Pendant qu’à l’assemblée nationale française il ne se trouve pas une seule voix pour dire la vérité sur ce régime pourri, qui ne représente même pas la totalité du régime impérialiste des Etats-Unis mais son aile la plus belliciste, la plus intéressée aux profits de l’armement, celle qui pousse vers ce que Biden lui-même a désigné comme le risque d’« Armageddon »(1) nucléaire le plus élevé depuis la crise des missiles de Cuba, bien que continuant à l’attribuer en violation de tous les faits à la Russie. Nous sommes littéralement atterrés par la manière dont cette assemblée imbécile -privée de défense- laisse se pourrir les débats autour de stupidités en dévoyant y compris la cause des femmes et même en feignant au meilleur des cas de s’occuper de la défense des retraites et des droits des travailleurs en ignorant cette menace et quand on ne l’ignore pas en acceptant d’appuyer les manœuvres des Etats-Unis en Ukraine mais aussi en IRAN en refaisant dans ce pays le “coup des femmes afghanes” pour justifier une intervention non contre le conservatisme mais contre la volonté d’indépendance, en justifiant sanctions et guerres qui attaquent la condition féminine. Le tout en ne tenant aucun compte des positions des communistes russes et de gouvernements comme Cuba ou la Chine. Ce qui ne peut qu’accroître la montée des extrêmes-droites poussées à la fois par un mécontentement populaire sans perspective politique et le capital qui voit dans le fascisme et la guerre la seule manière de maintenir son hégémonie. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
La Russie dit que Zelensky essaie de déclencher la Troisième Guerre mondiale, les responsables ukrainiens ont essayé de minimiser les commentaires par Dave DeCamp Publié le
Dave DeCamp, auteur chez News From Antiwar.com
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l’OTAN à lancer une « frappe préventive » contre la Russie pour empêcher Moscou d’utiliser des armes nucléaires, une décision qui déclencherait presque certainement la Troisième Guerre mondiale et peut-être une guerre nucléaire.
« Que devrait faire l’OTAN ? Exclure la possibilité d’utilisation d’armes nucléaires par la Russie », a déclaré Zelensky par liaison vidéo lors d’un événement organisé par le Lowy Institute, un groupe de réflexion australien.
« Mais le plus important, je m’adresse à nouveau à la communauté internationale, c’est ce qu’il aurait fallu faire avant le 24 février : des frappes préventives, afin qu’ils sachent ce qui se passera s’ils utilisent [une bombe nucléaire] », a-t-il déclaré. « Et ce n’est pas le contraire, attendre que la Russie frappe et ensuite dire ‘oh, c’est comme ça que vous êtes, maintenant vous pouvez faire ce que vous voulez.’ Reconsidérez la façon dont vous appliquez la pression, l’ordre d’application. »
Le Kremlin a sauté sur les commentaires et a déclaré que Zelensky essayait de déclencher une guerre mondiale. Les responsables ukrainiens ont tenté de minimiser ce que Zelensky a dit, son conseiller Mykhailo Podolyak insistant sur le fait que Zelensky « n’a rien dit sur une frappe nucléaire préventive » contre la Russie.
Serhii Nikiforov, l’attaché de presse de Zelensky, a également déclaré que le dirigeant ukrainien n’appelait pas à une frappe nucléaire et a affirmé qu’il parlait d’autres actions, telles que des sanctions. « Le président parlait de la période précédant le 24 février. Des mesures préventives auraient dû être utilisées à ce moment-là pour empêcher la Russie de déclencher une guerre. Je vous rappellerai que les seules mesures discutées à l’époque étaient des sanctions préventives », a-t-il déclaré.
Mais Zelensky a déjà appelé à une intervention militaire directe des États-Unis et de l’OTAN dans le conflit. Déjà alors, Zelensky avait fait pression pour que les puissances occidentales imposent une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus de l’Ukraine, ce qui aurait nécessité d’abattre des avions de guerre russes et de bombarder des systèmes de missiles sol-air à l’intérieur de la Russie.
(1) Ce terme est mentionné une seule fois sous cette forme dans le dernier livre du Nouveau testament : l’Apocalypse, au chapitre 16, verset 16. En utilisant ce terme, il est fait allusion au lieu historique de Megiddo, une colline de 21 mètres, dans la vallée de Jezreel en Israël, lieu stratégique de batailles décisives de l’histoire du royaume de l’Israël antique. Biden lui parle de l’apocalypse nucléaire mais dans un contexte précis, celui des évangélistes. Pour les évangélistes, dont l’influence est énorme non seulement aux Etats-Unis mais s’étend de plus en plus en Amérique latine (au Brésil en particulier où son influence explique le score inattendu de Bolsanaro) et en Europe, en France où elle touche en particulier les populations d’origine africaine, ce nom désigne le lieu du combat final entre le Bien et le Mal à la fin du monde. Le retour de Jésus Christ (parousie) serait précédé par celle de l’antéchrist, qui non seulement serait incarné par les communistes mais tous les progressistes type Lula et ceux qui même font confiance à l’ONU. On sait les liens entre Bush et cette église et la manière dont leurs fantasmes ont servi de toile de fond au combat contre “le terrorisme”… Si les liens entre les néo-conservateurs et les juifs est souvent mis en avant, avec le poids supposé d’Israël dans la politique belliciste des Etats-Unis, les liens encore plus prégnants entre les dirigeants protestants et puritains des Etats-Unis, les conservateurs les plus à droite et cette vision apocalyptique, ses liens avec l’extrême-droite israélienne sont beaucoup moins mis en évidence alors qu’ils sont encore plus déterminants.
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