A propos d’une saloperie contre ROUSSEL et dans le même temps une déclaration imbécile du secteur international, ces quelques mises en garde. D’abord que cherche mediapart, qui est EDWY PLENEL ?
Les élections présidentielles décuplent le pouvoir de nuisance de certains individus appartenant à un marigot mais ils sont rarement seuls pour agi … Mais pourquoi et pour qui roule-t-il en prétendant créer un halo trouble autour de Fabien Roussel ? Soyons direct, selon nous, cela fait partie de manœuvres de Mélenchon et du “vote utile”, cela n’est pas étranger aux parrainages que sous couvert de démocratie la droite et le centre donnent à certains pour être assurés que l’échiquier politique restera dans certaines limites. En ce sens, les ententes MELENCHON-PLENEL pour attaquer le candidat communiste ne sont que la pointe de l’iceberg: le contexte est celui d’une recomposition de l’échiquier politique français autant que des forces géopolitiques.
Cinq ans après le « Penelopegate », Fabien Roussel est à son tour l’objet d’une attaque de Mediapart.
Résumons! Selon une “enquête” publiée par le site d’investigation, l’actuel candidat du PCF à la présidentielle a été rémunéré comme assistant parlementaire de 2009 à 2014par un député du Nord, jean Jacques Candelier. Il s’agit d’ un homme des plus probes, de toutes les luttes . Médiapart s’intéresse peu à cet élu exemplaire, mais laisse entendre que ROUSSEL occupait un emploi fictif, “qu’il ne travaillait pas à la permanence et que des anciens collègues ne savent pas dire ce qu’il faisait”. « Malgré plusieurs relances, Fabien Roussel ne nous a fourni aucune preuve de son travail : ni document, ni mail, ni SMS…, écrit Mediapart. Il n’a pas été en mesure de produire le moindre élément matériel permettant de retracer ses activités d’assistant parlementaire pendant cinq ans ».
Qu’espère avec cette petite saloperie, aussitôt relayée sur les réseaux sociaux par des trolls, EDWY PLENEL? Même pas une enquête, non une rumeur de corruption, et au profit de qui ?
Qui est Edwy Plenel ? Ceux qui ont soulevé quelques lièvres sur les liens entre Edwy Plenel, et la CIA et Georges SOROS ne sont pas eux-mêmes exempts de tout soupçon. Qu’il s’agisse de Dominique de Villepin dont les liens avec le QATAR ont donné lieu à pas mal de commentaires ou l’équipe nauséabonde de Soral et Dieudonné, tous ces gens ont eux-mêmes bénéficié de pas mal de dossiers qui les protègent, en général, ils jouent avec les conservateurs des pays dans la ligne de mire de la CIA. Il n’y a pas que Bolloré, le RWANDA, les subsides africaines peuvent se déverser même après la disparition de khadafi et Bongo… la Françafrique a fourni l’argent de certaines campagnes et il y aurait beaucoup à dire sur les réseaux mais aussi ceux de Mitterrand, j’en parle dans mes mémoires, mais ce ne sont pas des révélations. Fréquemment, il y a des gens proches des dossiers iraniens qui rappellent comment le journaliste et militant trotskiste de jadis, a été qualifié d’agent de l’étranger par l’ancien Président François Mitterrand. Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères sous le mandat de Mitterrand, et qui lui-même eu sur la fin des activités assez troubles a déclaré lors du salon du livre en 2014 qu’il confirmait les paroles du Président à son sujet. Tous ces gens-là ont la particularité d’avoir baigné dans le même marigot que PLENEL et d’avoir quelques parentés avec l’univers barbouze.
En 2008, Plenel a créé le site d’information Mediapart qui s’est avéré comme le Canard enchaîné et d’autres bénéficier de révélations de scandale quand les dirigeants politiques voulaient couler un adversaire gênant (Cahuzac ou encore Sarkozy-Kadhafi et Fillon, parmi d’autres).(1)
En tant qu’homme de gauche, Plenel paraît dénoncer l’extrême-droite, mais en fait il n’est jamais loin des grandes manœuvres envers ceux qui gênent tel ou tel dans les allées du pouvoir. Les élections présidentielles lui donnent des ailes : En 2015, juste après l’assassinat de huit membres de Charlie Hebdo, Edwy Plenel s’est targué d’entretenir de bonnes relations avec Tarik Ramadan et qu’il ne voyait aucune ambiguïté dans ses propos tout en le considérant comme “un intellectuel responsable” et nul doute que les positions laïques de Roussel, son rappel de CHARB ne sont pas sa tasse de thé.
Dans la campagne, de ce fait, il a choisi visiblement de soutenir Mélenchon, dont les liens avec le “communautarisme” indigéniste sont connus, mais cette adhésion très proche de celle de Soros au communautarisme, ne serait rien si le feu vert n’était pas donné au niveau du capital.
Au moment même où Mélenchon empruntant le chemin de son maître Mitterrand, s’engage dans la refondation d’une social-démocratie, le PS ayant atteint le seuil du coma dépassé, l’affaire Taubira ayant échoué, les présidentielles donnant le signal de l’urgence d’une recomposition du paysage politique français. Nous ne sommes plus dans la conquête mitterrandienne, comme cela s’est passé en 1981, mais il reste le danger partout de la colère populaire, avec l’unique garantie qui importe au capital : être assuré que le PCF et le mouvement ouvrier français ne retrouveront jamais la force d’antan.
Nous ne sommes plus au temps de Mitterrand ; ni en ce qui concerne la force du PCF, ni la splendeur des Etats-Unis et de la françafrique, tout cela se délite et la tragédie tourne à la farce comme le démontre la situation en Ukraine ou au Mali et il faut beaucoup de complaisance pour continuer à donner à MACRON un rôle international qu’il n’a pas et dans le même temps entretenir l’illusion présidentielle d’une démocratie occidentale conquérante sur de méchants autocrates.
J’ai parlé des mâchoires de classe, de la tenaille dans laquelle on tenterait de prendre Roussel, le vote utile et le fait que, comme sous MITTERRAND, tout l’eurocommunisme et aujourd’hui comme au PORTUGAL, le patronat donnerait de la force à la social-démocratie pour détruire les communistes. L’autre mâchoire c’est la conscience que l’on a accordé trop de force à Roussel.
Jusqu’à aujourd’hui ceux qu’il atteignait étaient les bobos, ceux qui soutenaient déjà la campagne de Ian Brossat aux européennes. Mais il s’avère que Roussel commence à dépasser ces limites et il est de plus en plus associé à un courant républicain. Donc, le danger est là, d’où le thème de Mélenchon, vote utile, et le halo autour de Roussel en pleine dynamique : “tous pourris”. La petite vilénie joue en ce sens. Tant que les soutiens de la campagne restaient ceux de Ian Brossat et le petit milieu parisien, quelle que soit l’honnêteté et la compétence de Ian, les scandales de mœurs envoyés comme des scuds de l’extérieur et de l’intérieur peuvent suffire mais il s’agit de bien autre chose, de rébellion des couches populaires et de la guerre et la paix et cette presse qui confond aisément les intérêts politiques de ceux qu’elle sert avec un travail qui se veut d’investigation, elle veut non pas empêcher la candidature de Roussel mais la force de l’intervention populaire qu’il s’agisse de l’énergie, de la feuille de paie, des délocalisations, de l’éducation, de la formation, mais surtout le refus de diviser les travailleurs entre eux sur des bases religieuses, d’origine ou même de préférence sexuelle.
Roussel à l’inverse de MELENCHON c’est l’unité pour conquérir une vie digne et heureuse.
Et il y a le contexte international, que le candidat communiste a cru pouvoir déserter et laisser aux liquidateurs, sans parler des effets désastreux du meeting de Montreuil qui a tant réjoui des soutiens naïfs d’un anti-impérialisme qui se limite à Cuba. En revanche, les camarades “révolutionnaires” ont été refoulés et volontiers traités de “staliniens” alors que c’était souvent eux qui reconstituaient le parti sur le terrain et le meeting de Montreuil envoyaient des signaux “communautaristes”. L’enquête de médiapart fait d’ailleurs état d’anciens collaborateurs communistes passés à d’autres rives, mais même là nous sommes aux antipodes du Penelope gate et de ce qu’on amasse pour soi, pour le clan, comme chez les Le PEN, la fortune personnelle de Roussel n’ayant rien à voir avec ces gens là, ni même celle de Mélenchon, tout ce qu’on peut laisser entendre c’est qu’il aurait agi pour son parti et J.J.Candelier peut faire état d’interventions de luttes qui les concerne et que nul ne peut lui nier, à l’inverse de Mélenchon député marseillais, sans parler de la droite, de l’extrême droite et de bien d’autres.
Qui devrait payer l’impôt sur la fortune ?
Malgré cela on tente de salir le PCF en organisant la confusion, avec la manière dont tout ça est concocté reproduit le “mercato” qui est la triste caractéristique de cette campagne: dans ce temps d’effondrement du PS et à un degré moindre de la droite; chacun s’emploie à se tailler un petit fief en sollicitant contre avantages postes et rémunération dans la peau de l’animal abattu. C’est comparable à ce qui se passe au niveau international face à la chute de l’empire étasuniens.
Il y a des gens qui vivent de ce genre de débauchage, recomposition et cela fait pas mal de temps.
Après la déclaration du secteur international du PCF à propos de l’UKRAINE, qui même quand il semble appeler à la paix ne peut pas s’empêcher de traîner du côté de l’OTAN, par exemple en attaquant la position de la Douma sur la reconnaissance des républiques, ce qui n’a pas d’autre intérêt que d’envoyer un message “Ne vous inquiétez pas, nous tenons le guidon, avec nous vous ne risquez pas une véritable action qui contredirait les bailleurs de fond de l’UE.” La déclaration qui en fait une tonne dans les bons sentiments ne débouchant sur rien pousse la médiocrité jusqu’à feindre d’ignorer que la proposition vient des communistes russes…
Face à cette courte vue, orientée, on mesure combien il va être difficile pour le PCF d’avancer dans un temps où comme on le voit avec la petite vilénie de médiapart, la récréation est terminée. Mélenchon a fait ses ordres de services pour recréer une social-démocratie et sans doute comme son maître Mitterrand donner des garanties. Croire qu’on allait laisser un candidat communiste libre de recréer un parti communiste faisait partie des illusions et laisser la bride à la liquidation interne n’aide pas dans un contexte où le poids de la guerre et de la paix grandit
Alors à quoi sert une campagne présidentielle?
Selon certains à gruger l’électeur pour satisfaire des ambitions personnelles “en cascade”, ça ruisselle… Le contraire de ce que jadis pratiquaient les communistes, avant “la mutation” de Robert HUE.. Heureusement il est resté des députés comme J.J.Candelier, des militants, et un vague souvenir de ceux qu’étaient ces gens-là. Roussel a repris le flambeau, il parle vrai et moi qui ne suis pas particulièrement facile à embobiner j’ai tout de suite pensé qu’il y avait là des possibles. Il est peu de dire que nous n’avons jamais rien obtenu et dans cette campagne nous allons continuer à agir sans la moindre reconnaissance, mais c’est ça un communiste et fort heureusement il en reste.
Si j’avais un conseil à donner aux militants communistes c’est de ne pas s’embarrasser de ces saloperies et de ceux qui ont cette conception de la vie politique, ne tablant plus que sur les scandales pour écœurer ceux qui vivent dans les difficultés du quotidien.
Adressez-vous à eux directement pour exposer le programme de ROUSSEL dans ce qu’il a de plus proche d’eux, mais ne soyez pas non plus naïfs sur qui se bat à vos côtés et ceux qui de l’extérieur ou de l’intérieur se déshonorent par de telles manœuvres.
Battez-vous dans l’entreprise, dans le monde du travail, dans les cités populaires mais aussi “les territoires” et faites comme nous faisions jadis : assurez-vous de dix électeurs que vous suivez jusqu’au jour de l’élection, jusqu’au bureau de vote, ce sondage en vaut bien un autre et c’est celui que je pratique.
Danielle BLEITRACH
(1) En 1972, alors que le groupe terroriste palestinien Septembre noir avait assassiné onze athlètes israéliens pendant les Jeux olympiques de Munich, il écrit sous ce pseudonyme : « Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation […] ». Même s’il a plus tard dénoncé cette position, elle le met en relation avec bien des gens. Son passage au Monde donne lieu à une critique d’autres gens connus pour être “d’honorables correspondants” comme PIERRE PEAN (la publication en 2003 de La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen, affaiblit sa position au sein du journal. Il démissionne de son poste de directeur de la rédaction en novembre 2004), il se complait lui-même dans cette noire légende qui dit néanmoins le marigot médiatico-politicien.
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