Face au mépris du gouvernement, le PCF appelle à la mobilisation le 28 juin

Les organisations syndicales et de jeunesse appellent à faire du 28 juin une journée de mobilisation interprofessionnelle dans tout le pays. Cette journée doit faire entendre au gouvernement les exigences et les revendications des jeunes, des étudiant-es, des salarié-es du public et du privé comme des retraité-es et à poursuivre la construction d’initiatives interprofessionnelles pour défendre notre modèle social.

Depuis le début du printemps, le pays connaît de fortes mobilisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques qui continuent, malgré le matraquage des médias dominants, les intimidations, les tentatives de division ou de démobilisation.

Face au mépris du gouvernement à l’égard du peuple, le PCF, ses militant-es et ses élu-es, se mobiliseront pour la réussite de cette initiative nationale lancée par les syndicats et les organisations de jeunesse.

Il appelle les citoyen-nes engagé-es contre la politique de ce gouvernement à faire entendre, le 28 juin, leurs exigences de justice sociale et de solidarité en participant aux manifestations.

Le PCF invite à faire de la Fête de l’Humanité des 14, 15, 16 septembre, le rendez-vous de toutes celles et tous ceux qui luttent, la fête de toutes les causes communes.

Alimentation. Derrière les codes-barres, les inégalités

Les disparités sont omniprésentes dans l’économie mondiale, et le secteur agroalimentaire ne fait pas exception à la règle, comme le révèle une étude d’Oxfam.

Pour un kilo de jus d’orange du Brésil vendu 1,27 euro dans un supermarché français en 2015, à peine 7 centimes en moyenne revenaient au producteur, tandis que 58 centimes étaient empochés par le supermarché français. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Oxfam révèle comment agriculteurs et producteurs du monde entier gagnent toujours moins, alors que la grande distribution, elle, accumule les bénéfices. « Les résultats de notre enquête montrent que les géants de la grande distribution empochent une proportion croissante de l’argent dépensé par leurs clients, tandis que la part modique réservée aux producteurs de leurs denrées alimentaires se réduit comme peau de chagrin », résume Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam International.

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