Ce 1er décembre à 20 heures, les urgences de nuit de l’hôpital de Moissac ont fermé sur décision de l’agence régionale de santé (ARS) et ce malgré la forte opposition de la population et des élus depuis près d’un mois. Une quatrième manifestation depuis le 9 novembre, a réuni ce mercredi soir plus de 250 personnes, à Moissac.
« Même si la fermeture des urgences de nuit est actée ce soir, le combat continue! », tient à assurer le conseiller régional communiste Rodolphe Portoles devant l’hôpital de Moissac où se sont encore rassemblées plus de 250 personnes, ce mercredi 1er décembre.
Une date symbolique pour les organisateurs de cette quatrième manifestation (depuis le 9 novembre) puisque c’est celle que l’agence régionale de santé (ARS) a choisie pour acter la fermeture des urgences de l’hôpital de Moissac entre 20 heures et 8 heures. Les patients seront désormais acheminés à Montauban, voire à Toulouse.
« C’est l’ARS qui a choisi de fermer les urgences de nuit à Moissac »
Revenant sur la visite ce mardi du Pr Vincent Bounes qui a rencontré le directeur Jacques Cabrières et les soignants de l’hôpital, l’élu montalbanais n’a pas manqué de dire tout le bien qu’il pense de cette action du vice-président de la région chargé de la santé. « Il apporte 150 000 € pour améliorer les conditions de travail de nos soignants… Cela aura, sans doute, un impact pour inciter de jeunes médecins à venir ici. Vincent Bounes y est parvenu à Auch », poursuit R. Portoles appelant notamment ses camarades de la CGT à ne pas se tromper de cibles. « C’est l’ARS qui a choisi de fermer les urgences de nuit de l’hôpital de Moissac et l’une des deux équipes du SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) de Montauban », conclut-il sous les applaudissements.
Un baroud d’honneur
Encadré par la police municipale et une vingtaine de gendarmes, le cortège a défilé de l’hôpital à la mairie avant de symboliquement se dissoudre devant l’entrée des urgences de l’hôpital. Une manifestation qui avait l’allure d’un baroud d’honneur marquant symboliquement comme en 2004 avec la fermeture de la maternité, la perte d’un service public majeur pour le territoire. «Nous appelons à un nouveau rassemblement vendredi 10 décembre devant la sous-préfecture», clamaient toutefois les organisateurs.
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