La direction du groupe américain General Electric (GE) a annoncé ce mardi matin, la suppression de 1050 emplois dans sa division Energie à Belfort. selon les syndicats, c’est au total plus de la moitié des salariés de l’activité gaz qui vont perdre leur emploi.
Cette annonce confirme et amplifie la trahison de GE qui s’était engagé à créer plus de 1000 emplois en France après le rachat, en novembre 2015, de la branche énergie d’Alstom. Mais elle met surtout en lumière l’absence de stratégie industrielle de l’Etat et les conséquences dévastatrices qu’entraîne un tel renoncement.
La France va-t-elle encore longtemps laisser filer ses plus beaux fleurons, d’Aéroports de Paris à Renault en passant par ASCOVAL, au détriment de l’emploi, de nos savoir-faire et de notre souveraineté économique ?
Il est urgent de reprendre la main sur nos outils industriels, y compris en favorisant des nationalisations temporaires, comme celle que j’ai proposée pour l’aciérie ASCOVAL à Saint-Saulve.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
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