Le jeune homme de 22 ans, victime d’une pénétration anale avec une matraque policière, livre son récit des faits. Retour sur ce qui s’est passé à Aulnay-sous-Bois, les premières étapes de l’enquête et les réactions.
Le jeune homme qui a été victime de violences et de viol suite à son interpellation par quatre policiers à Aulnay, jeudi, qui a dû être opéré, est toujours hospitalisé. Les habitants, parmi lesquels de nombreux jeunes vêtus d’un T-shirt blanc réclamant « justice », se rassemblent au pied de l’immeuble où vit le jeune homme, dans la cité des 3.000. Derrière une banderole « Justice pour Théo », ils marchent marcher, en début d’après-midi, vers l’antenne du commissariat située au coeur de cette vaste cité de Seine-Saint-Denis, en chantant la Marseillaise.
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eut-on à la fois être fidèle au métier d’enseignant et assumer pleinement l’objectivité du travail sociologique ? L’ouvrage d’Anne Barrère montre non seulement que c’est possible mais que la sociologie peut aider les enseignants à comprendre le malaise et à agir. Si vous vous interrogez sur l’efficacité de l’accompagnement personnalisé, la légitimité des « bonnes pratiques », la résistance aux réformes ou encore le rôle des enseignants dans la reproduction des inégalités sociales, cet ouvrage apporte des clés scientifiques pour analyser et comprendre. Cela veut dire que l’ouvrage passe au crible de l’analyse bien des idées toutes faites. Autant dire que le livre d’Anne Barrère est un véritable plaidoyer pour la formation des enseignants. Mais pas une formation descendue d’en haut. Il plaide pour un éclairage débattu par les enseignants eux-mêmes, à l’image du livre lui-même, relu et critiqué au final par une dizaine de professeurs. Rien que pour ce positionnement et cette audace, l’ouvrage mérite une très chaude recommandation.



Selon le rapport Carle, on est passé de 1% de démissions chez les professeurs stagiaires en 2012 à 3.2% en 2015-2016 dans le premier degré. Une évolution comparable se dessine chez les stagiaires du second degré où on passe de 1.1% à 2.5%. Autrement dit, le taux de démission a triplé chez les futurs professeurs des écoles et doublé chez les futurs professeurs du secondaire.
Ce n’est pas la première fois que l’Education nationale tarde à payer ses salariés. Les enseignants sont habitués à attendre plusieurs mois les changements qui concernent leur paye. Mais c’est la première fois que le ministère s’engage sur un accord salarial et échoue finalement à le mettre en oeuvre à la date promise.