«Écoles en danger» : l’alerte du Snuipp-FSU 82

A la tribune des Récollets, les deux enseignantes mènent la réunion sur «l'école en danger»./ Photo DDM
A la tribune des Récollets, les deux enseignantes mènent la réunion sur «l’école en danger»./ Photo DDM

Suite au projet de loi Blanquer Pour l’école de la confiance, le syndicat Snuipp-FSU 82 semble pour sa part, émettre beaucoup de défiance quant aux changements annoncés. À Caussade, mercredi soir, il organisait une réunion publique à destination des parents, des enseignants, des élus locaux et des citoyens afin de populariser les raisons de la mobilisation et travailler à la réussite des actions futures. «Les écoles, les collèges et les lycées sont visés par les réformes actuelles du ministre de l’Éducation Nationale.

À nous de nous faire entendre, professionnels de l’éducation, usagers du service public et citoyens pour garantir un service public d’éducation de qualité, pour tous et sur tous les territoires» expliquaient les deux animatrices de la réunion, Hélène Nadal et Barbara Delpech qui considèrent que les conséquences dépassent largement le cadre des enseignants, d’où la nécessité d’alerter les parents d’élèves.

En qualifiant la loi de «Fourre-tout de 25 articles disparates», elles décortiquaient, un à un, ces mêmes articles, comme l’article 1 qui, selon elles, va restreindre la liberté d’expression ; les articles 2 à 4 considérés comme un cadeau fait au privé ; l’article 6 pour des «usines à savoir» par le regroupement des écoles et des collèges ; l’article 9 qui créerait un système d’autoévaluation, d’où un manque d’objectivité dans les appréciations ; les articles 10 à 14 qui engendreraient une formation initiale étriquée, des étudiants pouvant être appelés à faire cours à moindre coût, sans formation, faisant peser une menace sur le statut d’enseignant ; enfin l’article 1bis qualifié de «vieille recette» avec les drapeaux français et européens, ainsi que les paroles de la Marseillaise dans les écoles «un concept rétrograde de l’enseignement moral et civique, et de l’école». Sans oublier les inégalités engendrées dans le secondaire avec la disparition des filières L, S et ES.

Écoles mortes

En signe de protestation, l’appel était lancé aux parents de ne pas scolariser leurs enfants, le mardi 16 avril pour une journée Ecoles, collèges, lycées morts, en interpellant les élus et les parents d’élèves.

Infos : http ://82.snuipp.fr/spip.php?article1958


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