public sur le processus des violences conjugales et sur la question de l’égalité femme/homme.

Tous les ans, en novembre, est organisée en France la semaine contre les violences intrafamiliales. À Moissac, elle a lieu ces jours-ci ! «Comme une piqûre de rappel à moitié de l’année, précise Maryse Baulu, adjointe municipale en charge de l’action sociale et membre de la commission sur les violences intrafamiliales au conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Sur le secteur, la prise en charge des victimes est plutôt bien assurée, des réseaux existent, ce qui manque c’est la prévention, les chiffres des violences ne sont pas en baisse, au contraire.» Alors, pour toucher le plus grand nombre, la ville, avec son CLSPD et de nombreuses associations, a décidé d’organiser jusqu’au 14 avril un ensemble d’actions à destination du grand public. Et comme levier de prévention, la coordinatrice du CLSPD de Moissac, Sylvie Dupleix, a choisi la culture : «C’est un vecteur approprié pour parler de cette question des violences intrafamiliale puisqu’elle touche au sensible». Et elle est multifacette. Ainsi, au programme de cette semaine on trouve de la danse, de la musique, des expositions, du graff… Mais aussi des livres. Car une nouvelle fois, la bibliothèque de Moissac est associée au projet. «Nous mettons à disposition une sélection d’ouvrages qui traitent de la question de l’égalité femme/homme, indique Mélanie Dero, la directrice de la bibliothèque. Livre pour tout-petits, comics, BD,… Par le biais de la fiction, cela permet de travailler sur les représentations.»

Tous concernés

À Moissac, l’idée d’organiser ce genre d’événement date de 2013. Cette année-là, s’était tenue une journée interprofessionnelle : «Nous étions très nombreux à nous être mobilisés, soulignant un besoin de se rencontrer», se souvient Sylvie Dupleix.

Durant cette semaine, une journée sera consacrée aux intervenants professionnels venant d’institutions, d’associations de Moissac et des alentours, des maisons de la solidarité… La question de l’union consentie sera abordée. «À chaque fois, ces rencontres sont riches d’échanges», poursuit Sylvie Dupleix.

Cette semaine est là pour informer, sensibiliser et ainsi permettre de prévenir et comprendre les violences intrafamiliales. Avec en filigrane l’objectif de changer de regard sur cette problématique et de réfléchir à l’égalité.

Le chanteur Jacques Higelin est mort

Photo Pierre Verdy/AFP.

Photo Pierre Verdy/AFP.

Le chanteur Jacques Higelin, un des pionniers du rock français, est décédé vendredi matin à Paris à l’âge de 77 ans, a annoncé sa famille.

Jacques Higelin, est l’auteur-compositeuir d’une vingtaine d’albums et quelques chansons inoubliables, parmi lesquelles « Pars », « Champagne » ou encore « Tombé du ciel ». Il est le père de trois enfants artistes, le chanteur Arthur H, la chanteuse Izia Higelin, et le réalisateur Kên Higelin.

Lire aussi : Jacques Higelin, mémoires d’un libre chanteur

Décès de Dominique Adenot. Réaction de Pierre Laurent

Photo : Patrick Nussbaum

Photo : Patrick Nussbaum

La réaction du secrétaire national du PCF au décès de Dominique Adenot, maire de Champigny-sur-Marne.

Je viens d’apprendre le décès de Dominique Adenot. Je suis bouleversé. Je perds un ami proche, un camarade avec qui j’ai maintes fois échangé pendant de nombreuses années. Je connaissais sa maladie, je savais que le cancer qui le rongeait s’était aggravé ces dernières semaines. Nous en parlions encore ensemble la semaine dernière.

J’ai pu à cette occasion mesurer une fois de plus la lucidité, le courage et la combativité de Dominique. Son humanité.
Son courage force le respect, comme le souci qu’il a eu jusqu’au bout d’informer de son état de santé les habitant-e-s de Champigny-sur-Marne, ville dont il était maire, notamment lorsque, très affaibli, il a décidé le 23 mars de laisser son mandat de maire.

Dominique aimait sa ville de Champigny, aimait ses habitant-e-s. Il avait un sens aigu de l’écoute, de la transparence dans toutes les décisions qu’il était amené à prendre, de la construction avec les gens des choix politiques les plus opportuns pour eux et pour la ville. Il a su impulser et mettre en place à Champigny des initiatives et des pratiques de démocratie directe et participative, d’une grande modernité, qui tranchent  avec les dérives autocratiques et autoritaires souvent en vigueur aujourd’hui.

Dominique  avait Champigny et le Val-de-Marne à cœur. Il avait tout simplement confiance dans les gens, il travaillait main dans la main  avec Christian Favier, Président communiste du département, comme avec tous les élus, et ses collègues maires des villes du département. Il était aimé de la population, respecté bien au-delà des rangs du Parti communiste.

Sa dernière lettre aux campinoises et campinois témoigne de qui était profondément Dominique : un homme soucieux de la transparence et de la clarté, qui avait l’intérêt général chevillé au corps et qui prenait pour cela toutes ses responsabilités avec courage, détermination, lucidité.

C’est ce qui fit de lui un grand maire, un président de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains qui marquera son histoire par son souci de l’écoute, de l’unité et du rassemblement autour d’objectifs travaillés en commun. C’est ce qui fit de lui un dirigeant national du PCF exigeant, constructif, dont l’avis et les réflexions étaient précieuses aux communistes comme à moi-même.

Dominique, comme militant, comme élu et comme maire, a marqué les habitant-e-s de sa ville et du Val-de-Marne. Il a marqué le Parti communiste, il a marqué et fait honneur à la politique. Je veux dire aux habitant-e-s de la ville de Champigny et du Val-de-Marne, aux élu-e-s de toutes sensibilités de sa ville et du département, à ses camarades du Parti communiste, combien je partage leur tristesse  mais aussi combien ils ont tout lieu d’être fiers du chemin parcouru à ses côtés.

Je veux faire part à Marie-Claire, son épouse, à ses enfants, sa famille et ses proches qui l’ont soutenu sans faille dans son combat contre la maladie de toute mon affection, de toute ma disponibilité dans ce moment si difficile.

Je veux enfin exprimer à Christian Fautré premier adjoint de la ville, toute ma solidarité, en lui demandant de la relayer auprès des élus et de la population. Christian  a  secondé Dominique à chaque instant dans l’activité municipale, notamment au cours de sa maladie. Dominique, dans ce souci de clarté et de responsabilité que j’évoquais, a proposé au Conseil municipal que Christian lui succède comme maire et a informé la population de ce souhait. Christian, comme tous les élus, savent pouvoir compter sur notre solidarité active dans leur mission de poursuivre, avec les campinoises et campinois, l’action de Dominique Adenot.

Grèves : les éditorialistes prennent les Français en otage in regards.fr

Indéracinables et indécrottables, les éditocrates squattent les antennes pour y débiter une logorrhée résolument hostile aux mouvements sociaux, et résolument servile à l’égard du pouvoir.

« Tous ensemble, tous ensemble ! Ouais, ouais ! » Non, non, vous n’y êtes pas du tout, il ne s’agit pas de l’enregistrement sonore d’un cortège syndical, mais du cri de ralliement des éditorialistes en tout genre. Dans la presse, à la radio, à la télévision, sur les dessins en une des journaux, ils sont là, unis contre la menace bolchevique.

Sentencieux, malhonnêtes, débitants au kilomètre, fausses évidences et vraies forfaitures, ils ont entamé « leur » bataille du rail. Nantis de salaires à cinq chiffres, ils pérorent sur les avantages exorbitants des cheminots. Tout juste aura-t-on évité la fameuse « prime charbon » disparue en 1974, et encore. Les raisons de la grève ? Aucune ! Mais alors, pourquoi une telle mobilisation ? Pourquoi un front syndical uni face à la réforme gouvernementale ? Nul ne le saura.

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Logement. Les ménages populaires oubliés de la loi Elan

L e gouvernement contraint les bailleurs sociaux à se regrouper. Laurent Grandguillot/REA

L e gouvernement contraint les bailleurs sociaux à se regrouper. Laurent Grandguillot/REA

Présenté ce matin en Conseil des ministres, le projet de loi logement fragilise le statut du locataire et prône une réorganisation aussi profonde que risquée du secteur des HLM.

De loin, ça ressemble à un catalogue à la Prévert. De près, « c’est une loi d’inspiration très libérale qui fragilise le logement social et précarise le locataire », résume Ian Brossat, adjoint PCF à la Mairie de Paris en charge du logement. Présenté ce matin en Conseil des ministres, le projet de loi ELAN – Evolution du Logement de l’Aménagement et du Numérique parachève la réorganisation du monde HLM que le gouvernement avait entamée, cet automne, en obligeant les bailleurs sociaux à baisser les montants des loyers pour compenser le coup de rabot sur les aides personnalisées au logement (APL). Décryptage des principales mesures de ce texte aussi technique que dangereux.

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Non à la casse du service public ferroviaire ! Pour la défense et le développement de tous les services publics !

« Nous appelons à engager un débat démocratique, pour le développement du ferroviaire, de tous les services publics, pour les enjeux environnementaux et sociaux d’aujourd’hui. » Photo : AFP

« Nous appelons à engager un débat démocratique, pour le développement du ferroviaire, de tous les services publics, pour les enjeux environnementaux et sociaux d’aujourd’hui. » Photo : AFP

Tribune unitaire.

Le mouvement unitaire du 22 mars a constitué un beau premier succès en défense du service public. En réponse, le gouvernement apporte pour seule perspective la casse de la SNCF. Elle s’accompagne d’une attaque frontale contre les cheminot-es, la préparation de la privatisation de l’entreprise publique via la mise en concurrence et la fermeture programmée de milliers de kilomètres de voies ferrées .

Depuis trop longtemps, l’abandon progressif du transport de marchandises par train qui s’est traduit par la fermeture de gares de triage et la prime accordée à la route et au transport routier plombe la SNCF et notre environnement. De plus, l’ouverture par E. Macron de lignes de transports par cars au détriment du rail est un non-sens écologique et un mépris pour les personnes à faibles revenus, alors qu’il faudrait plutôt développer des tarifs sociaux SNCF. Nous ne voulons pas du tout-camion qu’accentue ce projet de loi. Nous voulons au contraire que soit pris le virage de la transition écologique en dynamisant en autre le fret ferroviaire.

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Primaire : Le ministère met au pas la formation continue des enseignants

Coté « écoute du terrain » c’est clairement zéro. Coté « confiance » aussi. La Dgesco vient d’envoyer aux recteurs une note qui organise la formation continue des professeurs des écoles dans le cadre des 18 heures annuelles d’animation pédagogique. Les formations ne chercheront pas à répondre aux questions du terrain. Le ministère impose les thèmes des formations.

Mais il définit aussi très précisément le contenu des formations. Avec la volonté de prescrire « les pratiques quotidiennes » des enseignants. Les professeurs des écoles, les formateurs et les inspecteurs sont maintenant au pied du mur.

« A l’école élémentaire les 18 heures d’animation pédagogique et de formation continue… seront obligatoirement centrées sur des actions dédiées à l’enseignement de la lecture, de l’écriture et des mathématiques », écrit le directeur de la Dgesco, à raison de 9 heures pour lecture écriture et 9 heures pour les maths.

Pour cela « un guide de référence fournira un état de la recherche et formulera des  recommandations pour une pratique quotidienne », annonce la note ministérielle. Ainsi en CP, « les actions de formation se centreront sur l’acquisition des premières compétences… en s’appuyant sur les préconisations formulées dans le guide de référence ».  Même chose en maths où sont annoncés des « supports de formation » à utiliser par les inspecteurs et les formateurs.

Pour l’école maternelle, les inspecteurs sont priés de tirer les enseignements des Assises. Il est probable que des textes sortiront prochainement.

On peut évidemment s’interroger sur la valeur de consignes qui relèvent davantage du dressage que de formations. Pour la première fois le ministère transforme la formation en simple séance de transmission de la doxa officielle et les formateurs en répétiteurs. Ça marchera mieux ?

La lettre

Sondage exclusif du Snes : Les enseignants du secondaire s’inquiètent de la dégradation de leurs conditions de travail et ne font pas confiance au ministre pour répondre à leurs attentes

lundi 26 mars 2018

À l’occasion de son congrès national de Rennes, le Snes a présenté les résultats d’un sondage réalisé par l’institut Ipsos auprès des enseignants du secondaire. Ce sondage témoigne une nouvelle fois de la dégradation des conditions d’exercice de leur métier, d’une certaine défiance envers le ministre Jean-Michel Blanquer et de perceptions très variables sur les réformes engagées.

“Ce sondage montre un grand décalage entre la réalité quotidienne perçue par les enseignants et le flot de réformes et de communication du Ministre” a déclaré Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes. “Quand on interroge les personnels réellement confrontés aux intentions du gouvernement, les résultats des sondages sont bien différents de l’a-priori positif que le ministre Blanquer a su installer auprès de l’opinion dans son ensemble. La réalité, c’est que les enseignants n’ont pas confiance. Ils voient chaque jour leur métier se dégrader et leur pouvoir d’achat s’éroder depuis plusieurs décennies. Les perspectives posées par le gouvernement les inquiètent chaque jour davantage. Le Snes-FSU sera pleinement mobilisé dans les prochains mois pour défendre une vision exigeante du service public … et les conditions de travail des personnels” a-t-elle ajouté.

  • Les 3 enseignements principaux :

1. La confiance des enseignants dans le système éducatif continue de se dégrader
● 64% de satisfaction pour le métier ( mais -21 points en 20 ans )
● Perception dégradée du fonctionnement de l’école primaire (fonctionne mal : 56%), du
collège (fonctionne mal 64%), et du lycée (fonctionne mal 46%).
● Efforts et compétences pas assez reconnus (83%), trop d’élèves dans les classes (75%),
rémunération insuffisante (75%), formation inadaptée (67%…)

2. Pas de chèque en blanc pour Jean-Michel Blanquer
● 68% ne font pas confiance au Ministre de l’Education nationale pour prendre en compte les
attentes des enseignants (dont 29% “pas du tout confiance”).
● 53% ne font pas confiance au Ministre de l’Education nationale pour mettre en place les
réformes nécessaires (seuls 4% lui font “tout à fait confiance”).
● L’opinion sur les premières mesures mises en place : les enseignants dubitatifs – seuls 34%
des sondés estiment que les premières mesures vont “plutôt dans le bon sens”.

3. Une perception des réformes très variable
● 51% d’opposition à la réforme du baccalauréat (avant les dernières annonces du ministère à
ce sujet)
● 57% d’opposition à la fin des séries au lycée.
● D’autres mesures suscitent moins de difficultés (réformes des classes bilangues, EPI,
mesures pour le collège…)

Sondage : méthode des quotas (source Ministère de l’Education Nationale) : sexe, âge, niveau d’enseignement (collège, lycée), discipline enseignée, grade, région. 603 enseignants du secondaire public (hors professeurs de lycée professionnel et hors professeurs d’EPS) constituant un échantillon représentatif de cette population.

 

Power point résultats sondage

Les communistes à l’offensive : Faisons dérailler Macron !

Déclaration adoptée par le Conseil national des 30 et 31 mars 2018

Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.

Les patient·e·s, les personnels de l’hôpital public, des EHPAD refusent les logiques comptables et veulent des soins de qualité ; les enseignant·e·s et les parents d’élèves sont vent debout contre les fermetures de classes ; les étudiant·e·s manifestent pour une université de l’égalité et de la réussite, les usager·e·s et les cheminot·e·s tiennent à leur train et refusent la privatisation de la SNCF ; les locataires et leurs associations se mobilisent pour préserver le logement social, les usager·e·s et les personnels se lèvent pour des services publics de qualité et de proximité contre la braderie aux grands groupes du CAC 40 de l’eau, de l’énergie, des aéroports, de la Française des jeux… Les femmes revendiquent des moyens financiers et humains pour conquérir l’égalité sans tous les domaines. Les maires et les élu·e·s s’élèvent contre les politiques d’austérité qui frappent les collectivités locales. Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s le 15 mars pour faire valoir leur droit à une vie décente. La mobilisation du 22 mars, par son ampleur, sa diversité, nous a fait rentrer dans une nouvelle mobilisation sociale dans tout le pays.

Les communistes sont avec celles et ceux qui luttent. Elles et ils portent des propositions qui s’attaquent à la finance en proposant notamment une pétition pour que l’argent des banques et de la BCE soit mis à disposition des services publics. Ils travaillent à les rendre publiques, comme ils l’ont fait lors d’une conférence de presse le 20 mars pour la SNCF. Par leurs initiatives, ils cherchent à élargir le mouvement afin d’ouvrir un grand débat national posant l’avenir des services publics comme une réponse moderne aux besoins des habitant·e·s. C’est de notre République qu’il s’agit, de notre capacité collective à permettre l’exercice réel des droits fondamentaux pour toutes et tous les citoyens, quels que soient leur lieu de résidence et leur situation sociale.

Les communistes sont déterminé·e·s à agir avec les habitant·e·s, les organisations syndicales, les salarié·e·s, agents du service public, les forces politiques de gauche et écologistes et tous les élu·e·s attaché·e·s au développement de leur territoire pour s’opposer aux casses programmées, œuvrer au développement des services publics, construire des filières industrielles utiles pour le développement de la France. Notre proximité est une force, nous la mettons au service des luttes.

Les communistes appellent à faire du 19 avril une nouvelle grande journée de lutte et de mobilisation.

SNCF : la bataille du rail ne fait que commencer !

Les communistes soutiennent et seront aux côtés des cheminot·e·s lors des journées programmées, dont la première aura lieu le mardi 3 avril. Ils seront présent·e·s dans les 280 comités locaux de sauvegarde d’une gare, d’une ligne.

La bataille de l’opinion sera décisive. Près de 1 000 gares ont déjà fait l’objet d’au moins une distribution de tracts.

Nous appelons toutes les organisations du Parti à programmer et à poursuivre les distributions de tracts, à organiser des débats autour des propositions qui ont été présentées par notre secrétaire national et les parlementaires communistes, à participer à toutes les initiatives publiques pour la SNCF.

Concernant les collectes de solidarité, nous demandons aux organisations du Parti de se rapprocher systématiquement des responsables syndicaux cheminots de leur secteur pour voir concrètement les modalités à suivre.

Le badge « Mon train, j’y tiens » est devenu un outil à la fois de popularisation de la lutte et de solidarité concrète. Vendons-le massivement.

Appelons les fédérations, en lien avec les conseillères et conseillers régionaux communistes-Front de gauche, les Adecr à interpeller les présidences de Région. Soutenons nos élu·e·s, nos maires pour gagner la bataille de l’opinion publique.

Tour de France des hôpitaux et EHPAD

D’ici juin, les parlementaires communistes auront visité de très nombreux établissements. Le 21 avril, la commission Santé-Protection sociale propose une journée de travail pour élaborer un projet de financement de l’hôpital public. Le 5 juillet, une rencontre se tiendra à l’Assemblée nationale avec les actrices et les acteurs de l’hôpital. Un grand mouvement doit se lever pour marquer, à l’automne, de nouveaux choix budgétaires dans le cadre du PLFFS.

Énergie / Alstom

Le secteur Énergie se met en grève à partir du 3 avril.

Dimanche 8 avril, nous lançons notre campagne contre la privatisation des barrages hydrauliques à Sautet, dans l’Isère et à Éguzon dans l’Indre, et le 28 avril, nous serons dans les Pyrénées. Un cahier d’acteur énergie est en préparation. La tournée des sites d’Alstom par les parlementaires communistes se poursuit.

Les éboueurs / les Ford / les Carrefour / les Air France…

Dans tout le pays, les communistes rencontrent et soutiennent les salarié·e·s et leurs luttes pour défendre l’emploi, donc l’intérêt collectif.

Éducation nationale

►Dans les universités, le mouvement s’amplifie. Les organisations communistes aident l’UEC, le MJCF qui jouent un rôle essentiel dans le mouvement. Les parlementaires communistes sont sollicités dans plusieurs assemblées générales de professeur·e·s, comme d’étudiant·e·s.

Conseils aux victimes, solidarités concrètes, mobilisations, les organisations du Parti ne céderont rien face aux attaques de groupuscules d’extrême droite.

Une pétition est en préparation pour la liberté d’expression, la liberté d’opinion face à l’interdiction de nombreux débats dans les facultés.

►Dans ce moment de lutte dans l’Éducation nationale, le réseau École organise le samedi 26 mai une journée de travail pour enrichir nos propositions et nourrir les débats.

►Face à la ségrégation dans les universités, nous appelons les organisations du Parti, en lien avec l’UEC et le MJCF, les Adecr, à agir pour la préparation des inscriptions post-bac avec des syndicalistes étudiant·es. Nous n’acceptons pas que des milliers de bachelier·e·s se retrouvent sans affectation, ou dans une filière qu’ils n’ont pas choisie.

Culture

L’appel de Montreuil à la tenue de nouveaux États généraux de la culture suscite une adhésion forte. Les communistes sont partie prenante des combats contre la casse du service public de la culture et la précarisation des artistes et acteurs culturels.

Fonction publique

Personnels de maisons d’arrêt, fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires de justice… Nous sommes de tous les rassemblements pour porter leurs revendications.

Démocratie – Changement de Constitution

Les organisations du Parti, en lien avec nos groupes parlementaires, l’Anecr, prolongent localement les propositions du colloque du 5 mars organisé au Sénat. Tout changement constitutionnel ne peut se faire sans débat, sans information aux citoyen·nes.

Egalité femmes/hommes

Nous sommes de tous les mouvements et actions en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les mouvements qui se lèvent en France et dans le monde contre toutes les violences faites aux femmes sont au cœur de nos combats quotidiens pour l’émancipation. Notre engagement et nos propositions nourrissent ce mouvement pour débarrasser notre société de la domination sexiste.

Les territoires oubliés : pour l’égalité et la dignité

Nous soutenons les élu·e·s locaux/ales qui s’investissent dans l’appel de Grigny. Le samedi 9 juin, les fédérations des Hauts-de-France, leurs élu·e·s appellent à marcher sur l’Élysée pour qu’aucun territoire ne soit oublié de la République. Toutes les organisations du Parti travaillent à créer les conditions de la participation la plus large possible à cette marche.

Retraite des agriculteurs

La proposition de loi du groupe GDR à l’initiative d’André Chassaigne et d’Huguette Bello pour revaloriser les retraites agricoles, votée à l’Assemblée nationale, a été présentée au Sénat le 7 mars par le groupe CRCE. Le gouvernement a organisé un vote bloqué empêchant le vote au Sénat le 7 mars.

Faisons signer largement la pétition qui circule dans les fédérations rurales, sous format papier et sur le site change.org. Nous devons porter un maximum de signatures à Matignon avant le 16 mai, date à laquelle le groupe CRCE présentera à nouveau la proposition de loi au Sénat.

Logement social : un droit pour tous

Les actions se multiplient contre la loi Élan. Les maires communistes ont pris de nouveaux arrêtés anti expulsions.

Libertés syndicales

Le Syndicat des avocats de France a recensé des centaines de syndicalistes menacés de licenciement pour faits syndicaux. Les communistes sont activement solidaires.

Loi asile – Immigration

De nombreux militant·e·s communistes sont des actrices, acteurs de solidarité envers les migrant·e·s. De nombreuses déclarations montrent la colère vis-à-vis de la loi asile-immigration.

En collaboration avec des associations et des militants solidaires, le Parti communiste a travaillé à l’écriture d’un manifeste pour une France hospitalière et fraternelle. Il sera présenté le 19 avril à Paris et permettra d’ouvrir le débat public sur la loi asile-immigration.

Le 1er mai, bien sûr, nous serons aussi dans la rue et nous appelons les cellules, les sections, les fédérations à organiser le maximum de points de vente du muguet.