Prendre le vélo, plutôt que la voiture pour se rendre au travail, peut faire reculer le bilan carbone des transports au quotidien. Mais cette conversion ne progresse guère en France, tandis que les deux roues à traction électrique, dont les trottinettes, sont davantage utilisés que les bicyclettes dont nous faisons tourner les pédales.
Le mardi 15 avril, l’observatoire européen du climat Copernicus nous informait que l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe continentale. Elle ajoutait que nous allons vers un réchauffement global de + 4 °C sur le Vieux contient d’ici 2100 alors que les chiffres retenus par les Parties présentes à la COP21 de Paris en décembre 2015 présidée par la France était de + 2 °C, voire de + 1,5 °C, si possible.
Près de 1,4 milliard de personnes dans le monde vivent dans des régions où les sols agricoles sont contaminés par des métaux toxiques, alertent sept scientifiques. Leur étude internationale, publiée jeudi 17 avril dans la revue « Science », démontre qu’un sixième des sols mondiaux est touché par cette pollution toxique pour les humains, la faune et la flore.
Dans 9 cas de féminicides sur 10, une situation de contrôle coercitif préexisterait. Mais qu’implique cette notion, essentielle pour comprendre et mieux juger les violences au sein du couple, dont s’emparent aujourd’hui la justice et les parlementaires ?
Le prince charmant. C’est ce que Sofia (le prénom a été modifié) croit avoir trouvé lorsqu’elle rencontre son futur mari, en 2009. Elle a 30 ans. Fraîchement célibataire, elle papillonne, mais il le sait et lui dit : « Tu me choisiras moi ». « Je l’ai trouvé hyperorgueilleux et présomptueux, et, en même temps… rassurant. C’était un peu l’image de l’homme qui arrive sur son cheval blanc. Il semblait être celui que j’avais attendu toute ma vie. » Leur histoire démarre sur les chapeaux de roues. Ils se marient au bout de six mois. Le premier bébé arrive, puis le second. Continuer la lecture de Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides
Cette 20e Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP) se tient dans un contexte très défavorable au progrès environnemental, de la loi d’orientation agricole qui vient d’être promulguée à l’abaissement des normes au sein de la directive Omnibus portée par la Commission européenne. Pour le Parti communiste français, ces choix politiques sont à voir comme un soutien à l’intégration croissante de l’agriculture dans et par le capitalisme agraire alors qu’il y a urgence à transformer notre agriculture. Il est indispensable de protéger nos agriculteurs et l’environnement face à l’ouverture des marchés agricoles. Cela implique de remettre en cause les traités de libre-échange et de porter de nouveaux accords de coopération agricole, pour en finir avec les importations de produits alimentaires provenant de pays qui ne respectent pas les mêmes normes sanitaires et environnementales que celles exigées à nos producteurs. Continuer la lecture de L’agroécologie comme projet communiste pour sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires
Ce que l’on nomme « la loi de l’offre et de la demande » pour fixer le prix d’un produit agricole aussi vital que le blé met les producteurs français en difficulté depuis deux ans. Mais si la récolte mondiale de l’été prochain devenait insuffisante pour couvrir les besoins au niveau planétaire, la spéculation à la hausse reprendrait dans les salles de cotation au détriment des consommateurs les plus pauvres dans le monde. Continuer la lecture de La France produit du blé à perte au risque d’en manquer
Face à une profession vieillissante et des défis structurels majeurs, l’agriculture attire de plus en plus de candidats issus d’horizons divers. Mais qui sont-ils, et qu’est-ce qui les pousse à tenter l’aventure ?
N’étant pas abonné à Ouest France, le début de l’article est complété de la photos des deux pages que l’on peut lire aisément. Le positionnement politique est celui que l’on peut attendre d’un dirigeant communiste : l’adversaire principal est l’extrême-droite, la droite et Macron mais il dit aussi l’irritation de voir la gauche dans des affrontements sans issue et qui reste de fait dans la rhétorique de l’extrême-droite qu’elle prétend combattre. Sur l’Ukraine incontestablement il y a beaucoup de points commun, d’avancées et sur la question d’une défense nationale qui ne se limite pas à l’armement mais crée les conditions d’une indépendance économique en gros nous sommes d’accord. L’autonomie du parti ne se fait pas contre mais à travers l’originalité d’une position et ce qu’elle peut avoir de collectif. Il est évident que nous n’avons pas tout à fait la même analyse de Poutine et son gouvernement actuel et que se pose la manière dont la France peut se situer dans le grand bouleversement multipolaire et là le renvoi dos à dos de Poutine et de Trump est nettement insuffisant. Il suffit de lire le texte que nous publions aujourd’hui de la manière dont Poutine prévoit le développement de l’Arctique pour comprendre que nous sommes aux antipodes de Trump, je vous y renvoie comme d’ailleurs à l’analyse publiée hier de Ziouganov sur le même sujet. D’un autre côté nous sommes tout à fait conscient comme le KPRF de la présence d’oligarques dans le parti et l’entourage de Poutine, mais nous faisons plus confiance dans le peuple russe et la manière dont il demeure très marqué par l’exigence du socialisme. Il est évident que Fabien Roussel, cet interview le confirme, est le seul qui conteste la politique du pouvoir et l’extrême-droite d’un point de vue de classe et de souveraineté nationale qui a toujours été celle des communistes. Si le peuple français s’y reconnait tant mieux. (note d’histoireetsociete)
« Racisme anti-Blancs », rivalités avec LFI, désaccords avec Bruno Retailleau et Manuel Valls, guerre en Ukraine et guerre commerciale avec les États-Unis, défense nationale, retraites, censure, candidature communiste à la présidentielle de 2027… Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), répond aux questions de « Ouest-France ». Et règle ses comptes au passage.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, est également maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Ici, devant la tour abbatiale située sur la Grand’place. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE Ouest-FranceStéphane VERNAY.
Il n’est plus député depuis la dissolution, battu par dans sa circonscription du Nord par un candidat Rassemblement national, mais il est toujours secrétaire national du Parti communiste français, maire de Saint-Amand-les-Eaux depuis le début de l’année, et il a des choses à dire sur le débat national et la situation internationale. Grand entretien avec Fabien Roussel, qui prépare un livre, Le parti pris du travail, à paraître le 24 avril, aux Éditions du Cherche Midi. Entretien.
Fabien Roussel, lundi, sur CNews, vous avez affirmé qu’il y a un « racisme anti-Blancs », une notion contestée par des sociologues mais mise en avant par l’extrême droite. Le premier secrétaire du Parti communiste que vous êtes regrette-t-il ses propos ?
Je sais que la notion de racisme anti-Blancs est utilisée par l’extrême droite pour tenter de nier le racisme dans sa construction historique liée à la colonisation. J’ai simplement voulu dire que toute insulte raciste doit être combattue, même si elle ne relève pas d’un système de domination. S’il est évident que je ne mets pas les choses sur le même plan, le racisme est une arme pour diviser le peuple. Je pense au rabbin d’Orléans qui a été agressé, à tous les jeunes stigmatisés pour la couleur de leur peau…
L’interdiction des expulsions locatives est levée ce lundi 31 mars. La perspective de leur reprise inquiète d’autant plus que le nombre de familles jetées de force à la rue a déjà augmenté de 26 % entre 2023 et 2024 et que la situation économique de nombreux ménages se dégrade.
Ian Brossat, le communiste qui entend succéder à Anne Hidalgo : mais comment est-ce tolérable, dit l’extrême-droite?
Après Roussel, c’est Ian Brossat que l’on accuse de ne pas se conformer aux « conventions » : vous remarquerez à quel point ici comme pour la LFI, les arguments de fond se résument à l’indignation de l’existence des communistes. Après tout ce qu’on a dit sur eux, il existe encore des communistes, et ils poussent la folie jusqu’à défendre y compris en plein Paris le droit des travailleurs à ne pas être exclus d’un espace français… Des prolétaires dans le XVIe en dehors des concierges et encre, c’est un peu les chars de l’armée rouge avec de surcroit le péril jaune déjà là… Et ces gens n’ont pas le moindre doute, c’est ça l’extrême droite celle qui prétend défendre le petit peuple « blanc » en lui faisant haïr le petit peuple basané, et vice versa pour la LFI… Ce que prétend le PCF c’est en finir avec cet affrontement communautariste et poser pour tous les questions de classe… en tous les cas c’est le communisme tel qu’il nous a manqué ces derniers temps et nous sommes contents de le voir revenir. Sur cette ligne tomberont d’autres barricades que le pouvoir des marchés financiers et des marchands d’armes ont érigé autour d’eux et peut-être la masse des supporters de LFI et du RN rejoindra-t-elle le combat de classe antiraciste et pour l’émancipation des individus dans leur droit à aimer, à la dignité, et à pratiquer la religion de leur choix ou ne pas en avoir. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Les nouveaux cours du programme Evars vont entrer en vigueur dans les écoles, collèges et lycées en septembre 2025. Un projet victime de fake news et d’attaques de la part des conservateurs.