Lactalis rompt le contrat de cinq producteurs de lait suite à un reportage diffusé sur France 2

Sous-rémunérés, des producteurs de lait de l'ouest de la France bloquaient l'entrée du siège de Lactalis à Laval en août 2016.

Sous-rémunérés, des producteurs de lait de l’ouest de la France bloquaient l’entrée du siège de Lactalis à Laval en août 2016.
Photo AFP
Des producteurs de lait ayant témoigné leur mécontentement vis-à-vis de Lactalis dans un reportage d’Envoyé Spécial sur France 2  voient leur contrat rompu par le géant laitier.

L’été dernier, la crise provoquée par Lactalis avait fait couler beaucoup d’encre. Le torchon brûle à nouveau, cet hiver.  « S’il vous appartient d’être en désaccord avec notre politique d’approvisionnement lait, celle-ci reste cependant de notre ressort et ne peut en toute hypothèse faire l’objet d’un tel dénigrement. Au regard du contexte général ayant entouré vos déclarations, nous avons pris la décision de mettre un terme à nos relations », peut-on lire sur un courrier envoyé par Lactalis à l’un des éleveurs dont l’AFP a obtenu une copie.

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Vérifiez sur cette carte interactive si votre eau du robinet est polluée In DDM

NDLR de MAC: à Moissac l’eau est considérée comme « satisfaisante » et à Castelsarrasin, elle est dite « médiocre ». L’utilisation intensive de pesticide est pointée du doigt dans l’enquête de QUE CHOISIR à juste titre et la plaine entre Tarn et Garonne est impactée en ce sens. Il faudra bien un jour que l’arboriculture dans son ensemble se saisissent du problème avant que notre eau potable ne nous coutent trop cher pénalisant ainsi les consommateurs. Le principe « pollueur/payeur » devrait être appliqué…

En France, l’eau du robinet polluée pour près de trois millions de consommateursEn France, l’eau du robinet polluée pour près de trois millions de consommateurs FRED TANNEAU  /  AFP/Archives

La quasi-totalité des Français peuvent boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée notamment par des pesticides, des nitrates ou du plomb, indique jeudi une étude de l’UFC-Que Choisir. De nombreuses communes rurales en Occitanie ont une eau potable qui est polluée voire même parfois non portable, surtout dans les communes situées en montagne ou au pied des Pyrénées. C’est aussi le cas de villes de beaucoup plus grande importance, comme Tarbes, dont la qualité de l’eau est jugée médiocre.

Les consommateurs peuvent se renseigner sur la qualité de l’eau de leur robinet en consultant cette carte interactive

« Le constat global est très rassurant », estime l’association de consommateurs qui a analysé les réseaux desservant les 36.600 communes de France de février 2014 à août 2016, sur la base de données du ministère de la Santé: 95,6% des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ».

La faute aux pesticides

Mais 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, « reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle. Elle n’est pas forcément impropre à la consommation, « cela dépend de la nature de la molécule, du niveau du dépassement et de sa fréquence », a précise à l’AFP Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir qui a dirigé l’étude.

Les pesticides sont « de loin » la première cause de non conformité. Ils contaminent l’eau de 2 millions de consommateurs, principalement ruraux, dans les régions d’agriculture intensive.

« Les molécules retrouvées sont essentiellement des herbicides », comme l’atrazine, un herbicide « désormais interdit mais (…) particulièrement rémanent dans l’environnement », précise l’UFC.

Les nitrates, quant à eux, polluent l’eau de près de 200.000 consommateurs, en particulier dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l’Yonne, l’Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme.

Troisième pollution: des « contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations ». Elles concernent 200.000 personnes et touchent surtout les petites communes rurales de montagne (Alpes, Massif central, Pyrénées).

Le problème des canalisations vétustes

L’UFC-Que Choisir alerte aussi sur la présence de « composants toxiques » dans les canalisations des logements: du plomb, du cuivre, du nickel ou du chlorure de vinyle, « relargués par des canalisations vétustes ou corrodées ». Cette pollution est mal mesurée, du fait d' »un très faible nombre de prélèvements » qui « ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs ».L’ONG juge ces pollutions « d’autant moins acceptables que l’alerte est donnée depuis longtemps et que les bons remèdes ne sont toujours pas appliqués ».Si l’eau du robinet est presque partout conforme aux normes, « ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques » mais à cause d’une « coûteuse dépollution financée à 87% par les consommateurs et seulement à 6% par les agriculteurs », affirme-t-elle.Principe du « pollueur-payeur » ?
L’association réclame l’application du principe « pollueur-payeur » par une augmentation de la taxation des pesticides et des engrais azotés, « un audit national » des composants toxiques des canalisations et une aide aux particuliers pour remplacer leurs canalisations en cas de pollution au plomb. »Un Français sur cinq n’a pas confiance en l’eau du robinet (…) et un sur deux privilégie l’eau en bouteille », a déploré le président de l’association, Alain Bazot, au cours d’une conférence de presse téléphonique.Pourtant, « la qualité de l’eau est très largement au rendez-vous », a-t-il souligné. En outre, selon l’association, à 0,4 centime d’euro le litre, l’eau du robinet est 65 fois moins chère en moyenne que celle en bouteille.

La fabrication des bouteilles en plastique génère, elle, 360 fois plus de gaz à effet de serre. Elles parcourent en moyenne 300 km avant d’arriver sur nos tables et génèrent 150.000 tonnes de déchets d’emballages par an, selon l’UFC-Que Choisir.

Revalorisation des retraites agricoles : la proposition de loi FdG adoptée à l’unanimité en Commission

Photo Bertrand Guay/AFP

Photo Bertrand Guay/AFP

Communiqué. La commission des Affaires sociales vient d’adopter ce mercredi 25 janvier, à l’unanimité de tous les groupes de l’Assemblée nationale, la proposition de loi d’André Chassaigne, Huguette Bello et des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, visant à assurer la revalorisation des retraites agricoles.

La pension moyenne des agriculteurs s’élève aujourd’hui à 766 euros par mois, soit niveau inférieur à la fois au seuil de pauvreté et à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Un(e) retraité(e) sur trois a une retraite inférieure à 350 euros par mois !

C’est sur la base de ce constat alarmant, et avec l’ambition d’améliorer concrètement le niveau des pensions, que le texte a été présenté par André Chassaigne, rapporteur de la proposition de loi, devant la commission des affaires sociales.

La première mesure vise à élever le niveau minimum de pension agricole et à rétablir l’équilibre financier du régime de retraite complémentaire obligatoire – dit « RCO ». Elle pose le principe d’une retraite à 85 % du SMIC net au 1er janvier 2018, au lieu des 75 % prévus par le droit actuel. Cette mesure répond à une revendication forte des associations de retraités et des syndicats agricoles.

Sur proposition du rapporteur, cette mesure sera financée par une taxe additionnelle à la taxe sur les transactions financières. Cette nouvelle recette du régime complémentaire obligatoire des non-salariés agricoles permettra d’assurer à la fois le retour à l’équilibre du régime, tout en garantissant les ressources nécessaires à l’atteinte de 85 % du SMIC.

L’autre volet du texte est consacré à la revalorisation des pensions de retraites dans les outre-mer au regard de leur extrême faiblesse.

Les avancées contenues dans cette proposition de loi sont à la fois décisives, urgentes et attendues par l’ensemble du monde agricole. Suite au vote unanime en commission, elles devraient être définitivement adoptées le 2 février prochain en séance publique.

Défendre la Sécurité Sociale

Le vendredi 10 mars au cinéma le Concorde à Moissac
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Une critique constructive par Nicolas Pluet, Militant communiste de La Ciotat
Ce point de vue exprime le point de vue critique d’un militant communiste sur un aspect important du programme de Jean Luc Mélenchon, soutenu par le PCF. Malgré mes réserves au sujet de JL Mélenchon, je tiens à dire qu’il est – et de très loin – le candidat présidentiel le plus proche des mes idées. Continuer la lecture de Défendre la Sécurité Sociale

François Fillon a inventé un revenu universel à usage unique pour Penelope

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Personne n’a vu Penelope Fillon au travail comme attachée parlementaire entre 1998 et 2006. Pourtant, le salaire brut mensuel de l’épouse du candidat à la présidentielle de 2017 est passé de 3 900 euros en 2001 à 7 900 euros en 2006.

Que faut-il alors penser du candidat Fillon qui trouve que le Smic augmente trop vite dans notre pays et que les Français ne travaillent pas assez?

Le Canard enchaîné de cette semaine nous apprend que François Fillon a inventé une forme de revenu universel unique pour sa femme et pour l’aisance financière de son ménage. Continuer la lecture de François Fillon a inventé un revenu universel à usage unique pour Penelope

Les «Nuit debout» ont créé un nouveau collectif: 1ère initiative

Les participants aux assemblées citoyennes organisées cet été sur le parvis de l'abbatiale. / Photo DDM archives
Les participants aux assemblées citoyennes organisées cet été sur le parvis de l’abbatiale. / Photo DDM archives

Né des cendres encore vives des Nuits Debout, le collectif Assemblée Ciné-Toyennes a déjà de l’ambition : le projet est de proposer une fois par mois un film qui questionne sur le monde et ses problématiques, notamment sociales et écologiques. «À l’issue des Nuits Debout moissagaises, nous voulions concrétiser ce mouvement spontané et l’inscrire dans le temps long. Le collectif ACT matérialise ce prolongement», indiquent Cathy et Béné, engagées avec une grosse poignée de citoyens dans cette nouvelle aventure.

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André Orléan : « Pour Keynes, le capitalisme est un moment transitoire dans l’histoire »

Entretien réalisé par Dominique Sicot
André Orléan, économiste, directeur d'études à l'EKESS. Photo : Emmanuel Robert-Espalieu/Opale/Leemage

André Orléan, économiste, directeur d’études à l’EKESS. Photo : Emmanuel Robert-Espalieu/Opale/Leemage

L’œuvre de John Maynard Keynes (1883-1946) est entrée le 1er janvier dans le domaine public. Mais si l’économiste britannique demeure relativement connu du grand public pour avoir inspiré les politiques publiques de l’après- Seconde Guerre mondiale dans bon nombre de pays occidentaux, ses écrits, rarement traduits en français, sont peu accessibles aux non-spécialistes. A l’exception peut-être de sa « Lettre à nos petits enfants », que viennent de publier Les Liens qui libèrent. André Orléan, directeur d’études à l’EHESS, qui en a rédigé la préface, met en évidence le regard très original que ce libéral « hérétique » portait sur le capitalisme et les ruptures conceptuelles qu’il a opérées.

Vous avez écrit une préface au texte de Keynes, « Lettre à nos petits-enfants », réédité par Les liens qui libèrent. Etes-vous à l’initiative de cette réédition ?
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Le Front de gauche lance ses candidats aux législatives

In DDM, Élections législatives

Le Front de gauche lance ses candidats aux législatives
Le Front de gauche lance ses candidats aux législatives

Rodolphe Portoles, en responsabilité au PCF, conseiller municipal et élu du Grand Montauban, enseignant et directeur d’école, militant de la vie associative et Colette Pruneda, éducatrice de jeunes enfants, syndicaliste à la mairie de Montauban, militante associative dans les quartiers nord de Montauban.

Ce sont eux qui défendront les couleurs du Front de gauche 82, dans la première circonscription*, pour les élections législatives des 11 et 18 juin, Lors de la présentation de cette candidature, en fin de semaine, à Montauban, les responsables du Front de gauche ont assuré que qu’elle sera celle «de la vraie gauche».

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