Le PCF interdit d’Émission Politique sur France 2, ça suffit !

Le 17 mai, l’Émission Politique de France 2 est mise en scène sur le thème de la première année de Macron. Le PCF, malgré nos demandes, en est exclu.

Notre formation politique n’est d’ailleurs pas la seule victime de cet ostracisme. Le choix du casting obéit à chaque fois aux mêmes règles prétendûment présidentialisées. Des règles au nom desquelles le déni démocratique se répète systématiquement pour toutes les grandes émissions politiques.

Rien ne justifie cette mise à l’écart des antennes. Le Parti communiste est l’une des formations les plus actives dans les mobilisations sociales qui dominent l’actualité. Ses élus et ses groupes parlementaires déploient une activité remarquée. Ses propositions animent utilement le débat démocratique. Mais le gouvernement préfère imposer ses interlocuteurs et dicte même la forme des émissions politiques. Le service public n’a pas à se plier à ses injonctions.

Le PCF demande donc des engagements précis sur le respect de son droit à la confrontation pluraliste et demande sa participation à l’Emission Politique du 17 mai. La démocratie a tout à y gagner.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Comment l’entreprise usurpe les valeurs du service public

Dévouement forcé pour les uns, dévouement interdit pour les autres

Alors que les agents du service public sont sommés d’oublier leurs missions pour engranger des profits, le management rebat les oreilles des salariés du privé avec les valeurs d’excellence et de dévouement. Ainsi, ceux qui sont au service de la collectivité se voient interdire de remplir leur rôle, tandis que ceux qui travaillent pour des intérêts particuliers doivent prétendre se consacrer à une noble cause. Comment s’étonner des souffrances que génèrent de telles situations ?

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SNCF. La parole aux cheminots

Photo LIONEL BONAVENTURE / AFP.

Photo LIONEL BONAVENTURE / AFP.

Les syndicats appellent les cheminots aux urnes pour « s’exprimer librement » sur la réforme.

Pas un référendum, mais « une vot’action » : l’intersyndicale de la SNCF a décidé de lancer la semaine prochaine une consultation pour demander aux cheminots s’ils sont « pour ou contre » la réforme ferroviaire, affichant par la même occasion leur unité face au gouvernement et à la direction. « Vot’action, faisons-nous entendre », écrit l’intersyndicale dans un tract, où elle appelle les cheminots à « donner (leur) avis » pour « peser dans les décisions à venir ». Continuer la lecture de SNCF. La parole aux cheminots

Bernard Lavilliers. « Sans l’Humanité, ce serait comme un trou dans le journalisme »

AFP

Vous avez toujours eu une relation très forte avec l’Humanité, qui connaît actuellement de graves difficultés financières. Que représente ce journal pour vous ?

Bernard Lavilliers Un journal c’est un symbole de la diversité culturelle. L’Humanité c’est un point de vue, une façon de traiter les choses. Quand on veut se faire une idée, c’est bien d’avoir un journal d’opinion. N’oublions pas que ce journal a été créé il y a longtemps. Peut-être qu’il y a des gens qui se demandent pourquoi Lavilliers défend l’Huma. Eh bien je défends ce journal parce que vous faites partie du paysage. Il y a une prise de parole, une façon de voir les choses. C’est un journal qui a minci au fil du temps, qu’il faut garder. Alors, évidemment, qui va investir ? Vous êtes l’un des derniers journaux indépendants, comme le Canard enchaîné. Les autres, s’ils n’avaient pas leurs gros propriétaires, qui d’ailleurs défendent leurs intérêts à travers leurs titres, ils ne vivraient pas non plus. Ils seraient tous en train d’appeler tout le monde pour dire on va crever.

S’agissant du pluralisme, qu’évoquerait pour vous un paysage de la presse sans l’Humanité ?

Bernard Lavilliers Aujourd’hui, en lisant la presse, on peut avoir trois ou quatre avis, quand les journaux peuvent encore aller sur le terrain et raconter des choses que les journalistes ont vues, parce qu’autrement c’est les agences de presse qui font le boulot. Il n’y a plus beaucoup de journaux qui peuvent se permettre des envoyés spéciaux pour voir ce qui se passe dans le monde. Quand ça arrive, ils ne restent pas longtemps. Par rapport à notre panorama français, si l’Humanité disparaissait, ce serait comme un trou dans le journalisme. Il y a eu des grandes plumes, il y en a encore à l’Huma. J’étais très proche de Roland Leroy. C’est bizarre en tant qu’anarchiste, d’avoir autant d’amis à l’Huma, mais on s’est quand même bien entendu la plupart du temps. Le fait qu’un journal créé par Jean Jaurès puisse disparaître, ça me ferait mal au cœur.

Quel message avez-vous envie d’adresser aux lecteurs de l’Huma ?

Bernard Lavilliers Comme je le dis dans un de mes disques : « tout est permis, rien n’est possible ». Il y a un côté comme ça. Les gens du pouvoir ne vont pas dire ouvertement qu’au fond ils font mourir l’Huma. Au contraire, si on leur pose la question, ils répondront « on va tout faire pour sauver ce journal ». Mais, en attendant, ils ont d’autres chats à fouetter. Je dirai aux lecteurs de l’Huma « tenez le coup, fédérez-vous, vous avez l’habitude, je serai à vos côtés ».

Commémoration de l’abolition de l’esclavage : A quand les actes ?

Le 10  et le 23 mai, nous, commémorons l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage mais aussi la souffrance des esclaves, cet asservissement humain hideux reconnu,désormais, crime contre l’humanité.

Emmanuel Macron, dans une déclaration, pour le 170ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage, a eu des morts forts : « … pour ne pas éroder la force des mots, il faut leur donner l’épaisseur des actes… je souhaite que l’Etat prenne enfin sa part pour inscrire pleinement cette mémoire dans notre récit national… »

Au-delà des effets de style, il y a les paroles et les actes :

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Tarn et Garonne: Un sabotage organisé du rail

RÉVÉLATION dans l’Hunanité

Dans la région, les raccordements ferroviaires nécessaires ont été réalisés depuis des années, mais jamais un wagon de marchandises n’a circulé dessus. Correspondant

Dans la région, les raccordements ferroviaires nécessaires ont été réalisés depuis des années, mais jamais un wagon de marchandises n’a circulé dessus. Notre correspondant.

Votre révélation. Thomas Portes, Montauban (Tarn-et-Garonne).

Équipements non réalisés, ou jamais utilisés, engagements non tenus, argent public gaspillé… À Montauban, les cheminots CGT révèlent l’inadmissible casse organisée du transport de marchandises par train tandis que des déferlantes de camions prennent le relais d’un service public défaillant, au mépris des engagements écologiques des pouvoirs publics.

À Montbartier, un raccordement ferroviaire à la zone d’activité, dont la réalisation confiée au privé n’a pas été achevée, rouille au soleil. D’autres lignes sont à l’abandon ou mal entretenues, malgré de lourds investissements publics de rénovation.

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« Descendez du bus » !?

2 organisateurs de la manif du 5 mai prennent la plume pour exprimer colère et dégoût face à l’attitude du groupe Mélenchon et d’autres…

2 organisateurs de la manif d’hier prennent la plume pour exprimer colère et dégoût face à l’attitude du groupe Mélenchon. Enfin des bouches s’ouvrent. Il le faut, au risque sinon de mettre en péril la fragile unité pour le 26 mai…

Et puis venant des organisateurs eux mêmes, ça a en aidera peut-être à ouvrir les yeux…

Tribune de deux des principaux organisateurs de la marche d’hier, non encartés au PCF ou à la FI, reçue par mail: Descendez du bus ! (In Anti-K.org)

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8 mai : Devoir de mémoire tronqué…

Le message du gouvernement lu lors de la commémoration de la Victoire 1945 laisse perplexe. Dire « A la suite du général de Gaulle, ils ont relevé notre honneur et permis à la France d’être à la table des vainqueurs…» est quelque peu réducteur ! Certes, le fameux appel du 10 juin 40 est historique, mais certains, parmi lesquels les communistes, se sont rapidement positionnés sur le sol national vis à vis du régime de Vichy et de l’envahisseur. Suite à la dissolution du PCF le 26 septembre 39, un tract diffusé par ses militants notamment aux portes des usines à Castelsarrasin et Montauban, indique : « Les communistes affirment qu’ils seront toujours au premier rang de la lutte et accompliront leur devoir ». (Cet acte de bravoure entraînera des arrestations suivies de condamnations).

Ainsi, le 17 juin 1940, après la capitulation de Pétain, Charles Tillion, dirigeant du PCF clandestin, lance depuis Bordeaux un appel qui stipule : «Le peuple français ne veut pas de l’esclavage, de la misère, du fascisme, ni de la guerre des capitalistes. Notre devoir est de nous unir pour libérer notre territoire. Il faut l’union pour chasser à la fois les capitalistes, leurs valets, les traîtres et les envahisseurs ». Le 10 juillet 40, les dirigeants du PCF, Maurice Thorez et Jacques Duclos, signent un autre appel national titré : « Le peuple français ne sera jamais un peuple d’esclaves ! ».

L’affirmation « La victoire des nations alliées, le 8 mai 1945, a consacré la victoire de la démocratie, des valeurs universelles et de la dignité de l’Homme. L’idéologie criminelle et raciste était vaincue », mériterait d’être nuancée sauf à oublier le fascisme qui perdurera en Espagne et au Portugal.

Omission de taille encore, le texte gouvernemental n’évoque nullement ni le programme du Conseil National de la Résistance, ni l’œuvre des gouvernements qui l’appliquèrent, en 44, 45 et 46, sous l’impulsion souvent de personnalités communistes, décidant du droit de vote des femmes (Fernand Grenier), créant la Sécurité Sociale (Ambroise Croizat), nationalisant la Banque de France et les sources d’énergie dont EDF/GDF (Marcel Paul), instituant les statuts de la fonction publique (Maurice Thorez), du fermage-métayage (Waldeck Rochet), ou encore des Comités d’Entreprise ou de la presse…

Guy Jamme

Vaccination : des mouvements religieux à l’origine de la méfiance anti-vaccins

En France, certains mouvements religieux et spirituels se sont emparés du thème de la vaccination et participent à l’instauration d’un climat de défiance. Ceux-ci seraient même à l’origine de certaines épidémies.

Vaccination : des mouvements religieux à l\'origine de la méfiance anti-vaccins

En novembre dernier, une femme de 32 ans est décédée de la rougeole à Poitiers. Elle n’était pas vaccinée. Cette affaire a relancé le débat autour de l’obligation vaccinale, qui se heurte encore à une vive défiance de la part de nombreux Français. La France est l’un des pires élèves européens en matière de vaccination, comme le montre son taux de couverture vaccinale contre la rougeole, loin d’être satisfaisant (91% pour la première dose et 79% pour la seconde). Dans son étude intitulée « La résistance aux vaccinations : d’un défi de santé publique à un enjeu de société », parue le 22 mars dans le rapport 2016-2017 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), la docteure en géopolitique Lucie Guimier a recherché les causes de cette défiance. Continuer la lecture de Vaccination : des mouvements religieux à l’origine de la méfiance anti-vaccins

Déclaration d’impôt en ligne ou sur papier, dans quels délais ?

Déclaration 2018 des revenus 2017

Ministère de l’économie et des finances

Le calendrier ci-contre vous indique, selon votre département, la date limite d’envoi de votre déclaration d’impôt ou sur papier. Tous les renseignements, réductions et crédits d’impôts auxquels vous avez droit dans la

En ligne ou sur papier ?

Le service de déclaration en ligne est ouvert depuis le 11 avril 2018 et les déclarations « papier » sont en route depuis le 8 avril. La grande question que les contribuables se posent est : dois-je faire une déclaration en ligne ou toujours sur papier et si je ne peux pas en ligne que faire ?

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