Pétition FSU pour le respect de nos droits et le paritarisme

PAS TOUCHE AUX CAP ET CHSCT !

 

Le gouvernement a présenté aux organisations syndicales représentatives ni plus ni moins qu’un projet de « suppression du paritarisme » afin de faciliter une « déconcentration managériale » de la Fonction publique.

Il envisage une possible disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de travail) en les fusionnant avec les CT. La disparition des CHSCT ouvrirait la porte au non respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail.

Il a l’intention également de supprimer les compétences des représentants des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur :

  • les projets de mouvement des personnels,
  • l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs,
  • certaines sanctions disciplinaires…

Cela donnerait davantage de marge de manœuvre aux chefs de service et d’établissement. Cette volonté gouvernementale de contourner les élus des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics.

Ces orientations sont en rupture avec le travail réalisé actuellement par les représentant.e.s et les élu.e.s des personnels pour améliorer les conditions de travail, garantir l’égalité de traitement, proposer des améliorations et protéger les
personnels de l’arbitraire de hiérarchies ou des erreurs de l’administration.

Nous refusons ces projets et demandons le respect et l’amélioration de nos droits.

« Saison croisée France-Israël » : Non à la venue de Benyamin Netanyahu

Depuis le 20 mars, l’armée israélienne obéissant aux ordres de son gouvernement tue et mutile les Palestiniens de Gaza (120 morts, 13 000 blessés dont certains de manière irréversible) qui manifestent pacifiquement sur leur terre pour le respect de leurs droits fondamentaux.

Le 5 juin, le représentant de ce gouvernement, le Premier ministre Benyamin Netanyahu, un homme passible de l’accusation de crimes de guerre devant la Cour pénale internationale (CPI) serait au côté du président français Emmanuel Macron pour inaugurer la « Saison croisée France-Israël », initiative qui doit « renouveler le regard que portent les Français sur Israël et les Israéliens sur la France » selon l’Institut français, chargé de l’action culturelle extérieure de la France.

Il y va de l’honneur de la France d’annuler cette visite et cette initiative à l’heure où la communauté internationale (hormis les Etats-Unis de Donald Trump) s’indigne devant l’extrême gravité des crimes commis à Gaza et le mépris d’Israël pour le droit international. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, Federica Mogherini, représentante de la diplomatie européenne ont demandé une « enquête indépendante » sur l’usage de balles réelles.

Israël doit se conformer aux résolutions de l’ONU, de la 4e convention de Genève, en renonçant à sa politique colonialiste.

Le PCF demande avec la plus grande fermeté au président de la République de s’opposer au déni d’humanité que symbolise l’attitude de l’actuel gouvernement d’Israël, de sortir d’une posture qui cautionne une politique mortifère qui met deux peuples en danger.

La France doit :
– ne pas accueillir Benjamin Netanyahu, commanditaire des massacres de Gaza
– annuler la « Saison croisée France-Israël »
– reconnaître l’Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale
– demander l’arrêt de la colonisation
– demander la fin du blocus de Gaza
– demander la suspension de l’accord d’association Union européenne/Israël

Le PCF appelle à la manifestation organisée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) le mardi 5 juin à partir de 18 h 30 à Paris, places des Invalides, et partout en France à l’appel de nombreuses associations.

La France et son agriculture confrontées à la multiplication des orages

Après l’inondation de plusieurs quartiers de la ville de Morlaix hier, six départements de l’ouest de la France sont placés en vigilance orange pour orages à partir de 10 heures ce matin jusqu’à minuit. Photo : Fred Tanneau/AFP

Après l’inondation de plusieurs quartiers de la ville de Morlaix hier, six départements de l’ouest de la France sont placés en vigilance orange pour orages à partir de 10 heures ce matin jusqu’à minuit. Photo : Fred Tanneau/AFP

Après les inondations spectaculaires dans la ville de Morlaix hier, six départements de l’ouest de la France sont placés en vigilance orange ce lundi. Bien que le réchauffement climatique ne soit pas la cause unique de la multiplication des orages de ce printemps 2018, il existe bien un lien de cause à effet entre le réchauffement global et l’ampleur de l’évaporation d’eau qui finit par se transformer en pluie, en grêle ou en neige selon les régions et les saisons.

Pour la troisième semaine consécutive, des orages violents frappent toutes les régions de France, les une après les autres. Après l’inondation de plusieurs quartiers de la ville de Morlaix hier, six départements de l’ouest de la France sont placés en vigilance orange pour orages à partir de 10 heures ce matin jusqu’à minuit. Il s’agit cette fois des Côtes d’Armor, l’Ille et Vilaine, la Mayenne, le Morbihan, l’Orne et la Sarthe. Si l’importance des rues et des bâtiments inondés a orienté les caméras des chaînes de télévision sur Morlaix, des orages très intenses ont frappé hier les Pays-de-la-Loire, la Bourgogne, la Franche Comté, le Lot-et-Garonne, les départements charentais, la Corrèze, les Pyrénées–Atlantiques sur des zones parfois réduites mais avec 24 à 49 millimètres de pluie en quelques minutes.

Il nous est indiqué que le positionnement de l’anticyclone en Scandinavie laisse entrer en Europe de l’Ouest, notamment en France,  des courants d’air chaud porteurs d’humidité en provenance du continent africain. En altitude, ces courants chauds rencontrent des courants froids ce qui débouche souvent sur la formation de grêlons. Se pose donc la question de savoir si ces phénomènes extrêmes- en hausse de 50% par rapport à l’année 2009, également marquée par les orages à la fin du printemps- vont être de plus en plus nombreux dans les prochaines décennies. Nous savons déjà qu’elles seront marquées par une amplification du réchauffement climatique en raison des  quantités de CO2 déjà larguées dans l’atmosphère. Ajoutons que 30 mois après la conférence de Paris sur le climat, il est permis de penser que la courbe des émissions de CO2 ne va pas s’inverser dans les vingt prochaines années.

Davantage d’évaporation et donc de précipitations

Brièvement Interrogé hier soir au journal de 20H sur France 2, le climatologue Jean Jouzel laissait clairement entendre que le réchauffement global favorisera davantage d’évaporation ce qui se traduira aussi par davantage de précipitations. Il est ensuite difficile de prévoir où et quand auront lieu ces phénomènes climatiques extrêmes. Ingénieur à Météo-France, Etienne Kapikian observe que « l’excédent thermique facilite des précipitations intenses plus fortes. On n’a pas forcément plus d’orages dans un climat plus chaud, mais ces orages peuvent être plus intenses en termes de précipitations ».

C’est en effet ce qui se passe dans plusieurs régions du pays avec parfois des dégâts considérables. En ville, les sinistres sont déjà nombreux, frappant à la fois les habitations, les commerces et les entreprises. A la campagne, se sont souvent les vignes, les arbres fruitiers et les serres qui ont souffert de la grêle. On compte déjà 7.000 hectares de vignes qui seront privés de récolte en 2018 dans le Bordelais, environ 10.000 hectares dans les vins dévolus à la distillation pour le cognac, 3.000 hectares dans la zone d’appellation du champagne et des dégâts moindres pour le moment dans d’autres zones viticoles.

D’une façon plus générale, les torrents de boue qui accompagnent des orages, notamment sur les terres pentues fraîchement labourées, appauvrissent les sols en matière organique dans la mesure où  la terre qui migre vers les fonds de vallées et les cours d’eau est aussi la plus fertile. Voilà qui nous renvoie à la Politique agricole commune  (PAC) et au budget dédié à l’Agriculture que la Commission européenne a fait connaître vendredi dernier. Ce budget sera en baisse de 5% pour les années 2021-2027 par rapport à ce qu’il était pour la période 2014-2020. En réalité la baisse sera de 12% si l’on tient compte de l’inflation prévisible entre 2021 et 2027.

Orienter les aides en faveur de pratiques agronomiques vertueuses

Pour nourrir 500 millions d’européens dans les prochaines décennies, tout en faisant stocker plus de carbone aux sols afin de freiner le réchauffement climatique, il faudrait non seulement maintenir le budget de la PAC mais surtout orienter ces aides en faveur de pratiques agronomiques vertueuses comme les mélanges de graminées et de légumineuses dans les prairies,  e non labour et les couverts végétaux pour les zones à dominante céréalière,  l’agroforesterie qui ne bénéficie actuellement d’aucune aide européenne. Voilà ce que devraient proposer le gouvernement français comme d’ailleurs les syndicats paysans qui ont raison  de protester contre la réduction du budget  mais qui doivent aussi comprendre que cela ne suffit plus aujourd’hui. Car l’accélération du réchauffement climatique résulte aussi  de la mondialisation de l’agriculture  qui augmente la distance entre la fourche et la fourchette  tout en favorisant la déforestation sur fond de dumping social, fiscal et environnemental, même au sein de l’Union européenne.

Alors que la Commission européenne n’en finit pas de négocier des accords de libre échange qui font de l’agriculture européenne la variable d’ajustement au profit des firmes industrielles et des banques, la France dirigée par Emmanuel  Macron avec  Edouard Philippe à Matignon, Nicolas Hulot à la Transition écologique et Stéphane Travert à l’Agriculture n’émet toujours pas la moindre critique contre cette fuite en avant libre échangiste qui accélère le réchauffement climatique. Ce comportement suiviste n’est pas digne de la France.

Gérard Le Puill, Journaliste et auteur

Notre système scolaire va-t-il s’effondrer ? Par Alain Bouvier

Certains pensent qu’il suffirait de ne pas évoquer ce qui se passe réellement au sein et autour de notre système éducatif pour que son  statu quo soit préservé. Les autruches ne font pas mieux !

De la sorte, je crains que nous soyons face à l’un des futurs grands ratés dont l’Éducation nationale a le secret, mais qui sera le pire de tous.

Une dislocation

Malgré ses spécificités (dont sa grande rigidité bureaucratique), notre système éducatif n’échappe pas aux évolutions planétaires. C’est très inquiétant car elles ne sont pas anticipées par le milieu pédagogique français qui s’emploie même à les ignorer. Auto-aveuglé, il ne se prépare pas aux évolutions et ne se donne pas les moyens intellectuels d’avoir prise sur ce qui l’attend. Veut-il vraiment tenter de maîtriser les changements ? On peut en douter. Continuer la lecture de Notre système scolaire va-t-il s’effondrer ? Par Alain Bouvier

Benoit Biteau: Harcèlement stop, paiement des aides immédiat…. Pétition

Message de Benoit Biteau :

Alors que le paiement de mes aides Agro-environnementales pour le soutien à l’agriculture biologique, pour la préservation des prairies humides et pour la sauvegarde des races menacées ne sont pas soldées pour les années 2015, 2016 & 2017, soit 70 000 € d’aides en souffrance, la Direction des Services Vétérinaires a ce matin l’outrecuidance, l’audace et l’indécence de diligenter un 13ème contrôle sur ma ferme en 11 ans !

PETITION

Je rappelle que depuis mon installation en 2007, toutes les productions sont conduites en bio, j’ai planté 1000 arbres par an, en agroforesterie, je n’élève que des races locales sur des prairies humides remarquables, je ne cultive que des variétés locales et anciennes, je pratique le mélange des cultures, les techniques culturales simplifiées (arrêt du labour) et le semis direct sous-couvert vivant, que je n’irrigue plus permettant l’économie de 300 000 mètres-cubes d’eau, et que bien sûr je respecte scrupuleusement toutes les obligations réglementaires en contre-partie des aides.
Je rappelle également que tous les « exploitants » qui produisent à grands renforts de semences certifiées et traitées, d’irrigation, de pesticides et engrais de synthèse, dévastant les équilibres, les ressources et l’eau en particulier, les biodiversités sauvages et domestiques, le climat et la santé, ont eux, perçu toutes leurs aides jusqu’au dernier centime avant les 31 décembre de chaque année et sont en moyenne contrôlés une fois tous les 10 ans.

PETITION

Après les décisions prises par ce gouvernement ces derniers jours, la casse des agriculteurs les plus vertueux et de leurs pratiques au service de l’avenir des générations futures, se prolonge sur le terrain.
Je refuse donc, conformément à la grève administrative engagée par la ferme depuis plusieurs mois, ce contrôle d’une indécence rare au regard de l’ampleur du non respect par l’Etat de ses engagements contractuels, non pas parce que je risque une quelconque sanction, mais parce que la démarche est inacceptable, insupportable, inadmissible.
Je considère que les contrôles pourront reprendre qu’après paiement des aides correspondant à des engagements contractuels scrupuleusement respectés de mon côté.
En revanche ma position risque d’entraîner le non-paiement TOTAL d’aides pour lesquelles j’ai scrupuleusement respecté mes engagement contractuels sur ces 3 dernières années en souffrance de paiement.
Voilà comment sont tués dans un silence assourdissant les paysans les plus vertueux………..

PETITION

Les banlieues méprisées

Malgré les sonnettes d’alarme tirées, les habitants des quartiers populaires viennent une nouvelle fois d’être royalement méprisés. Dans un discours en forme de rideau de fumée, le chef de l’Etat a enterré le rapport qu’il avait lui-même commandé à Jean-Louis Borloo. Les banlieues demeureront donc un sujet annexe pour le nouveau pouvoir.

Éditorial de Patrick Le Hyaric, paru dans L’HUMANITÉ DIMANCHE, le magazine des alternatives,

Nouvelle formule https://bit.ly/2J5rP5c

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Réforme des retraites, pourquoi partir à 62 ans va se compliquer ?

61 ans est l'âge légal de la retraite pour les femmes en Suède, Pologne, Croatie, Bulgarie... 67 ans est celui de l'Islande pour les hommes comme pour les femmes et qui va se généraliser en Europe.

61 ans est l’âge légal de la retraite pour les femmes en Suède, Pologne, Croatie, Bulgarie… 67 ans est celui de l’Islande pour les hommes comme pour les femmes et qui va se généraliser en Europe.
http://www.cleiss.fr/docs/ages_retraite.html

C’est le avec en ligne de mire, la fusion Agirc-Arrco dès 2019 et ses conséquences pour les salariés et les cadres. Comparatif régime de retraite actuel et ce que prévoit la réforme notamment sur l’âge légal de 62 ans.

La retraite à quel âge ?

1.- Actuellement l’âge légal de la retraite est 62 ans pour tous les salariés nés à compter de 1955. Cependant, il est possible de partir avant 62 ans dans les cas suivants :

– vous avez commencé à travailler avant 20 ans et donc effectué une

– vous avez été reconnus

– vous avez effectué un travail pénible et capitalisé des points « pénibilité » que vous pouvez convertir en trimestres pour la

Attention, sauf cas de retraite pour carrière longue, pénibilité et handicap, partir à 62 ans ne donne pas forcément droit à une retraite à taux plein puisque celui-ci dépend du nombre de trimestres cotisés et validés à l’assurance vieillesse (lire par ailleurs).

Par contre, la retraite à taux plein est automatiquement attribuée à ceux qui partent à la retraite à 67 ans (et non plus 65 ans) ou atteignent cet âge quand bien même ils ne totalisent pas le nombre de trimestres requis.

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Ian Brossat : « Notre pays est une terre d’accueil. Ceux qui gouvernent doivent l’assumer et l’organiser »

Entretien réalisé par Émilien Urbach

Photo Joel Saget/AFP.

Photo Joel Saget/AFP.
Après le démantèlement mercredi matin du campement du « Millénaire », au nord de la capitale, l’adjoint (PCF) au Logement à la mairie de Paris appelle le gouvernement à assumer pleinement son rôle en matière d’accueil des exilés.
Mercredi, vers 6 heures, l’Etat a démantelé le campement d’exilés dit du « Millénaire », au nord de la capitale. Une opération de mise à l’abri réclamée depuis plus de deux mois par les élus de la majorité municipale. La mairie de Paris a fait ouvrir plusieurs gymnases pour y héberger provisoirement ceux qui, par manque de place dans les dispositifs de l’Etat, risquaient de ne pas pouvoir être pris en charge. Continuer la lecture de Ian Brossat : « Notre pays est une terre d’accueil. Ceux qui gouvernent doivent l’assumer et l’organiser »

Une Fête de l’Humanité au service des causes communes !

Au Parc Georges-Valbon de La Courneuve

Nous souhaitons construire la Fête de l’Humanité des 14, 15 et 16 septembre prochains comme un carrefour et un prolongement de tout ce qui bout et s’exprime dans la société. Dans un contexte national et international complètement chamboulé, la force du nombre de ses participants et la vigueur de leurs espoirs porteront ce puissant message : « Le monde est à nous. » Continuer la lecture de Une Fête de l’Humanité au service des causes communes !

Le plus dur est à venir pour les paysans français

Une réduction des aides est annoncée alors que les prix agricoles restent désespérément bas depuis plus de trois ans. Photo : AFP

Une réduction des aides est annoncée alors que les prix agricoles restent désespérément bas depuis plus de trois ans. Photo : AFP

La loi agricole votée par l’Assemblée nationale va passer au Sénat sans avoir laissé espérer une rémunération des paysans par les prix. En effet, ces derniers restent désespérément bas. Et en même temps, la Commission européenne veut imposer une réduction de aides directes versées aux paysans européens à partir de 2021.