Tarn-et-Garonne : fiché dans le cadre de l’affaire Benalla, un responsable communiste saisit la CNIL

Par Laurent Dubois
© MaxPPP
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Le porte-parole du parti communiste (PC)  du Tarn-et-Garonne a été très actif sur les réseaux sociaux au sujet de l’affaire Benalla. Cet activisme lui a valu d’être fiché par une ONG spécialisée dans la lutte contre la désinformation. Le responsable communiste a saisi la CNIL.

Le fichier recense les comptes Twitters les plus actifs sur l’affaire Benalla. Établi par DisinfoLab, une ONG belge luttant contre la désinformation, ces données devaient permettre de détecter l’existence d’une éventuelle ingérence russe. La masse de tweets, plus de 4,5 millions, pouvait correspondre à l’existence de bots, des robots chargé de gonfler artificiellement le flux sur Twitter.

Cette hypothèse a été écartée. Ce sont bien de vrais comptes, derrières lesquels se trouvent de vraies personnes physiques, qui ont généré le buzz.
Mais c’est justement le problème. Le porte parole du PC 82 s’est retrouvé fiché pour les besoins de l’étude de l’ONG DisinfoLab. Thomas Porte a décidé de saisir la CNIL.

Le tarn-et-garonnais n’est pas le seul à contester son fichage. 3393 personnes figurent dans la liste. Plusieurs « fichés » ont décidé de se tourner vers le « gendarme » du Net.

Macron en Dordogne, la fraise sur le dessert

Nous publions la « lettre ouverte à Emmanuel Macron »  que nous a envoyée Gaëlle Naulin, la productrice qui a fourni les fraises du dessert offert au Président de la République, mercredi 18 juillet, à l’occasion de sa visite en Dordogne : « la fraise sur le dessert est issue de l’agriculture paysanne, pas de l’agro-business. »

« Monsieur le Président,
Je vous fais une lettre,
Que vous lirez peut être,
Si vous avez le temps…

Monsieur le Président, nous nous sommes déjà croisés. Paysanne nouvellement installée, j’ai fait partie, le 22 février 2018, des invités au Palais de l’Elysée alors que vous adressiez votre discours à la nouvelle génération agricole. Nous avons échangé, à cette occasion, une poignée de main.

Ce mercredi soir, 18 juillet 2018, à l’occasion de votre visite en Dordogne, nous nous recroisons… Vous avez dîné à « La Péniche ». J’espère que vous aurez apprécié ce repas composé avec nos produits périgourdins. Sachez que la « fraise » sur le dessert vient de notre ferme « Le Gaec des délices » où je suis associée avec mon mari. Nous travaillons en polyculture-élevage en agriculture biologique sur la ferme familiale et sommes spécialisés dans la culture de la fraise.

Ces quelques mots pour vous dire qu’il ne pourrait y avoir une telle richesse gastronomique sans l’agriculture paysanne, l’agriculture défendue par la Confédération paysanne, syndicat auquel mon mari et moi sommes adhérents. La Dordogne est un territoire où grand nombre de filières agricoles sont représentées et où l’agriculture paysanne a tout son sens. On y trouve des fermes nombreuses, diversifiées, autonomes et créatrices d’emplois. C’est ainsi que nous pourrons maintenir une alimentation de qualité et de proximité, préserver les beaux paysages qui dessinent notre pays et plus largement, limiter l’impact des pratiques de l’être humain sur la planète.

L’agriculture n’a malheureusement pas ce seul visage. On nous répète sans cesse la nécessaire cohabitation de l’agro-business et de l’agriculture paysanne. Cela pourrait être envisageable si l’agrobusiness n’était pas prédatrice de l’agriculture paysanne. Nous refusons d’être les « sacrifiés » du système. Le productivisme, le libre-échange et la chimie ne sont pas des systèmes durables et conduisent à des déserts ruraux. La suppression des services publics ne fait qu’accélérer le processus.

Une nouvelle fois, nous faisons appel à vous, Monsieur le Président, pour mettre en place d’urgence des politiques publiques qui puissent changer le cap de l’agriculture. Ces politiques doivent valoriser, soutenir l’agriculture paysanne, doivent permettre aux paysannes et paysans de vivre dignement de leur métier. Elles doivent favoriser les installations en agriculture de la nouvelle génération agricole qui a conscience des enjeux actuels.

Monsieur le Président, parce que nous souhaitons que vous puissiez continuer à déguster des produits de qualité ainsi que le plus grand nombre de nos concitoyen.ne.s, nous souhaitons des actes forts qui permettent enfin que l’agriculture paysanne ne soit pas sacrifiée et continue à régaler nos papilles. »

Gaëlle Naulin, Eglise-Neuve-de-Vergt (Dordogne), 19 juillet 2018.

Les plateformes numériques de travail sont prétexte au dumping social.

SAVOLDELLI_Pascal Senateur PCF credit Senat

SAVOLDELLI_Pascal Senateur PCF credit Senat

Les plateformes numériques de travail sont partout : livraison de repas, transport de personnes, design, traductions, menus travaux… La modernité de l’outil est un prétexte à un contournement massif du droit social. En dépit de la liberté affichée, les travailleuses et les travailleurs des plateformes numériques se trouvent dans des situations d’exploitation d’une intensité digne du siècle dernier.

Privés du statut de l’emploi, ils n’ont en effet quasiment aucun droit. Paiement à la tâche, absence de salaire minimum ou d’assurance-chômage, absence de protection contre le pouvoir de contrôle et de sanction des plateformes (pouvant aller jusqu’à la rupture du contrat : la « désactivation ») ou encore une protection contre les accidents professionnels de nature assurantielle s’avérant injuste et inefficace, puisque construite avec et pour les plateformes.

La question des plateformes de travail est alors celle de la paupérisation des personnes qui subissent la révolution numérique comme un nouveau coup de fouet du néolibéralisme. Celles et ceux qui soutiennent le développement de ces modèles économiques en dehors des réglementations qui devraient leur être appliquées (droit social, réglementations du secteur d’activité, etc.) s’attaquent en réalité au modèle salarial et favorisent le dumping social. Ils mettent ainsi à mal les entreprises qui respectent la loi et contraignent les populations les plus fragiles à rester à l’écart du statut de l’emploi : un travail sans protection, des précaires toujours plus précaires et toujours plus exploités.

Partout, pourtant, les contestations montent et se multiplient pour dénoncer cette nouvelle forme si brutale d’exploitation. Cependant, aucune unité des luttes n’a encore pu s’opérer au niveau national et international en raison de l’absence de voix syndicales et politiques fortes et sans équivoque pour les porter à ces niveaux. Il est temps que cela change.

Mesurant non seulement la situation d’extrême précarité des travailleurs des plateformes mais aussi le risque réel de développement et de contagion de ces nouveaux modèles dans tous les secteurs, nous avons décidé de prendre le problème au sérieux et de réfléchir à la constitution d’un bouclier social pour les protéger.

Nous avons donc travaillé avec le groupe CRCE pour proposer un amendement au projet de loi dit « avenir professionnel » en faveur de l’application du droit social aux travailleurs des plateformes. Surtout, nous allons initier très prochainement un tour de France sur plusieurs mois pour établir un diagnostic national. Il s’agit d’un premier pas vers la constitution d’un rapport et d’une proposition de loi.

Pour commencer, ce travail se fera autour des coursiers à vélo, très en demande d’appui à un moment où ils s’organisent syndicalement et internationalement. Jeudi dernier, nous avons donc réuni une équipe pour lancer cet ambitieux projet, avec des spécialistes des plateformes numériques de travail, en premier lieu desquels figurent évidemment les travailleurs eux-mêmes. Se sont ainsi notamment joints à nous des représentants du Clap (syndicat parisien de coursiers), de CoopCycle (plateforme coopérative conçue comme une alternative éthique) ou la CGT coursiers Gironde, comprenant des grandes figures de la lutte telles que Jérôme Pimot ou Arthur Hay.

À l’occasion de notre tour de France, nous organiserons des événements festifs pour libérer la parole, informer, discuter et débattre, avec des travailleuses et travailleurs, des syndicalistes, des élu·e·s, des universitaires, des citoyennes et des citoyens… Nous voulons faire converger les savoirs et unir les luttes. La Fête de l’Humanité sera par ailleurs un temps fort de ce projet.

Notre objectif, à l’inverse de certains, est ainsi de préparer concrètement la voie à tracer pour enfin penser l’encadrement des plateformes et du statut de leurs travailleuses et travailleurs dans une perspective humaniste et progressiste. Nous annonçons alors le lancement du premier volet de notre bataille : « Pédale et tais-toi ! Pour une véritable protection des travailleurs numériques » #PETT. Contre le capitalisme de plateforme, il est temps que les travailleuses et les travailleurs puissent faire entendre leur parole. Nous en serons désormais un porte-voix.

Pascal Savoldelli Sénateur du Val-de-Marne

Fabien Gay Sénateur de Seine-Saint-Denis

Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Golfech au ralenti pour éviter la surchauffe

Une réacteur à l'arrêt, l'autre en production réduite à Golfech./ Photo DDM archives.
Un réacteur à l’arrêt, l’autre en production réduite à Golfech./ Photo DDM archives.

La canicule a aussi effet sur la production d’énergie de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne. Le personnel a en effet été obligé de réduire légèrement la puissance de production. Alors qu’elle est d’habitude de 1300 mégawatts (mW), elle a dû être abaissée à 1000 mW sur le réacteur n° 1.
Le tout pour respecter la règlementation en matière de rejets thermiques. Il est à noter que le réacteur n°1 est lui toujours en arrêt, pour rechargement de combustible, auquel est ajouté certaines opérations de maintenance.

Un tiers des réacteurs français à l’arrêt

Plus globalement, c’est toute la production nucléaire française qui tourne au ralenti ces derniers jours. 20 des 58 réacteurs que compte le parc nucléaire sont à l’arrêt ou leur puissance est reduite. Quinze le sont pour travaux, et les autres à cause de la canicule. Avec les fortes chaleurs, l’eau utilisée pour les refroidir est en effet considérée comme trop chaude pour être ensuite rejetée.

Le rapport sénatorial sur le métier enseignant reprend les objectifs de Cap 22

« Ce ne sera pas un rapport comptable ». Les propos du sénateur Max Brisson (LR), auteur avec la sénatrice Françoise Laborde (RDSE), du rapport sur le métier d’enseignant, sont pourtant démentis par le contenu du rapport qui évoque des modifications de statut , de recrutement, d’affectation qui reprennent largement les recommandations du rapport Cap 22 : annualisation des services, révision du temps de travail, obligation de remplacement, personnalisation des affectations et reconnaissance du « mérite ». On notera deux apports. D’abord l’idée de varier la formule des concours de recrutement des enseignants entre 1er degré et 2d degré. Ensuite la reconnaissance d’un point que le Café pédagogique avait établi en juin : derrière la question du concours d’admissibilité en L3 il y a celle de la récupération des 25 000 postes de fonctionnaires stagiaires.

« Ce ne sera pas un rapport comptable. Ce ne sera pas non plus un rapport de dénigrement. On veut jeter un regard bienveillant sur la profession ». Max Brisson, agrégé, inspecteur général, et Françoise Laborde, professeure des écoles, publient le 25 juillet un rapport attendu sur le métier enseignant, réalisé pour la commission de l’éducation du Sénat,. Et il est peu en accord avec ces engagements. Si le rapport aborde les questions de recrutement, d’affectation, de statut et de carrière, ses préconisations sont toujours très proches des idées ministérielles et du rapport Cap 22, qui, lui au moins, annonce clairement la couleur sur son obsession budgétaire. Continuer la lecture de Le rapport sénatorial sur le métier enseignant reprend les objectifs de Cap 22

Code du travail. Des contrats aidés pas pour du beurre

La décision du tribunal d’inclure les contrats aidés dans les effectifs des entreprises reconnaît ces travailleurs comme des salariés à part entière. Marta Nascimento/Rea

La décision du tribunal d’inclure les contrats aidés dans les effectifs des entreprises reconnaît ces travailleurs comme des salariés à part entière. Marta Nascimento/Rea

Poursuivi par la CGT et Solidaires, l’État vient d’être condamné pour ne pas avoir inscrit dans le droit la prise en compte de ces travailleurs dans les effectifs des entreprises.

Voilà une belle éclaircie dans le ciel sombre des contrats aidés. Par jugement du 17 juillet 2018, le tribunal administratif de Paris vient de donner raison à la CGT et à Solidaires en condamnant l’État pour ne pas avoir transposé dans le Code du travail une directive européenne incluant les contrats aidés dans les effectifs des entreprises qui les emploient. Derrière son apparence technique, cette décision reconnaît implicitement ces travailleurs comme des salariés à part entière. Ce jugement leur permet surtout d’avoir accès à des droits qui leur étaient jusqu’alors déniés. Les effectifs s’accroissant d’autant, les entreprises peuvent se voir contraintes de se conformer aux seuils sociaux qui donnent droit à la constitution d’instances représentatives du personnel : délégués du personnel, comité d’entreprise, CHSCT et comité social et économique.

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Réforme de l’état. CAP 2022 dynamite la fonction publique

Le 22 mai, à l’appel de syndicats, des manifestants parisiens ont battu le pavé pour défendre la fonction publique. T. Nectoux/Gamma Rapho

Le 22 mai, à l’appel de syndicats, des manifestants parisiens ont battu le pavé pour défendre la fonction publique. T. Nectoux/Gamma Rapho

Privatisation de services publics, ouverture à la concurrence, fin du recrutement au statut… telles sont les régressions du rapport CAP 2022 dévoilées, enfin, au grand jour.

Alors que le premier ministre, Édouard Philippe, a refusé de rendre public le rapport Comité d’action publique (CAP) 2022 sur la fonction publique et les services publics, le syndicat Solidaires finances publiques a publié vendredi ce document visant « changer le modèle » de l’action publique. Le texte reprend, sans surprise, des lignes évoquées par le gouvernement et présentes dans le rapport Attali de 2008 : des économies de 5 milliards d’euros sur l’hôpital, la fin du statut des fonctionnaires… CAP 2022 préconise 30 milliards d’euros de baisses de la dépense publique.

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Comité de soutien à Thomas Portes, le site… et la pétition!

Cheminot, syndicaliste et jeune dirigeant politique du Tarn et Garonne, Thomas Portes est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris sur requête de l’association «Génération Identitaire»

Samedi 21 et dimanche 22 avril 2018, entre 80 et 100 militants du groupe Génération identitaire se sont rendus au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, pour déployer des banderoles dans le but de «tenir » la frontière franco-italienne et démontrer ainsi leur hostilité à l’arrivée de migrants sur le sol français. Ce groupe déjà connu des militants des droits de l’homme a été l’un des organisateurs d’une expédition entravant le sauvetage des migrants en mer Méditerranée par les ONG au cours de l’été 2017. Les principaux dirigeants identitaires européens avaient alors affrété le navire C-Star contre les associations humanitaires venant en aide aux réfugiés.

Le site pour signer l’appel à soutien

Au regard de telles initiatives dénotant clairement le mépris dont font preuve ces militants d’extrême droite face à des femmes, enfants et hommes ayant quitté leur pays souvent au péril leur vie afin de fuir les guerres, les persécutions, la misère, le réchauffement climatique, Thomas Portes, dans un juste et légitime accès de colère et de dégoût face à ces comportements fascisants, a réagi sur un réseau social par un tweet lors de cette opération dans les Alpes du Sud. Il y dénonçait les pratiques d’un groupuscule qu’il assimilait à celles d’une sombre période de notre histoire.

Les militants de Génération identitaire se sont reconnus dans les propos du tweet dans lequel ils n’étaient pourtant pas nommés. En effet consécutivement à ce tweet, le 6 juillet dernier, Thomas Portes a reçu une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, à la suite d’une plainte qu’ils ont déposée pour injures publiques.

Qu’ils s’en prennent à Thomas, jeune syndicaliste et jeune dirigeant du Parti communiste français n’est pas un hasard. Ils veulent faire taire les voix qui aujourd’hui s’élèvent pour dénoncer des comportements insupportables. Nous ne pouvons pas laisser faire !

Le site pour signer l’appel à soutien

Alors que partout en Europe, l’extrême droite et des démagogues des partis « attrape tout », surfant sur une instrumentalisation nauséabonde de la question migratoire avec une dérive xénophobe de plus en plus prégnante jusqu’à la constitution de gouvernements droite-extrême droite,  nous militant-e-s politiques, associatifs, syndicalistes et progressistes devons tout mettre en œuvre pour éviter que l’Europe de demain ne sombre dans une régression nationale-populiste d’extrême-droite qui ne peut conduire qu’au pire. Ne cédons pas aux intimidations et aux menaces !

Pour défendre nos valeurs républicaines et répondre par notre solidarité à l’assignation en justice de Thomas Portes, nous créons ce comité de soutien et invitons à le rejoindre toutes celles et ceux se refusant à voir notre pays aux mains d’une organisation qui telle une milice entend faire justice elle-même.

Co présidentes du comité de soutien : Marie Pierre VIEU (députée européenne) / Catherine PHILIPPE (secrétaire départementale PCF 82)

Contact : comitesoutienthomasportes@gmail.com

Le site pour signer l’appel à soutien

Climat. Quand la viande réchauffe la planète

Les émissions de GES des cinq premières entreprises du secteur de la viande et des produits laitiers sont supérieures à celles des géants des énergies fossiles. C.Helgren/Reuters

Les émissions de GES des cinq premières entreprises du secteur de la viande et des produits laitiers sont supérieures à celles des géants des énergies fossiles. C.Helgren/Reuters

La consommation excessive de viande et de produits laitiers a un impact dangereux sur le réchauffement climatique. Et la situation risque de s’accentuer sous la pression des industriels, avertit une étude, qui encourage les gouvernements à agir.

On le sait : au niveau mondial, la consommation de viande et de produits laitiers pèse lourdement dans les émissions de gaz à effet de serre. Mais la tendance pourrait encore s’intensifier, alerte un nouveau rapport publié hier par l’Institut pour l’agriculture et la politique commerciale (IATP) et l’ONG Grain, qui soutient les luttes des paysans. Celui-ci évalue certes les émissions des gaz à effet de serre (GES) du secteur de la viande et des produits laitiers à l’horizon 2050 mais surtout il analyse la façon dont les entreprises de ces deux secteurs clés de l’agroalimentaire communiquent sur ce sujet. « C’est la première fois qu’on regarde en détail comment ces sociétés s’engagent sur le climat. Et en la matière, leur stratégie est claire : priorité est donnée à la croissance ! Ce qui est incompatible avec les objectifs climatiques », précise Devlon Kuyek, l’un des auteurs du rapport, chargé de suivre l’évolution de l’agrobusiness au sein de l’ONG Grain.

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L’Apartheid institutionnalisé en Israël

Israël vient de s’engager dans une voie dangereuse et antidémocratique. En effet, son gouvernement, en votant ce jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et 3 abstentions la loi fondamentale faisant d’Israël l’Etat-nation du peuple juif, enterre tout espoir de paix.

Le rapporteur de cette loi, le député du Likoud Avi Dichter n’a laissé planer aucun doute en déclarant: « Nous avons fait cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative pour transformer l’Etat d’Israël en une nation de tous ses citoyens. »

Au bout de sept ans, la lutte menée sous la pression des extrémistes nationalistes et religieux a abouti. Israël s’affirme dorénavant comme un état d’apartheid, où ne seront plus reconnus les mêmes droits aux citoyens juifs et aux citoyens palestiniens d’Israël.

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