Tarn et Garonne. Entretien avec le Vice-Président d’Occitanie sur la nouvelle tarification routière interurbaine

Le vice-président aux transports d’Occitanie, Jean-Luc Gibelin, revient sur la nouvelle tarification routière qui sera applicable dès septembre prochain sur tout le périmètre du Tarn et Garonne. Le département va notamment voir la création d’une nouvelle ligne Montauban — Castelsarrasin.

Alors que le gouvernement vient d’adopter le nouveau projet de réformes ferroviaires, avec notamment la fermeture de nombreuses « petites lignes », la mise en concurrence et la fin du statut « cheminot », c’est au final l’égalité d’accès aux transports qui va être rabotée au profit du marché… A contresens des tous azimuts libéraux du gouvernement, l’Occitanie, seule région gouvernée par une majorité politique de gauche plurielle, fait le choix inverse, en cherchant justement à développer un véritable service public régional du transport qui permette cette égalité.

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« Les pressions de l’extrême droite ne me feront jamais reculer »

Sur Twitter, Thomas Portes s’est exprimé au sujet de cette accusation, expliquant que « les menaces, les intimidations et les pressions de l’extrême droite ne (l)e feront jamais reculer dans le combat qu(’il) m(ène) ». Photo : Twitter

Sur Twitter, Thomas Portes s’est exprimé au sujet de cette accusation, expliquant que « les menaces, les intimidations et les pressions de l’extrême droite ne (l)e feront jamais reculer dans le combat qu(’il)

Le porte-parole du Parti communiste du Tarn-et-Garonne comparaîtra en septembre prochain au tribunal correctionnel de Paris pour avoir dénoncé sur Twitter les actions du groupe d’extrême droite Génération identitaire.

Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant Thomas Portes au mouvement Génération identitaire. Le porte-parole du Parti communiste du Tarn-et-Garonne a reçu, le 6 juillet dernier, une citation à comparaître pour injure publique devant le tribunal correctionnel de Paris. Cette accusation fait suite à la publication en avril dernier d’un tweet dans lequel Thomas Portes dénonçait l’« opération raciste et dégueulasse » menée par le mouvement d’extrême droite dans les Alpes pour contrer l’arrivée des migrants sur le sol français. Pour rappel, fin avril dernier, près de 100 militants identitaires s’étaient rassemblés aux abords du col de l’Echelle pour déployer des banderoles anti-migrants et tenir symboliquement la frontière franco-italienne.

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Scandale. L’affaire Benalla percute de plein fouet l’exécutif et l’Assemblée nationale

Lors du défilé du 14 juillet. Après son comportement violent lors de la manifestation du 1er mai, l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron est resté jusqu’à vendredi 20 juillet l’un de ses plus proches collaborateurs. Marc Chaumeil/Divergence

Lors du défilé du 14 juillet. Après son comportement violent lors de la manifestation du 1er mai, l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron est resté jusqu’à vendredi 20 juillet l’un de ses plus proches

Le protégé de Macron a été présenté hier à un juge d’instruction, au terme de sa garde à vue. L’Assemblée nationale a interrompu l’examen de la réforme constitutionnelle. Sa commission d’enquête parlementaire doit auditionner aujourd’hui Gérard Collomb.

Emmanuel Macron se voyait monarque constitutionnel. Le voilà qui joue au roi du silence. Le président de la République reste muet depuis le début de l’affaire Benalla, véritable scandale d’État dont les secousses politiques ont été ressenties tout le week-end à l’Assemblée nationale. Hier, l’examen de la réforme constitutionnelle a même été suspendu jusqu’à nouvel ordre. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, l’a annoncé à la suite d’une série ininterrompue de rappels au règlement et d’interpellations des députés d’opposition. « L’examen du texte est enfin ajourné. Nous le demandions depuis le début », réagit le député Pierre Dharréville (PCF), pour qui il était « absolument inconcevable de délibérer sur une révision de la Constitution alors qu’une affaire d’État percute de plein fouet l’exécutif. D’autant plus quand il s’agit d’accroître les pouvoirs d’un président qui en abuse ».

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Violences. Le retour des « barbouzes » de l’exécutif

Le collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexand re Benalla a été identifié frappant un manifestant le 1er mai à Paris. Philippe Wojazer/Reuters

Le collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexand re Benalla a été identifié frappant un manifestant le 1er mai à Paris. Philippe Wojazer/Reuters

Alexandre Benalla, collaborateur de l’Élysée, a fait le coup de poing dans la manif du 1er Mai sans être sérieusement sanctionné. Une illustration du clanisme qui règne au cœur du pouvoir.

«Je n’ai aucune indulgence pour la grande violence ou les tenants du désordre. » C’est ainsi qu’Emmanuel Macron commentait, depuis Sydney en Australie, les heurts du 1er Mai, préjudiciables avant tout à l’image du mouvement social. Mais le président de la République ne s’est toujours pas exprimé sur cette « grande violence » qu’a commise, le même jour, un adjoint au chef de son propre cabinet ! Sur une vidéo tournée par un manifestant place de la Contrescarpe, dans le Quartier latin, et mise en ligne par le Monde, on voit ce collaborateur, Alexandre Benalla, étrangler et violemment frapper un jeune homme au sol. Il s’avère que Benalla, alors chargé d’organiser « la sécurité des déplacements du président », avait « demandé l’autorisation d’observer les opérations de maintien de l’ordre pour le 1er Mai », précisait hier le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-Petit, autorisation qui lui avait été donnée car « il agissait dans le cadre d’un jour de congé et ne devait avoir qu’un rôle d’observateur ». Or on l’a vu, portant un brassard de la police, casqué comme les CRS qu’il accompagnait, une radio Acropol du même modèle qu’eux à la ceinture, intervenir à plusieurs reprises.

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Europe. Le Jefta, un nouvel accord commercial passé en douce

L’Europe avait promis la transparence pour les nouveaux accords de libre-échange. Mensonge. Celui avec le Japon vient de sortir. Avec la même logique, la même opacité mais présenté comme le lambeau de l’opposition au protectionnisme de Trump.

Le Ceta -accord de libre-échange entre l’Union eu- ropéenne et le Canada- avait provoqué une levée de bouclier. A tel point que la Commission européenne avait tenu des propos lénifiants pour s’engager à davantage de transparence. Mensonge ! Le Jefta est désormais sur les rails. Un accord de libre-échange entre l’UE et le Japon, présenté comme le plus important jamais signé car concernant 30% du PIB mondial et 600 millions de personnes.

Copie conforme du Ceta, il est présenté comme la quintessence de l’opposition à Trump. « Un message puissant contre le protectionniste », clame Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, lors de l’annonce officielle de mardi dernier. « Guider le monde dans cette direction alors que s’est répandu le protectionnisme » renchérit le Premier ministre japonais Shinzo Abe. « Une lumière dans la noirceur croissante de la politique internationale », ose même Donald Tusk, président du Conseil européen. Sans jamais mentionner le nom du président américain, les trois personnalités ont longuement insisté sur leur rôle de porte-drapeau du libre-échange au moment où Donald Trump fait planer la menace d’une guerre commerciale.

Pourtant, ce Jefta est la copie conforme du Ceta. Rédigé dans l’opacité la plus totale depuis 2013, il est même encore moins démocratique puisqu’il se passera du vote des parlements nationaux des différents pays européens pour une application dès 2019. Les auteurs sautent ainsi une étape démocratique qu’ils considèrent comme un obstacle depuis le Ceta. Pourquoi ? Parce que ce serait un accord non-mixte, ne couvrant pas les compétences des États nationaux.

Pour éviter les polémiques, les auteurs ont supprimé du programme les tribunaux d’arbitrage, ces tribunaux privés permettant aux multinationales d’attaquer un État si elles considèrent que sa politique gène ses profits. Victoire ? L’Europe a simplement décidé de créer un tribunal multilatéral qui s’appliquera à tous les accords, donnant un mandat en ce sens à la Commission européenne en mars dernier.

Le contenu de ce Jefta découvert à sa publication consiste globalement à « agriculture contre voiture ». Les produits agricoles européens se voient ouverts le marché japonais avec reconnaissance d’AOC à la clé et suppression de l’équivalent de 1 milliard de droits de douanes. La levée des obstacles faits aux fromages pourrait prendre une quinzaine d’années et le riz, production symbolique pour le Japon, est exclu du dispositif.

En retour, les automobiles ou les pièces détachées japonaises n’auront plus à s’acquitter des 10% de droits de douane pour pénétrer le marché européen. Une embellie concurrentielle en perspective qui n’a pas attendu l’assentiment du sec- teur automobile européen.

Comme le Ceta, le Jefta ne vise qu’à développer le commerce. Même si cela est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique. Conscient des attentes dans le domaine, un chapitre « développement durable » a été intégré au texte. Le seul à ne pas être contraignant. L’accord de Paris qui tout le monde brandit comme preuve de son engagement sur le sujet n’a même pas été intégré aux clauses essentielles.

Angélique Schaller (La Marseillaise, le 19 juillet 2018)

Repères

14.000. Le nombre d’emplois en Europe « supporté » par chaque milliard d’exportation en direction du Japon.

37% du commerce mondial. Ce que représente les échanges actuels entre l’Union européenne et le Japon.

200 appellations d’origine contrôlée européennes seront reconnues par le Japon suite à l’accord de libre-échange.

10% de droits de douane sur les automobiles en provenance du Japon à leur entrée en UE, supprimés par le traité.

La Marseillaise, le 19 juillet 2018

Et le Ceta, on en est où ?

Lancé en 2010, l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada n’est toujours pas ratiié. Mais il est entré en vigueur.

Lancé en 2010, le projet d’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada est d’abord développé en catimini. Le secret explose en 2013, découvert par les militants anti-TAFTA -son équivalent avec les États-Unis- qui vient alors d’être lancé.

Si le TAFTA est finalement abandonné par un Donald Trump qui prône le protectionnisme, le CETA va lui jusqu’au bout. Non sans peine car les opposants restent vent debout contre un texte qui a pour seule ambition de développer le commerce, en favorisant le dumping social et au détriment de l’exigence sanitaire ou du res- pect de l’environnement.

A tel point que le sujet s’impose dans la campagne présidentielle française. Seul Macron se dit officiellement pour. Choisissant Nicolas Hulot -qui en a été l’un des principaux opposants- comme ministre, il finit par concéder la nécessité d’un veto climatique. Mais repousse la ratification au maximum, programmée pour l’automne prochain.

Car ce CETA a besoin d’être ratifié par l’ensemble des pays pour être valable. Même s’il a une application provisoire depuis septembre. Aujourd’hui, seuls 11 l’ont fait. Le nouveau vice-premier ministre italien, Luigi di Mayo du mouvement 5 étoiles, vient d’annoncer qu’il ne le ratifierait pas.

Angélique Schaller (La Marseillaise, le 19 juillet 2018)

Centrale nucléaire de Golfech : un périmètre de sécurité bientôt étendu in DDM

L’extension du PPI a été annoncée depuis deux ans mais devrait intervenir d’ici fin 2018, début 2019./ Photo DDM, archives
L’extension du PPI a été annoncée depuis deux ans mais devrait intervenir d’ici fin 2018, début 2019./ Photo DDM, archives

Le périmètre de sécurité autour de la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne, plus communément appelé PPI, devrait être étendu d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine, à 30 nouvelles communes tarnais-et-garonnaises ainsi que plusieurs autres communes du Lot-et-Garonne et du Gers. Un plan d’intervention qui prévoit plusieurs mesures en cas d’incident nucléaire.

Déjà annoncée il y a deux ans de cela, l’extension du plan particulier d’intervention (PPI) autour de la centrale nucléaire de Golfech devrait entrer en vigueur d’ici la fin de l’année, début de l’année prochaine. De 10 kilomètres, son rayon d’action passera donc à 20 kilomètres. Il englobera ainsi 30 communes tarn-et-garonnaises supplémentaires (1). Parmi elles, Castelsarrasin et Moissac. « Cette extension s’inscrit dans le cadre d’une circulaire émise en 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement et de l’Energie, rappelle Hermine Durand, cheffe de division à l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), à Bordeaux. Cette décision vise à renforcer la sécurité autour des centrales nucléaires françaises après le drame de Fukushima. » Continuer la lecture de Centrale nucléaire de Golfech : un périmètre de sécurité bientôt étendu in DDM

Sur les traces de Madiba, la lutte continue

Un siècle après la naissance du premier président de l’Afrique du Sud démocratique, son combat pour une société libérée de l’oppression raciste et de classe reste d’une brûlante actualité.

Il s’appelait Nelson Rolihlahla Mandela. Son destin était princier. Il est resté, pour tous les Sud-Africains, Madiba ou Tata. Un homme d’une envergure exceptionnelle, tant par son parcours que par son comportement. Aujourd’hui, il aurait eu 100 ans. La biographie de cet homme est si connue, retracée ici et là, surtout là par ceux qui l’ont ignoré lorsqu’il était enfermé dans le sinistre bagne de Robben Island, sur une île en face de la ville du Cap, qu’il n’est peut-être pas besoin d’y revenir. Lui, qui aimait à dire : « Je ne suis pas un saint », est, d’une certaine manière, canonisé. Mandela serait ainsi la bonne conscience de l’humanité. Faire oublier combien, lors du procès de Rivonia, qui l’a vu, lui et ses camarades, condamné à la prison à vie, il était totalement absent des radars du monde libre. En France, et ce n’est pas un hasard, c’est la députée du Parti communiste français (PCF) Marie-Claude Vaillant-Couturier, rescapée des camps nazis, qui monte à la tribune de l’Assemblée nationale pour dénoncer une sentence inique, un déni de justice, une volonté de punir ceux qui se battaient pour mettre fin au régime raciste de l’apartheid, qui avait le bon goût de se trouver dans le bon camp, celui des États-Unis et de l’atlantisme. Celui de la défense d’un monde se disant « libre » et qui n’était pourtant pas gêné par l’oppression des Noirs.

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Lilian Thuram : « Fêter les Bleus répond à un besoin profond de partage »

Photo : Yasuyoshi Chiba/AFP

Photo : Yasuyoshi Chiba/AFP

L’ex-défenseur, 142 sélections avec l’équipe de France, est engagé en faveur de l’égalité avec sa fondation d’éducation contre le racisme.

Les Bleus l’ont fait. Ils accrochent une seconde étoile à leur maillot. On peut dire que ce Mondial a renoué avec une équipe de France qui a touché les cœurs…

Lilian Thuram Oui. Il faut remercier les joueurs, l’encadrement, le staff pour ce merveilleux moment passé ensemble. Didier Deschamps a su patiemment ­reconstruire un collectif. Après la qualification au Mondial 2014, la finale perdue de peu face au Portugal lors du championnat d’Europe en France en 2016, l’équipe de France n’a cessé de monter en puissance à cette Coupe du monde. Elle a procuré beaucoup de joie et d’émotions bien au-delà des supporters classiques.

Au-delà des hommes en tout cas. L’intérêt des femmes pour ce type de compétition est-il une des traces laissées par la victoire des Bleus au Mondial de 1998 ?

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Le naufrage moral des gouvernements de l’UE

Sous les désaccords de façade, un Conseil européen unanime pour consolider la forteresse.

Sous les désaccords de façade, un Conseil européen unanime pour consolider la forteresse.
 

La chronique de Francis Wurtz, député honoraire au parlement euopéen : « Des centres contrôlés, des retours forcés, des centres de tri, y compris dans l’enfer libyen… Cruelle solidarité que celle des dirigeants européens ! »

«L’accord de Bruxelles est l’incarnation d’une Europe solidaire, responsable et digne » : on a beau se frotter les yeux, c’est bien Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, qui a, sans ironie, salué en ces termes le résultat du sommet des chefs d’État et de gouvernement du 28 juin dernier sur la question de l’accueil des migrants (1) !

Si solidarité il y eut entre les dirigeants des 28 États membres, ce fut une solidarité de voyous ! Leurs seuls points d’accord sont de verrouiller les frontières extérieures de l’UE aux réfugiés ; de transférer les personnes secourues en Méditerranée vers des « centres contrôlés » (à créer dans les pays européens volontaires) d’où la grande majorité sera vouée à la « reconduite » ; de tenter d’installer en Afrique du Nord – y compris dans l’enfer libyen – ou dans les Balkans des « plateformes de débarquement », sortes de centres de tri pour sélectionner hors des frontières européennes ceux des demandeurs d’asile jugés « éligibles » ; enfin, de n’imposer à aucun État membre d’accueillir le moindre réfugié !

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Mondial. Les Bleus champions du monde en suivant leur bonne étoile

Kai Pfaffenbach/Reuters

Malmenée par des Croates aussi brillants que malchanceux, l’équipe de France masculine conquiert son deuxième titre mondial grâce à deux coups du sort et à leur implacable réalisme (4-2). Un avenir prometteur s’ouvre pour cette jeune sélection.

Il y eut d’abord une respiration, vive, le souffle coupé par l’attente du coup de sifflet final. Un temps suspendu, alors que les remplaçants tricolores entamaient leur furieuse cavalcade vers des Bleus levant les bras au ciel. Seulement, alors, survint, à deux mille cinq cents kilomètres du stade moscovite de Loujniki, l’explosion de joie que les moins de 20 ans connaissent désormais. Les hurlements et Klaxon en France ont alors étreint une fin d’après-midi appelée à durer ce lundi et sans doute jusqu’à demain.

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