Nouvelle offensive judiciaire de masse contre le compteur Linky in DDM

Le compteur Linky est-il trop "curieux"? / archives
Le compteur Linky est-il trop « curieux »? / archives
l’essentiel L’avocat toulousain Christophe Léguevaques plaide ce mardi à Paris contre Enédis et son compteur Linky, dans le cadre d’une action collective qui réunit 120 personnes. Les plaignants dénoncent une atteinte à la vie privée et un risque d’exploitation de données personnelles et domestiques.

Les particuliers obtiendront-ils le droit de s’opposer légalement à la pose d’un compteur Linky à leur domicile ? C’est l’espoir de l’avocat toulousain Christophe Léguevaques et de son confrère Arnaud Durand qui plaident ce mardi devant le tribunal de Paris pour le compte de 120 personnes dont les dossiers sont rassemblés dans le cadre d’une action collective contre le nouveau compteur électrique.

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Soirée Théâtre: 1336, Paroles de Fralibs le 16 mars 2019 (s’inscrire)

« 1336 jours de lutte » est une pièce de théâtre créée par d’anciens salariés de Fralib. Ils ont lutté contre le géant Unilever pour sauvegarder leur usine de thés. Ils ont souffert et vécu d’intenses moments. Aujourd’hui ils racontent leur histoire sur les planches. Toute ressemblance avec la réalité serait purement volontaire.

La Fédération Tarn et Garonne du Parti Communiste Français vous convie à une soirée de théâtre. La pièce “1336, Paroles de Fralibs” sera jouée par les salariés de l’usine de thé Scop-Ti qui relatent sur les planches l’histoire de leurs 1336 jours de lutte pour sauver leur usine.

le Samedi 16 mars

à 17h à la Maison du peuple

Montauban

*Entrée libre

Un temps de débat sur les coopératives ouvrières est prévu après la pièce à 18h30, suivi d’un apéritif fraternel à 19h30.

Vous pouvez vous inscrire à l’événement sur Facebook ici.

 

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Loi Blanquer : Le juste milieu penche pour le privé In Cafe Péda!

« In medio stat virtus ». Voilà une formule que JM Blanquer reprend volontiers. Et il le fait le 14 février, dans cette 4ème journée de débat sur la loi Blanquer. Journée difficile puisque le ministre doit affronter des opposants remontés sur le financement des maternelles privées, puis sur l’accompagnement des enfants handicapés. En résumé de la journée : cadeaux du côté du privé, bourse serrée du côté des handicapés. Le « juste milieu » du ministre penche fortement…

Un cadeau royal au privé

Trois questions sont étudiées par l’Assemblée le 14 février : le financement des maternelles privées et ses conséquences pour les communes, le contrôle des enfants de 3 à 6 ans instruits à domicile, la mise en place de pôles de gestion des accompagnateurs d’enfants handicapés (PIAL). Point commun à ces trois sujets : pour la première fois la droite de l’assemblée et le ministre sont en désaccord frontal.

L’Assemblée aborde avec l’article 4 le point central de la loi Blanquer. Si la loi a déjà accepté l’idée de l’instruction obligatoire des enfants de 3 à 6 ans, cela concerne au final peu d’enfants (25 000). Mais cela change radicalement le statut des maternelles du privé sous contrat. Du coup leur financement par les communes devient obligatoire et elle doivent bénéficier des mêmes avantages que les maternelles du public. Continuer la lecture de Loi Blanquer : Le juste milieu penche pour le privé In Cafe Péda!

L’école du socle adoptée au bulldozer

Toute l’organisation du système éducatif du premier degré vient d’être dynamitée par la loi Blanquer. L’assemblée nationale a adopté en quelques minutes par 35 voix contre 7 l’établissement public des savoirs fondamentaux, autrement dit l’école du socle. Là où les collectivités locales et le recteur le voudront, les collèges et les écoles seront regroupées. Ce regroupement devrait libérer des milliers de postes et faire sauter la plupart des directeurs.

Peut-on transformer profondément l’éducation nationale sans consulter les organisations professionnelles, sans même prendre l’avis du Conseil d’Etat et sans aucune étude d’impact ? C’est ce que JM BLanquer vient de faire . L’adoption de l’école du socle s’est faite en quelques minutes. Il aura fallu plus de temps le 15 février pour voter le rectorat de Mayotte.

Ce qui a été décidé

Les établissements publics des savoirs fondamentaux sont constitués de classes du premier degré et du premier cycle du second degré. Ils regroupent les classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles situés dans le même bassin de vie.

« Ces établissements sont créés par arrêté du représentant de l’État dans le département sur proposition conjointe du département et des communes ou établissements publics de coopération intercommunale de rattachement du collège et des écoles concernés, après conclusion d’une convention entre ces collectivités. Continuer la lecture de L’école du socle adoptée au bulldozer

Pas d’Occitanie sans l’enseignement de l’Occitan !

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Toujours dans la même démarche, les mauvais coups du gouvernement sur le service public de l’éducation se multiplient et se ressemblent. Je tiens à apporter tout mon soutien aux parents d’élèves, citoyens et enseignants de la langue Occitane, actuellement vent-debout contre la décision injuste du ministre Jean-Michel Blanquer de liquider l’enseignement de la langue Occitane.

Le gouvernement avait pourtant pris un engagement, notamment celui de respecter la constitution stipulant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». Avec sa nouvelle réforme, le gouvernement nous envoi un message clair : l’Occitan sera désormais réservé à ceux qui peuvent se le payer, et tant pis pour les autres, tant pis pour le service public, tant pis pour l’égalité des droits.

Soyons nombreux et nombreuses, dimanche 17 février 14h, Place du Capitole à Toulouse, pour envoyer un message clair à ce gouvernement des riches.

Pas d’Occitanie sans l’enseignement de l’Occitan !

Marie Piqué

Vice-Présidente d’Occitanie en charge des solidarités, des services publics, de la vie associative et du logement

« Ça suffit ! » L’appel à l’union contre l’antisémitisme

Vendredi, 15 Février, 2019

Les actes antisémites se sont dramatiquement multipliés au cours de l’année 2018. Ça suffit !

L’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit. Il est redevenu une incitation au meurtre. Ilan Halimi, les enfants de l’école Ozar Hatorah, les victimes de l’Hyper-Casher, Sarah Halimi, Mireille Knoll, tous ont été assassinés, parfois torturés parce que Juifs. Ça suffit !

Nous sommes tous concernés. L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs. Il est l’affaire de la nation tout entière.

Nous portons dans le débat public des orientations différentes, mais nous avons en commun la République. Et jamais nous n’accepterons la banalisation de la haine.

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des Français à se réunir, le mardi 19 février dans toutes les villes de France, et à Paris, place de la République à 19 h, pour un grand

pour dire ensemble : NON ! L’antisémitisme, ce n’est pas la France !

Invitation pour sauvegarder l’Humanité à Montech: RDV le 6 mars

« Travailler à la réalisation de l’humanité ». L’objectif fixé par Jean Jaurès au journal qu’il a créé en 1904 reste plus que jamais d’une actualité vivifiante. C’est pourquoi de multiples soutiens sous forme de témoignages, de versements à la souscription, d’abonnements collectés, se manifestent de partout pour faire face aux menaces qui pèsent sur l’avenir de « l’Humanité ».

Que l’on soit lecteur ou pas, que l’on soit d’accord ou non avec son contenu, la mobilisation qui ne cesse de s’amplifier porte en elle une puissante exigence de défense du pluralisme de la presse et de l’information dans notre pays. Face aux grands groupes industriels et financiers qui concentrent dans leurs mains la plupart des médias, il est vital que perdure
« l’Humanité », un enjeu majeur pour la démocratie.

A l’initiative de lecteurs et d’amis du journal, nous vous convions à passer un moment entre

19 h et 22 h

Mercredi 6 mars

à la médiathèque de Montech, 21 rue de l’Usine.

Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction du journal sera présent pour cette « Soirée de soutien non-stop », ponctuée de rencontres conviviales, de témoignages, de souscriptions, de chansons….

Inscrivez-vous sur l’événement Facebook ici.

Santé publique. La fausse bonne idée des « soins » de proximité

Actions coup de ÿpoing des syndicats et personnels de l’hôpital de Vierzon (Cher), le 15 juin 2018. Ces derniers réclamaient à l’agence régionale de santé (ARS) la modernisation du bloc opératoire afin d’éviter la fermeture pressentie de la maternité. Guillaume Souvant/AFP

Actions coup de poing des syndicats et personnels de l’hôpital de Vierzon (Cher), le 15 juin 2018. Ces derniers réclamaient à l’agence régionale de santé (ARS) la modernisation du bloc opératoire afin d’éviter la fermeture pressentie de la maternité. Guillaume Souvant/AFP

Le Conseil des ministres examine, le projet de loi porté par la ministre Agnès Buzyn. Parmi les mesures qui inquiètent déjà, la « labellisation » de quelque 600 hôpitaux, formule qui masque mal un super big-bang du système sanitaire.

Le Conseil des ministres examine, ce mercredi, la loi santé contenant une partie des mesures du plan « Ma santé 2022 », présenté par Emmanuel Macron le 18 septembre. Outre la fin du numerus clausus et la réforme du concours des internes, le texte qui sera présenté au Parlement, mi-mars, officialise le label « hôpital de proximité ». Invitée sur France Inter, hier matin, la ministre de la Santé a expliqué « s’engager pour que chaque Français trouve un médecin et une offre professionnelle de santé proche de son domicile ». « Nous maintenons une porte d’entrée en proximité, les hostos de proximité seront réinvestis financièrement, notamment en gériatrie, (…) les soins de rééducation, radiologie, biologie », a promis Agnès Buzyn. Actuellement, 243 établissements sont labellisés « hôpital de proximité », le gouvernement entend porter ce chiffre à 600 tout en modifiant les missions. Où et comment ? Ces deux questions alimentent de sérieuses inquiétudes. À commencer par celle des élus locaux qui, dans un communiqué commun de l’Association des maires de France (AMF) et des élus communautaires de France unie, demandent au gouvernement d’entendre « l’appel des territoires pour une offre de soins publique préservée et développée » et de « stopper toute fermeture de service hospitalier public ».

Soins d’obstétrique et de chirurgie exclus des hôpitaux de proximité

Les premières réflexions sur le profil des futures entités de proximité qui filtrent des instances ministérielles augurent une sérieuse baisse de voilure de certains hôpitaux, notamment ceux assurant des soins d’obstétrique et de chirurgie. Et pour cause. Ces deux spécialités seront exclues des futurs hôpitaux de proximité « pas conciliables avec le modèle HP », selon un haut fonctionnaire de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). La nouvelle carte hospitalière offrirait donc trois niveaux d’établissements : les hôpitaux « d’excellence » pratiquant une médecine de pointe. Un peu moins éloignés : les hôpitaux de recours autorisés à proposer de la médecine, de l’obstétrique, de la chirurgie.

Et, enfin, les hôpitaux de proximité dédiés aux soins aux personnes âgées et au suivi des malades chroniques. Ces derniers devront obligatoirement proposer des consultations avancées de spécialités (hors médecine générale) en accès direct ou par télémédecine. Les soins de suite et de réadaptation (SSR), ainsi que les urgences seraient optionnels. « Il n’y aura pas d’hôpitaux en plus. La stratégie globale sur un territoire est d’avoir une maison mère qui est l’hôpital le plus important, puis des filiales qui lui seront rattachées : celle qui va faire de la maternité, de la cardiologie, des prothèses de hanche. Ces filiales seront elles-mêmes labellisées. Si l’une d’elles assure de la chirurgie de pointe, elle sera “spécialisée”. Si elle ne le fait pas, elle sera peut-être hôpital de proximité. À mon sens, tous les hôpitaux devraient être de proximité », estime Philippe Batifoulier, économiste de la santé (voir notre entretien ci-contre).

C’est « une loi qui va favoriser l’accès aux soins partout en France », assure la ministre de la Santé. Exemples à l’appui, Hélène Derrien, la présidente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, en doute. À Concarneau (Finistère) où elle vit, l’hôpital du territoire n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans ce bassin de 50 000 habitants, dont la population double pendant les périodes estivales, la maternité et le service chirurgie ont fermé leurs portes en 1992 et 1994. Il s’est ensuivi la fusion de l’établissement avec l’hôpital de Quimper en 2008.

Dernier avatar, la fermeture des urgences de nuit. Le premier service d’urgences se trouve désormais à 45 kilomètres « au risque de mettre en danger la vie d’autrui », s’alarme Hélène Derrien. Le service de soins de suite et de réadaptation de Quimper devrait à son tour fermer ses portes pour être transféré à Concarneau, dont l’avenir d’établissement « spécialisé » est tout tracé. « Cette logique d’hyperspécialisation n’a rien à voir avec un hôpital de proximité qui répond aux besoins de toute la population. D’autant plus que les regroupements et les fusions entraînent toujours des fermetures de services et de lits. » La preuve par les chiffres. Selon la Direction de la recherche, des études et de l’évaluation en santé, le nombre de sites hospitaliers publics a chuté de 7 % en cinq ans, conséquence des restructurations. Quant aux maternités, la moitié d’entre elles a disparu en vingt ans. On en dénombre moins de 500 aujourd’hui. Agnès Buzyn a beau dire que « les maternités ne sont pas fermées » puisqu’elles sont remplacées par « des centres de périnatalité de très grande qualité » et d’expliquer que « l’acte d’accouchement est fait dans un plateau technique spécialisé », les femmes accouchent de plus en plus loin de leur domicile.

La loi santé devrait être votée avant l’été, mais, pour les missions et la liste des hôpitaux de proximité, sujet sensible, le gouvernement a choisi une nouvelle fois la voie des ordonnances. « Elles ne visent pas à empêcher les concertations, mais les ordonnances sont rendues nécessaires par l’urgence de légiférer sur la fin du numerus clausus et la réforme des concours des études de médecine », se défend le cabinet de la ministre. Pas sûr que cela convainc Patrick Brouet, le président de l’ordre des médecins qui, récemment, fustigeait « le recours important aux ordonnances ».

Sylvie Ducatteau

Le Grand débat des Mobilisés : une évidente manipulation in DDM

Tout cela est bien beau mais les Mobilisés ont simplement oublié de faire enregistrer leur réunion sur le site officiel du grand débat national tout en s’engageant à «restituer fidèlement les propositions qui émergeront». Un comble

La récupération apparaît évidente pour un groupe qui louvoie depuis le début de la crise des Gilets Jaunes : «On pourrait croire que le ridicule ne tue pas, mais là si on voulait se faire remarquer c’est fait, note ainsi Jean-Luc Deprince, conseiller départemental radical de Beaumont. Comment oser dire qu’on va donner la parole aux citoyens quand on valide les yeux fermés tout ce que dit ce gouvernement et qu’on l’applique ? Messieurs Astruc et Viguié (ndlr : président du conseil départemental et du groupe les Mobilisés) devraient commencer à écouter ce que demandent les agents du département ; un malaise profond existe. Les Mobilises devraient retrouvé un peu de sérénité pour le bien de tous leurs agents et des Tarn-et-Garonnais surtout».

La conseillère départementale PS Dominique Sardeing-Rodriguez n’est pas moins sévère avec l’initiative des Mobilisés : «En organisant un grand débat soit disant «apolitique», les élus de la majorité du conseil départemental tenteraient-ils de faire oublier qu’ils ont été le soutien du Président de la République ? En tous les cas, nous, nous ne l’avons pas oublié. Ensuite, il y a quelque temps la majorité a signé avec le gouvernement un contrat financier. Aujourd’hui, il n’y a pas de conséquence visible pour nos concitoyens, mais d’ici quelques mois, nous en verrons les effets : les Tarn-et-Garonnais et Tarn-et-Garonnaises découvriront alors que la majorité a accepté de se faire ponctionner par l’Etat de plusieurs centaines de milliers d’euros qui manqueront aux politiques sociales et d’aménagement du département».

«un selfie ne suffit pas»

Et le coup de grâce : «Dans le fond, c’est un peu comme pour la hausse des taxes énergétiques sur l’essence et le gasoil que le gouvernement pensait invisible, jusqu’à ce que le mouvement des gilets jaunes dise «stop». Mais ça, bien évidemment, la majorité le passe sous silence. Enfin, que dire de cette majorité qui brade le centre de vacances de Mimizan à un promoteur immobilier, laissant au passage filer une plus-value de 500 000 euros au détriment des Tarn-et-Garonnais et Tarn-et-Garonnaises ? Bref, c’est sans doute pour éviter de parler de sa gestion du département et faire oublier son soutien au Gouvernement que la majorité départementale se lance dans le grand débat», note l’élue.

Brigitte Barèges ironise : «Je vois que les Mobilisés, qui sont beaucoup dans l’entre-soi, vont se cacher à Villemade, souligne le maire LR de Montauban. Je remarque aussi que Pierre Mardegan, candidat LREM aux législatives, se réveille enfin. On ne l’a pas vu durant cette crise défendre la politique d’un gouvernement qu’il est censé soutenir».

Les communistes ont, eux aussi, flairé la manipulation et l’ont dénoncé : «La fédération du Parti Communiste Français de Tarn-et-Garonne dénonce la scandaleuse tentative de récupération du mouvement social en cours dans tout le pays et dans notre département le président Astruc, sa majorité et son mouvement des “Mobilisés pour le Tarn-et-Garonne”. Faut-il lui rappeler que la majorité des élus du conseil départemental qu’il dirige vote systématiquement dans le sens du gouvernement et du président Macron les directives concernant le département. À Souillac, plutôt que d’interroger le président Macron sur l’augmentation des salaires, le retour de l’ISF ou encore l’évasion fiscale, le président Astruc a préféré se contenter d’un “selfie”. L’image sans le son ne suffit pas ! Ce débat est une honteuse tentative de récupération politicienne ! De quel droit, “les mobilisés” qui approuvent l’ensemble des politiques du gouvernement s’approprient le débat public en s’autoproclamant animateur ?». La question est posée.

Laurent Benayoun.

Éducation. La poigne de Blanquer dans une loi de velours

Avec la scolarisation obligatoire à 3 ans, les communes devront financer de nouvelles écoles privées. Pierre Mérimée/REA

Avec la scolarisation obligatoire à 3 ans, les communes devront financer de nouvelles écoles privées. Pierre Mérimée/REA

Les députés commencent aujourd’hui l’examen de la loi « pour une école de la confiance ». Décryptage d’un texte qui vise surtout à reprendre en main l’école, de la maternelle au collège, pour imposer un modèle concurrentiel et élitiste.

Encore une promesse non tenue. Tout juste nommé ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer l’avait assuré : « Il n’y aura pas de loi Blanquer, j’en serai fier. » Il n’a donc pas de quoi être fier, alors que le projet de loi « pour une école de la confiance », signé de son nom, est examiné à partir d’aujourd’hui par l’Assemblée nationale, après un an et demi de réformes menées au pas de charge et une semaine de débats en commission de l’éducation. Souvent présenté comme un fourre-tout sans grande cohérence, ce texte finit au contraire de dessiner la vision que Jean-Michel Blanquer se fait de l’école, et qu’il entend bel et bien graver dans le marbre de la loi.

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