Bénéficiaire de centaines de millions d’euros, le leader mondial de la sécurité numérique profite de la fin de la prise en compte des profits du groupe au niveau international pour licencier près de 300 salariés en France.
«Pas une journée sans qu’un salarié ne vienne me voir à la machine à café ou ailleurs pour me dire qu’il a bien regardé les catégories définies dans le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi – NDLR) et qu’il pense qu’il peut y échapper. » Ce syndicaliste témoigne du stress, de l’incertitude et de l’atomisation qui règnent sur le site Gemalto de La Ciotat depuis que le groupe a annoncé en décembre dernier un plan de licenciement concernant 288 postes, puis défini, de façon jugée arbitraire par l’intersyndicale, 113 catégories. Ingénieurs, techniciens, responsables commerciaux, salariés du leader mondial de la sécurité numérique, les voilà traités comme des variables d’ajustement. « Il y a énormément de couples, comme sur tous les lieux de travail. Je ne vous dis pas l’ambiance », ajoute le syndicaliste.
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