Macronite aiguë au PS Moissagais

La fracture couvait depuis quelques temps et les prises de positions individuelles prenait le pas sur la nécessaire confrontation des idées.

Depuis hier soir et la réunion au centre culturel, la déchirure est apparue au grand jour. Après de bien fades primaires qui s’apparentaient plus à un congrès dont la direction solferinienne a le secret, la victoire de M. Hamon ne plaisait décidément pas à tout le monde.

la porte de sortie a donc été trouvée pour celles et ceux qu se réclamaient héritiers de la gestion valsiste sociale-démocrate ou de cet Hollandisme qui a fini d’enterrer les espoirs du peuple de gauche. Comme à l’échelle locale ou les anciens caciques municipaux ont balayé les valeurs fondamentales d’une gauche qui pouvait gagner, si elle avait été unie et élargie, le modèle néo-libéral de Macron a pris le pas dans les têtes socialistes qui sont encore encartées.

Et le vainqueur est le Capitalisme et la Finance, bien sur le MEDEF!

De fait, si nos sources sont fiables c’est une grande partie de la section locale du PS qui suit aujourd’hui la dérive droitière de M. Valès, lui qui se voulait le chantre d’une gauche moderne débarrassée des antilibéraux, des communistes et autres empêcheurs de penser entre soi!

Nul ne doutait sur le marché ce matin, alors que l’information se répandait, que les verts locaux, déjà très libéraux à la suite de M. Jean et tournés vers Macron, se réjouissaient de la prise de position du « leader PS » autoproclamé et certainement adoubé par M. Nunzi qui manœuvre en coulisse pour imposer son dauphin « Valès ». Du coup, dans les travées se murmurait la possibilité d’une candidature Valésienne/macroniste. Il va y avoir foule du côté des supporters de Macron car entre un PRG qui se tâte de se ranger derrière Macron et quelques édiles locaux (comme M. Bésiers) qui s’interrogent si il n’y a pas là une opportunité…..

Môssieur Macron est servi!

De tout cela, il ne reste aux gens sincères qu’un goût d’amertume et l’offre de rassemblement des communistes, membres d’un Front de Gauche comprenant aussi des syndicalistes, des associatifs, des citoyens-es impliquées-es dans la vie locale apparait comme la seule issue pour gagner. Les rencontres sur les marchés nous le confirment chaque jour, les remontées dans les entreprises le confirme, l’exigence d’un véritable rassemblement est plus que jamais d’actualité.

Les communistes dans leur « adresse au peuple » insistent: ils demandent que les candidats à la présidentielle de la gauche s’entendent pour la construction d’un projet anti-libéral, écologique et démocratique. Cet appel , plus puissant chaque jour, montre que seule la voie du rassemblement ouvre la porte à l’espérance d’une autre société plus juste, plus égalitaire et porteuse d’avenir à l’inverse des projets mortifères et dangereux des Macron/Fillon/LePen qui servent la soupe aux riches et aux puissants de ce monde.

Avec Françoise Tardin, citoyenne, candidate Front de Gauche collectif 82, PCF, Associatifs, syndicalistes, a l’inverse des opportunismes, c’est cette volonté farouche de rassemblement que nous portons devant le suffrage universel des électeurs/trices!

 
 

Assurance chômage, quelle indemnisation des demandeurs d'emploi ?

 
UNEDIC/AFP

En attendant la nouvelle convention Unedic, nous détaillons les règles actuelles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

Quelle indemnisation ?

pas d’indemnisation pour celles et ceux qui ont travaillé moins de 4 mois ou 122 jours  ou 610 heures (quel que soit leur âge) au cours des 28 mois qui précèdent la rupture du contrat de travail. Possibilité de percevoir le et pour les demandeurs d’emploi de plus de 60 ans une en attendant de percevoir la retraite.

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La Gauche peut gagner l'élection présidentielle

Le rassemblement à Gauche a donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste à l’Humanité. Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’une politique de  rassemblement, une politique de  solidarité, une politique contre la finance et les tenants de l’ordre établi. Seule une  gauche rassemblée est capable de mener cette politique. Une gauche unie devient un pôle magnétique capable d’attirer des électeurs de gauche jusque là captés par d’autres candidats, et de faire gagner l’élection présidentielle 2017. Réalisation : Abrahim Saravaki

Jean-Luc Mélenchon. « Je suis prêt à aller parler avec Hamon »

Photo Patrick Kovarik / AFP

Photo Patrick Kovarik / AFP
Dans l’émission politique sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a voulu sortir du piège du retrait forcé, à l’heure où Yannick Jadot renonçait au profit de Benoît Hamon. 
A Yannick Jadot tout frais rallié à Benoît Hamon, qui lui demande « créons cette grande espérance », Jean-Luc Mélenchon répond « je ne  prendrai pas le problème comme il le fait ». Devant « l’onde de guerre généralisée, la violence sociale qui traverse le vieux continent », cette «extrême gravité », « ma réponse n’est pas à l’ancienne, le cartel de partis, les accords d’appareil. Mon pari est le vote d’adhésion ». L’erreur, rajoute le candidat, « c’est 5 ans de quinquennat, le candidat PS est aujourd’hui à la moitié du niveau du candidat de 2012. Il faut convaincre et entrainer, ce n’est pas une affaire de partis ».
Placé sur le grill sur le plateau, ce qui conduisit le candidat à une bévue sur l’opposant à Poutine Boris Nemtsov mort assassiné, pour tenter de le dépeindre en poutinolâtre (cet opposant politique fut beaucoup plus gênant mort que vivant pour Vladimir Poutine) Jean-Luc Mélenchon dût se défendre des« similitudes » avec le programme de Marine Le Pen, idée défendue par le journaliste François Lenglet. « Je propose un protectionisme solidaire, je suis patriote, pas nationaliste, elle est contre une hausse du SMIC et la retraite à 60 ans», opposa le candidat de la France insoumise.
Sur le nucléaire, « si je suis élu, l’ensemble des postes du secteur du nucléaire seront réemployés pour le démantèlement et les nouvelles énergies renouvelables », appuya le candidat.
Face à l’acteur PhillipeTorreton (soutien jusqu’ici de Jadot), « l’invité mystère » de l’émission formatée pour relancer l’attention du téléspectateur,  Jean-Luc Mélenchon exprima sa préoccupation écologiste, « concept nouveau dans la pensée progressiste ».  En plateau, David Pujadas et Léa Salamé furent sans doute déçus que Philippe Torreton  n’interpelle pas comme prévu le candidat sur son retrait. “Je ne veux pas brader”, “je ne veux pas gâcher pour des circonscriptions le soutien des dizaines de milliers de gens qui sont avec moi”, opposa Jean-Luc Mélenchon, dans une rare fenêtre de politique de fond permise par l’émission.
Lionel Venturini, rubrique politique

Regard sur l'actualité 5

Lors de ce rendez-vous hebdomadaire nous soumettons plusieurs sujets marquants de la semaine au directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, afin de recueillir ses réactions et analyses. Au sommaire de l’édition du jeudi 23 février : le Front national, migrants bienvenus à Barcelone, malaise à l’hôpital, Marie : agent d’entretien en lutte, Aubervilliers ville multiculturelle.

Logement : c’est plus grand et surtout plus cher

Photo : Pascal Pavani/AFP

Photo : Pascal Pavani/AFP
L’INSEE publie aujourd’hui un document de 220 pages sur l’évolution de la situation du logement en France. Tandis que l’emploi se précarise, l’accession à la propriété s’est ralentie depuis une quinzaine d’années et le loyer des locataires absorbe une part croissante des leurs revenus mensuels.
L’institut national de la statistique et des recherches économiques (INSEE) publie aujourd’hui un document sur les conditions de logement en France. Elle nous éclaire sur la manière dont les Français ont accédé au logement entre 1984 et 2013 inclus. Mais elle n’a pas étudié des sujets pourtant essentiels en ce début de XXIème siècle marqué par le réchauffement climatique en France. Alors que la distance moyenne entre le lieu de résidence et le lieu de travail des actifs ne cesse d’augmenter, l’INSEE ne traite pas ce sujet dans son étude et omet de s‘interroger sur les raisons de la déprise immobilière dans cantons ruraux, les petites villes et certaines villes moyennes. Continuer la lecture de Logement : c’est plus grand et surtout plus cher

«Non à la fermeture du bureau de Poste»

Rassemblement hier à Villenouvelle… In DDM

Rassemblement hier devant la Poste de Villenouvelle./ Photo DDM, Gisèle Dos Santos

La prochaine fermeture du bureau de Poste de Villenouvelle ne fait pas l’unanimité. Hier matin, une soixantaine de personnes : agents, usagers, élus, le collectif 82 Front de gauche et la FSU se sont rassemblés devant le bureau de Poste de Villenouvelle, à l’appel de la CGT FAPT pour dire non à la fermeture de ce service de proximité, prévue le 1er mars.

Ce bureau de quartier, situé au carrefour des «Trois Pigeons» sera remplacé par un relais postal, installé dans la supérette, un peu plus haut dans la rue Léon Cladel près du quartier du Rond. «Le déplacement du bureau de poste de Villenouvelle, situé en zone prioritaire, à proximité de l’hôpital public et de nombreux commerces est injustifié et va avoir pour conséquence une nette diminution des services publics, à la fois postaux et bancaires pour les usagers et les commerçants de ce quartier» martèle Julien Capus, secrétaire départemental CGT FAPT.

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Adresse du Parti communiste au peuple de France

Déclaration du PCF. Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche.

Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d’un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humains les plus précieuses.

Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix.

Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c’est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l’élection présidentielle d’une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d’une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

Ce qui doit être au cœur de tout, c’est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu’à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

► une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l’élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l’avortement.

► un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l’augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

► un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

► la création d’un ministère de plein droit pour l’égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l’égalité salariale et professionnelle.

► la lutte contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées à l’origine, à la confession, à l’orientation ou l’identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

► la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

► un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d’investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

► un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s’appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux, de lever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L’ennemi, c’est toujours la finance ».

Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

À l’heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour garantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

Parti communiste français, Paris, le 21 février 2017.

DES DEPUTE-E-S AU SERVICE DE L’INTERET GENERAL ET DU PROGRES SOCIAL !

http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/image/tract_de_la_semaine_niche_pcf_1-pdf-image.jpg

Alors que les débats politiques s’enlisent dans les affaires politico-financières et judiciaires des candidats « Fillon » et « Le Pen », les députés communistes et Front de gauche font voter quatre propositions législatives au service du progrès social. 

► Organisation sous l’égide de l’ONU d’une « COP de la finance mondiale », pour l’harmonisation et la justice fiscale

► Revalorisation des retraites agricoles

► Allongement de la durée des congés maternité et paternité

► Proposition de résolution européenne demandant que le Parlement français soit consulté avant la mise en œuvre du traité de libre-échange  commercial entre l’Europe et le Canada (traité CETA)

En déposant de telles propositions législatives, et  en les faisant adopter , ils ont une nouvelle fois fait la démonstration de l’importance d’avoir à l’Assemblée Nationale un groupe de  députés communistes et Front de gauche qui agissent en permanence au service du plus grand nombre, loin des lobbies et des pression de toutes sortes.

Proposition de « COP de la finance mondiale » 

Cette proposition vise à lutter contre la fraude, l’évasion, et l’optimisation fiscale, qui représentent à l’échelle planétaire des milliards de dollars qui sont soustrait des politiques publiques au service du développement, en particulier dans les pays les plus pauvres. Cette « évaporation » fiscale est devenue un frein au développement. Une telle conférence internationale, à l’image de la COP environnementale, permettrait de réunir dans l’action les représentants des Etats, mais aussi les Banques, les syndicats, les ONG et les lanceurs d’alerte.

Proposition de revalorisation des retraites agricoles 

Cette proposition de loi vise à élever le niveau minimum de pension agricole, à rétablir l’équilibre financier du régime de retraite complémentaire obligatoire, à la revalorisation des pensions de retraite dans les outre-mer. La première mesure pose le principe d’une retraite à 85 % du SMIC net au 1er janvier 2018. Cette revalorisation sera rendu possible par un prélèvement de 0.1% sur les transactions financières.

Allongement de la durée des congés maternité et paternité

Cette mesure était initialement contenue dans une proposition de loi relative à l’égalité femmes-hommes prévoyant notamment des pénalités renforcées pour les employeurs qui ne négocient pas d’accord de réduction des inégalités salariales et qui recourent abusivement au temps partiel. Malheureusement des amendements adoptés ont supprimé ces mesures, l’allongement du congés maternité à 18 semaines et paternité à 14 jours (initialement proposé à 4 semaines).

Proposition demandant la consultation du Parlement avant toute mise en œuvre de l’accord CETA 

La catastrophe économique, sociale et environnementale que nous promet ce traité de libre-échange entre l’Europe et le Canada est rendue possible par le mépris avec lequel les Parlements nationaux et l’opinion publique ont été traités. Une telle situation exige plus que jamais que cet accord soit débattu. Cette proposition de résolution invitait le Gouvernement à consulter le Parlement avant toute mise en œuvre.

Espagne. Manifestation monstre à Barcelone pour l’accueil des réfugiés

Près de 500 000 personnes ont participé samedi à une manifestation à Barcelone pour réclamer que l’Espagne accueille « dès maintenant » des milliers de réfugiés comme elle s’y était engagée en 2015.

La maire de gauche de la deuxième ville d’Espagne, Ada Colau, avait appelé les manifestants à « emplir les rues » pour cette marche intitulée « nous voulons accueillir » et ils ont répondu en nombre à l’appel !

Dès 16 heures, des dizaines de milliers de manifestants envahissaient les rues du centre, souvent vêtus de bleu pour former une « marée ». Les pancartes « plus d’excuses, accueillons maintenant » émaillaient le cortège organisé par la plateforme « Chez nous c’est chez vous » (« Casa nostra casa vostra », en catalan) pour rappeler au gouvernement ses engagements envers l’Union européenne : l’Espagne devait recevoir quelque 16 000 candidats à l’asile déjà admis dans d’autres pays, à partir de 2015, mais seuls 1100 sont arrivés jusqu’à présent.
Le secrétaire aux migrations du gouvernement catalan, dirigé par les indépendantistes, a souhaité que les Etats européens écoutent cette « clameur » et que le gouvernement espagnol « reconsidère sa position » en donnant des visas. « C’est la manifestation la plus grande qui ait été faite en Europe pour la défense des droits des réfugiés », a affirmé cet élu.
La manifestation s’est terminée symboliquement au bord de la mer Méditerranée, où plus de 5 000 migrants ont péri en 2016.