Trains express régionaux : la Région choisit la voie du service public

Avec cette convention, la Région estime avoir obtenu tous les gages de la SNCF pour améliorer le service./ Photo DDM
Avec cette convention, la Région estime avoir obtenu tous les gages de la SNCF pour améliorer le service./ Photo DDM

«Un pied de nez». Voilà comment Nicolas Cossange (groupe Nouveau Monde, majorité régionale), a qualifié la nouvelle convention passée entre la collectivité et la SNCF, pour les Trains Express Régionaux (TER). La Région s’embarque en effet pour un long trajet – jusqu’en 2025 – avec, en guise de copilote, l’opérateur historique du rail. Un choix qui va à contre-sens du désormais fameux rapport Spinetta, qui prône notamment une ouverture à la concurrence de certaines lignes régionales.

NDLR de MAC: C’est M. Gibelin, Vice président communiste de la région Occitanie en charge des transports qui est le pilier de cet accord, mais la DDM l’oublie volontairement!

«92 % des trains devront être à l’heure d’ici 2025»

La majorité assume cependant le choix de cette voie, qu’elle partage seulement avec la Bretagne, la plupart des conseils régionaux étant tentés de prendre le chemin du privé. «C’est une façon de montrer notre attachement au service public», a souligné l’élu de Nouveau Monde, qui a ciblé le (mauvais) exemple de la privatisation du transport des voyageurs en Grande-Bretagne : hausse des accidents, des prix… La présidente socialiste Carole Delga illustre de son côté par le fret : «La privatisation a conduit à un effondrement.» Et si elle se dit ouverte à la discussion sur le sujet, elle prévient : «Arrêtons de brandir le chiffon de la privatisation. Discutons avant des vrais problèmes de mobilité, et des solutions que l’on peut apporter.»

Avec cette convention, la Région estime avoir obtenu toutes les garanties de la SNCF pour améliorer le service aux usagers, «avec la même attention portée à tout le territoire d’Occitanie». Et gare aux sorties de routes. Des pénalités pourront être appliquées, des «reporting» seront effectués à une cadence soutenue, et «un point d’étape sera réalisé à mi-parcours, ce qui est inédit», selon Jean-Luc Gibelin, l’élu qui a conduit le dossier.

En matière de ponctualité par exemple, un point très sensible, le terminus est chiffré : 92 % des trains devront être à l’heure d’ici 2025, contre 87,6 % aujourd’hui. Face aux critiques liées à la vétusté du parc, répandues aussi, entre 10 et 20 rames nouvelles feront leur arrivée. Une nouvelle tarification sera aussi appliquée à partir de juillet. Le fameux billet à 1 euro, s’il reste généralisé sur les cinq lignes «historiques» du Languedoc-Roussillon, débarquera dans tous les trains : les billets «contingentés» seront portés à un million et étendus à toute la région (pour mettre la main dessus, il est conseillé de s’y prendre longtemps à l’avance…). «Les tarifs jeunes vont baisser de 30 % sur trois ans», se réjouit aussi Carole Delga. Pour tout ce train de mesures, près de 2,5 milliards d’euros iront à l’exploitation du TER, 300 millions par an en moyenne. Pour la présidente de Région, voilà pourquoi les négociations avec la SNCF ont traîné en longueur. «Tout simplement parce que nous voulions plus de trains, pour moins cher. On passe de 19 euros/train/km à 18 euros», indique Carole Delga. Habituée aux raccourcis, l’opposition frontiste n’a pas hésité à souligner la lenteur des pourparlers : «La précédente convention arrivait à terme le 31 décembre 2016», a ainsi insisté Julien Sanchez, ajoutant cette image caustique : «Heureusement, votre majorité ne conduit pas un train, parce qu’un an et demi de retard, c’était un record absolu !». «Propos dérisoires» et «mauvaise foi», lui a rétorqué Carole Delga. Terminus, la convention est votée.


Nouvelles dessertes

Plusieurs nouvelles dessertes vont être créées, notamment des liaisons TER Toulouse-Perpignan sans changement en gare de Narbonne, un soulagement pour beaucoup de voyageurs. Ce sera possible dès la fin d’année. L’objectif, qui sera atteint dès 2019 selon Carole Delga : 6 allers-retours Toulouse-Perpignan par jour, sans changement ; et autant avec correspondance à Narbonne. Selon la Région, entre les grandes lignes, les TGV et les TER, la Ville rose et la cité catalane seront unies par 24 liaisons par jours. En tout, 72 circulations nouvelles seront créées, soit + 40 % de places offertes au quotidien sur le réseau (+ 37 000). A noter que la convention prévoit aussi une «sanctuarisation du TER Train Jaune» (Pyrénées-Orientales).

La voie de la rénovation. La création de nouvelles dessertes va s’accompagner, sur la période, de «l’achat de 10 à 20 rames supplémentaires». D’ici deux ans, les plus anciennes, qui datent des années 80, seront mises sur la voie de garage. Concernant le réseau, dont la gestion appartient à l’opérateur public SNCF-Réseau, Carole Delga a proposé à ce dernier que la région soit «pool d’étude» pour la rénovation des lignes, dont 50 % sont «vieilles».

Chiffres clés. 1 milliard de km parcourus en train chaque année par les voyageurs TER Occitanie. 2 453 km de voies ferrées. 274 points d’arrêt. + 60 % de voyageurs en 15 ans. + 5,1 % en 2017. Un trafic en progression en 2017 : 66 000 voyageurs un jour de semaine, 80 000 le vendredi (comptages BVA octobre 2017). 20 lignes ferroviaires et 43 lignes d’autocar. 4,7 milliards investis depuis 15 ans.

Le point sur la Lgv- Carole Delga a indiqué hier à la presse que Bercy s’apprêtait à caler une nouvelle date-étape, en avril : un groupe de travail va se réunir pour la première fois au ministère, pour étudier les modes de financements innovants imaginés par les collectivités. C’était une demande des élus locaux, lors de leur rencontre avec le Premier ministre. Ils espèrent ainsi convaincre que l’on peut contourner l’obstacle financier, souvent érigé pour reporter les projets. Le projet de loi Mobilité – et donc les choix du gouvernement – sera présenté au cours de la seconde quinzaine de mai. Le temps presse…

Manifestation à Montauban : «Fonctionnaires, applaudissez-vous !»

Société – Entre 1 000 et 3 000 manifestants, hier, à Montauban in DDM

La manifestation a fait le plein, hier./ Photo DDM.

Entre 1 000 ( selon la police) et 3 000 personnes ( selon les syndicats) ont manifesté, hier matin, à Montauban, contre un gouvernement qui «maltraite» ses fonctionnaires et veut «moins de services publics.» C’est davantage qu’à l’automne dernier.

Après les retraités la semaine dernière, les fonctionnaires ont réussi, hier, leur mobilisation pour le «pouvoir d’achat, les conditions de travail, les services publics…» Les manifestants se sont rassemblés dès 10 h 30 sur le Cours Foucault. Les responsables des six organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, FSU et Solidaires) ayant appelé à la grève ont pris ainsi la tête du cortège pour rejoindre l’Esplanade des Fontaines, via la rue du Dr Labat, l’intérieur du centre hospitalier, la rue Léon Cladel, la Grand-Rue de Villenouvelle, le rond-point des Tontons Flingueurs et l’esplanade. Très vite, la CGT a annoncé que 3 000 personnes participaient à la manifestation. 1 000, selon la police. Mais au-delà de l’éternelle querelle des chiffres, les deux parties seront d’accord, au moins, sur un point : le cortège est beaucoup plus fourni qu’à l’automne dernier ( 10 octobre), date à laquelle la manif avait réuni 2 000 personnes, selon les syndicats, 480, selon la police. Du coup, Philippe Clavelin (FO) s’est égosillé au micro : «Fonctionnaires, applaudissez-vous.»

Le leader de la FSU Guillaume Mangenot n’a pas été en reste : «Ils ont voulu déclarer la guerre aux fonctionnaires. Réfléchissons à un printemps de luttes.»

Des boîtes de cornichons

Des élus se sont aussi mobilisés. La députée PS Valérie Rabault, le conseiller départemental PRG José Gonzalez, le conseiller régional PS Patrice Garrigues, le conseiller municipal PC de Montauban, Rodolphe Portoles … ont participé au défilé. Sans oublier La France Insoumise, Lutte ouvrière…

Dans une petite sélection des pancartes, il faut retenir : «N’expérimentez jamais, un monde sans fonctionnaires !» ; «Attention Macron, 68 est de retour» ; «Echange casquette de cheminot, contre Roleix»… Dans le cortège, on a croisé aussi Vincent, brancardier au centre hospitalier de Montauban depuis 15 ans, payé 1 350 €. «On nous demande d’aller toujours plus vite, de ne pas réfléchir. On n’a plus le temps de parler au patient. Ce n’est quand même pas des boîtes de cornichons qu’on transporte. Ce sont des humains.»

Au cours de l’après-midi, les taux d’enseignants en grève dans le Tarn-et-Garonne seront connus : 20 % dans le premier degré, 21 % dans le second. Mieux qu’en octobre, là aussi.

Réforme voie pro : D’autres mesures pour renforcer la voie professionnelle (SNUEP-FSU)

Reçu en audience le 14 mars, le SNUEP-FSU a alerté le ministre de l’Éducation nationale sur les dangers que représentent certaines préconisations du rapport Calvez-Marcon si elles devaient être arbitrées. Certaines d’entre-elles risquent de déstabiliser fortement la voie professionnelle scolaire sans améliorer les parcours de réussite des jeunes. Le SNUEP-FSU y voit aussi une instrumentalisation des lycées professionnels pour permettre au gouvernement d’atteindre ses objectifs en matière de développement de l’apprentissage aux niveaux IV et V. D’ores et déjà, les personnels expriment leur profonde inquiétude et dénoncent une partie des préconisations à l’opposé de l’objectif affiché prétendant « revaloriser » la voie professionnelle.
La volonté d’imposer l’implantation d’UFA dans tous les LP fait aussi peser de graves menaces sur le statut des PLP.

Le SNUEP-FSU a rappelé que la mise en place de secondes à « familles de métiers » impliquera inéluctablement une déprofessionnalisation des formations qui sera préjudiciable à l’insertion des jeunes. La généralisation de cette mesure, qui implique de fait la transformation d’un bac pro en 3 ans en un bac pro en 2 ans, déstructurera complètement certaines filières opérantes dont les savoirs professionnels sont reconnus et où les poursuites d’études sont satisfaisantes. Si elle devait être retenue cette mesure amplifiera les difficultés rencontrées avec le bac GA sur l’ensemble de la voie professionnelle.
Le SNUEP-FSU s’oppose à la mesure sur les PFMP qui pourraient s’effectuer en seconde dans les établissements et dont l’organisation serait laissée à la discrétion des établissements, pour l’ensemble des classes.
Le SNUEP-FSU a signalé sa forte inquiétude concernant le choix d’un module « insertion professionnelle » ou « poursuite d’études » en classe de terminale. Il a rappelé que le bac, même professionnel, devait rester le premier grade universitaire et que le choix d’un module plutôt qu’un autre ne devait pas fermer l’accès à une poursuite ou une reprise d’études des jeunes.

Lors de cette audience, le SNUEP-FSU a émis des propositions pour renforcer la voie professionnelle scolaire en se basant sur les revendications exprimées par les personnels.
La seconde est une classe centrale dans le parcours des jeunes et nécessite des conditions d’études améliorées. Un dédoublement systématique de tous les enseignements permettrait aux personnels de remédier aux nombreuses difficultés concentrées sur cette classe.
Une révision des programmes est nécessaire, comme une révision de certains référentiels d’activités professionnelles (RAP), pour réintroduire des savoirs généraux et professionnels ambitieux permettant aux jeunes de trouver du sens dans leur formation. Dans ce cadre, les formations proposées et les diplômes professionnels doivent être liés à un métier identifiable et reconnu.
Certains LP alertent depuis longtemps sur leurs difficultés et se retrouvent parfois dans des situations d’une extrême gravité. Une carte nationale de l’éducation prioritaire doit rapidement être mise en œuvre pour identifier les établissements qui doivent bénéficier de moyens et de mesures supplémentaires pour faire réussir tous les jeunes.
Les élèves de LP sont des lycéen.nes comme les autres et méritent de bénéficier en terminale d’un enseignement de philosophie, dont les enseignements et les modalités certificatives doivent être adaptés.

Si le ministre déclare régulièrement reconnaitre le travail des professeurs de lycée professionnel, cela doit aussi se traduire sur la fiche de paie. Le SNUEP-FSU a insisté pour que le ministre remédie à la profonde injustice que représente l’exclusion des PLP du système de pondération effectif pour les enseignant·es de lycée général et technologique en charge de classes à examen.

Le SNUEP-FSU continuera de porter la parole des personnels de la voie professionnelle publique sous statut scolaire au long des deux semaines qui nous séparent des arbitrages du ministre. Il revendiquera des mesures ambitieuses pour renforcer la voie professionnelle scolaire, pour améliorer les conditions de travail des personnels et permettre à tous les jeunes d’accéder à un premier niveau de qualification par un diplôme.

Marie-José Kotlicki : « Tous les signaux sont au rouge pour les cadres, ingénieurs et techniciens »

Entretien réalisé par Stéphane Guérard
Nantes, 12 septembre 2017. Manifestations contre les ordonnances Macron. L. Venance/AFP

Nantes, 12 septembre 2017. Manifestations contre les ordonnances Macron. L. Venance/AFP

Temps de travail extensible, ubérisation galopante et statut du cadre en jachère. Les dossiers chauds ne manquent pas à l’Ugict-CGT, qui ouvre son congrès ce mardi. Entretien avec Marie-José Kotlicki, sa secrétaire générale.

Quels sont les dossiers chauds du congrès ?

Marie-José Kotlicki Tous les signaux sont au rouge pour les ingénieurs, cadres technico-commerciaux et techniciens (ICT). Le nombre d’arrêts maladie est en hausse, notamment les burn-out. Cette situation est due à la pression mise sur les salariés, à l’utilisation intensive du numérique et à la non-observation du droit à la déconnexion. L’extension du forfait jours (sans décompte, ni paiement d’heures supplémentaires – NDLR) y est aussi pour beaucoup. Continuer la lecture de Marie-José Kotlicki : « Tous les signaux sont au rouge pour les cadres, ingénieurs et techniciens »

Faut-il mettre les médecines « douces » sous chimiothérapie ?

Par Guillaume Liégard | 21 mars 2018 in Regard.fr

Les thérapies « alternatives » font les frais d’une tribune au vitriol de la part de médecins et professionnels de santé. Comme eux, on peut s’alarmer d’une tendance qui tient à la fois du charlatanisme et du complotisme, et qui nuit gravement à la santé.

Ils sont 124, médecins et professionnels de santé, et ils y vont à l’arme lourde contre les médecines dites « alternatives » dans une tribune parue dans Le Figaro. Dénonçant le « charlatanisme », la « fake médecine », le caractère coûteux et dangereux de l’acupuncture, de la mésothérapie et de l’homéopathie, c’est incontestablement un appel au vitriol plutôt qu’un granule 15 ch.

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Les 12 heures pour une Europe des transports !

 

La casse du service public, en France comme en Europe, continue de toucher toujours plus sévèrement nos modèles de société et ceux qui en paient le prix le plus cher, sont toujours les plus pauvres et les plus dominés.

Quand la GUE a lancé les 12h pour les transports publics, c’était avec un double objectif: le premier était de favoriser l’échange d’expériences des acteurs sociaux et politiques qui se battent au quotidien pour des transports publics, le deuxième de se donner de la force à l’échelle européenne pour faire reculer les politiques de libéralisation.
Le rapport Spinetta et la journée d’action du 22 confèrent une importance accrue à ce rendez vous pour donner une perspective politique aux luttes qui vont se développer.

Rdv le 24 à Montpellier salle sud de France, 417 rue Morse. Venez nombreux.

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La revalorisation des retraites agricoles ne peut plus attendre (Petition)

Ensemble, exigeons l’adoption le 16 mai prochain de la proposition de loi Chassaigne-Bello pour la revalorisation des retraites agricoles

Toutes les signatures recueillies seront portées en délégation au Conseil des ministres au matin du débat parlementaire le mercredi 16 mai 2018

PETITION

Le groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste du Sénat redéposera pour adoption le 16 mai, à l’occasion de sa niche parlementaire, sa proposition de loi portant revalorisation des retraites agricoles, avec un minimum garanti de 85 % du smic agricole pour une carrière complète.

Cette revalorisation est une urgence tant les retraites agricoles sont faibles.
Cette proposition de loi a déjà été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, à l’initiative de deux députés du groupe GDR, André Chassaigne député communiste, et Huguette Bello, députée de la Réunion. Elle aurait dû à son tour être adoptée le 7 mars au Sénat, à l’initiative du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste (CRCE). Ce texte avait été adopté à l’unanimité en Commission sénatoriale des affaires sociales.

Mais, pour faire obstruction et repousser son application hypothétique à 2020, le gouvernement a procédé à un coup de force le 7 mars, utilisant contre l’avis de tous les groupes du Sénat, l’article 44-3 de la Constitution qui porte la procédure dite « du vote bloqué » lui permettant de court-circuiter le Parlement et de renvoyer ce texte.

Le 16 mai, le groupe CRCE du Sénat inscrira à nouveau ce texte à l’ordre du jour du Sénat. Cette fois, il doit être adopté !

Pour empêcher un nouveau coup de force du gouvernement en exigeant l’abandon de l’utilisation de l’article 44-3, le monde agricole et tous ceux qui trouvent indigne le niveau des retraites agricoles doivent se mobiliser.

 

SNCF : Le PCF fait ses propositions de financement pour le service public ferroviaire

1 – Le projet de loi Macron « pour un nouveau pacte ferroviaire » ne résout aucun des problèmes de la SNCF et va tous les aggraver !

Le réseau ferré national manque cruellement de maintenance et d’investissements. Nous n’avons cessé de le dénoncer depuis des années. Aujourd’hui, le gouvernement acte le « sous-investissement dans le réseau ferré » mais il n’apporte que des mauvaises réponses (concurrence, fin des recrutements au statut, dégradation des conditions de recrutement, zéro moyen nouveau).

Une phrase en page 1 du projet gouvernemental est éclairante « Le réseau ferré national, en dehors des lignes à grande vitesse, est victime de décennies de sous-investissement ». Le rapport Spinetta chiffre à 3 milliards par an pendant 10 ans les besoins d’investissements.

Le gouvernement est obligé de faire ce constat , mais n’apporte aucune réponse à ce problème.

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Ce qu’il faut retenir du 1er tour de l’élection législative partielle dans le Loiret

Par Nicolas Maury

Quelques informations à mettre en parallèle avec les élections partielles où des candidat.e.s du PCF étaient en lice. Comment expliquer que notre candidat dépasse les 5% et mettre en lumière l’enjeu d’un bastion du PCF dans ce type d’élection défavorable : une mairie

Ce qu'il faut retenir du 1er tour de l'élection législative partielle dans le Loiret
1- La participation s’effondre passant de 43,37% en juin 2017 à 30,36% dimanche. Comme toutes les élections partielles, les gens se déplacent moins, malgré des renforts de « personnalités » pour certains candidats.

2- Les Républicains reviennent en avant (38,20%) et LREM recule fortement, même si il n’y a pas de sanction plus violente que cela (20,20%). Par rapport à 2017, LR gagne 10 points et LREM perd 8 points. On pourrait constater que l’électorat de Macron rentre à la maison, dans cette circonscription très à droite, et qui n’a jamais vu de député de gauche élu. L’ancien député de droite Jean-Pierre Door retrouve son niveau de 2012.

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