L’ÉMOTION DE CENSURE, par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF + CR du conseil national PCF

En gros je résume : c’est la catastrophe imminente sans moyens de la conjurer, faut sauver les meubles face à l’inondation et les monter à l’étage supérieur au lieu de se disputer… Et pourquoi me reviennent ces insultes adressées au jeunes militants de l’UEC dans les facs, tous ceux qui aujourd’hui se sont ruées dans les allées des courtisans de tous les pouvoirs nous accusaient de ne plus être des révolutionnaires. Nous chantions « des gommes, des crayons nous sommes infatigables! » Nous défendions l’accès à l’université, au savoir des couches populaires… Pourquoi ai-je toujours en tant qu’intellectuelle individualiste, inapte à toute pratique collective, confiance en ce mode d’ancrage du PCF, à cette forme de désintéressement et à ce véritable respect de chacun ? Effectivement il y a les « mots simples » et les « doutes sérieux », la bienveillance et le choix de la vie, de soulager la peine… Maintenant cela ne saurait suffire, il faut se donner les moyens d’acquérir des « certitudes » pas contre la finance, le capitalisme, là il y a foule, de Hollande à Mélenchon, non la certitude c’est de se battre pour le socialisme à la française dans un bouleversement géopolitique comme il n’y en a pas eu depuis un siècle. Au fait le secrétaire du PCF serait-il devenu marxisto-lacanien dont l’inconscient fonctionne comme un langage de witz en witz? En passant par l’armée rouge libérant Auschwitz ?. (note de Danielle Bleitrach )

Avec des mots simples et des doutes sérieux, nos concitoyens s’inquiètent d’une énième séquence de 49.3 et de motions de censure.

L’émotion est grande. Les motions sont nombreuses. Alors que la situation de l’emploi, la grande braderie de notre tissu industriel, les questions de salaires et de pouvoir d’achat, l’avenir de nos écoles, de nos hôpitaux, de notre justice, de la culture devraient être au cœur du message politique. Continuer la lecture de L’ÉMOTION DE CENSURE, par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF + CR du conseil national PCF

Jean-Pierre Garel : pour une EPS inclusive In Caf. Péda.

L’EPS « assure l’inclusion, dans la classe, des élèves à besoins éducatifs particuliers ou en situation de handicap », si l’on en croit les programmes scolaires du cycle 4. C’est la seule discipline qui y est mentionnée pour un bénéfice n’allant pas de soi. Il passe notamment par des actions conjuguant une attention à construire du commun entre les élèves et à prendre en compte leurs singularités. Avant d’aborder le rapport entre ces deux aspects dans une perspective inclusive, quelques mots sur des références guidant la réflexion.

Agrégé d’EPS retraité, formateur pendant plus de 20 ans au CNEFEI (aujourd’hui INSEI), actuellement chercheur associé au laboratoire Cultures-Éducation-Société (université de Bordeaux), codirecteur, avec Didier Séguillon, de « Les élèves à besoins éducatifs particuliers et les autres en EPS : la construction d’un commun » (coédition INSEI/Revue EP&S, juillet 2024), Jean-Pierre Garel invite à concevoir l’inclusivité de l’EPS à partir d’un regard croisé sur le commun et le singulier. Continuer la lecture de Jean-Pierre Garel : pour une EPS inclusive In Caf. Péda.

Face à Trump et à Netanyahou, urgence d’un Etat de Palestine ! (PCF) + invitation AFPS82

Publié le 05 février 2025

Lors de la conférence de presse tenue avec Netanyahou, Donald Trump a non seulement réaffirmé sa volonté criminelle d’expulser plus d’1 800 000 Palestinien•nes de Gaza mais encore il a annoncé que les Etats-Unis avaient le projet de prendre le contrôle direct de Gaza et de transformer cette partie de la terre palestinienne en « une nouvelle Côte d’Azur ». Cela reviendrait à créer un « Gaza resort » sur les ruines de la bande de Gaza.

De tels projets criminels bafouent les principes élémentaires du droit international et vont totalement à l’encontre de la nécessaire solution politique au conflit. Au lieu de faire pression sur le gouvernement suprémaciste et raciste au pouvoir en Israël pour qu’il applique les mesures prévues par le cessez-le-feu, Trump cherche à sauver la mise de Netanyahou. Cela ne peut, pour les décennies à venir, qu’aviver les ressentiments et les haines, interdisant à cette région du monde de trouver un jour la paix.

Le PCF exige du président de la République et du gouvernement français une condamnation sans appel de tels propos et de tels projets.

Alors que l’armée israélienne et les colons poursuivent la mise à feu et à sang de la Cisjordanie, notamment ces derniers jours dans le camp de réfugiés de Jenine, et que l’incertitude règne sur une éventuelle seconde phase du cessez-le-feu, le mouvement national palestinien, qui lutte pour une solution politique au conflit, fait face à un risque mortel.

Les forces de gauche, toutes les forces attachées aux valeurs fondamentales de notre République, se doivent de condamner avec force la menace pour la paix que représente la nouvelle administration américaine. Elles doivent être résolument aux côtés de l’OLP, représentante légitime du peuple palestinien, reconnue comme telle par la communauté internationale depuis les accords d’Oslo, et aux côtés des forces de paix en israël.

La seule solution est celle de deux États, avec un État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur les frontières de 1967 incluant Gaza, la Cisjordanie et Jerusalem-Est, avec Jerusalem-Est pour capitale. Elle est portée par le droit international, l’ONU, l’OLP ainsi que par le parti communiste israélien et le parti populaire palestinien, avec lesquels le PCF réaffirme sa pleine solidarité.

La France doit enfin sortir de sa passivité devant l’intolérable, et porter avec force, devant le Conseil de sécurité dont elle est l’un des membres permanents, et devant l’Assemblée générale des Nations unies, la voix de la paix et de la justice.

Le Parti communiste français, quant à lui, entend dans les prochains jours intensifier la grande campagne qu’il a décidé d’organiser en partenariat avec l’Organisation de libération de la Palestine.

Paris, le 5 fevrier 2025

Parti communiste francais.


Association France Palestine Solidarité 82

INVITATION

Assemblée générale jeudi 13 février
18h30 salle Louis Sabatié
siège du PCF82, 68 rue de la République Montauban

 

Nous vous invitons à venir rencontrer les adhérent.es de l’Association France Palestine Solidarité 82 à l’occasion de son assemblée générale.

La nécessité de se mobiliser et d’agir est plus que jamais essentielle alors que le peuple palestinien est confronté à une situation dramatique. Après 15 mois de génocide à Gaza, nous nous réjouissons du cessez-le-feu pour lequel nous avons manifesté de très nombreuses fois. Mais pour autant, la paix et la reconnaissance des droits de peuple palestinien sont encore loin. Dès l’annonce du cessez-le-feu à Gaza, l’armée israélienne lançait une opération militaire de grande ampleur en Cisjordanie visant à déplacer massivement les habitants, à procéder au nettoyage ethnique et à préparer l’annexion de la Cisjordanie. Les récentes déclarations de D. Trump de déporter les habitant.es de Gaza vers les pays voisins et de prendre possession de ce territoire sont des plus inquiétantes. Le 13 février, nous débattrons de nos manifestations à venir et de nos prochaines initiatives. Ne baissons pas les bras. Restons mobilisé.es pour la Palestine.

Notre association et 9 autres organisations du département ont organisé depuis le mois d’octobre 2023, 40 manifestations à Montauban, le samedi matin, pour exiger un cessez-le-feu permanent à Gaza et l’arrêt du génocide. Nous devons continuer cette mobilisation et l’élargir.

À l’AFPS 82 nous faisons vivre la solidarité avec le peuple palestinien par des manifestations, des soirées débat, des soirées cinéma, par le soutien à des projets en Cisjordanie et des voyages ….

Les agressions que subit le peuple palestinien vous sont insupportables ? Vous aussi vous souhaitez que les droits des Palestiniens et Palestiniennes soient enfin reconnus ? Agissons ensemble, rejoignez nous.

Un pot de l’amitié clôturera l’assemblée générale.

Marie-Claude Bouyssi, AFPS 82

Handicap : pourquoi le PCF veut inscrire l’accessibilité dans la Constitution

Le Conseil national du PCF met régulièrement à jour son programme. Lors d’une réunion samedi 1er février à Paris, les mesures pour l’accessibilité et l’égalité réelle des personnes handicapées ont été adoptées.

 

Le PCF peaufine son programme, conseil national après conseil national. Samedi 1er février, les dirigeants de la formation de gauche ont planché sur des propositions pour l’égalité réelle des personnes handicapées, qui seront publiées dans un livret et présentées lors d’une soirée, le 11 février prochain. Continuer la lecture de Handicap : pourquoi le PCF veut inscrire l’accessibilité dans la Constitution

Marché cassé, hausse des prix, désengagement de l’État… Les 5 raisons de la crise du logement

Jamais, depuis des années, le manque d’habitations disponibles n’a été aussi criant, repoussant davantage les plus précaires dans une position d’extrême fragilité. Une situation qui n’entraîne aucune remise en question du désinvestissement de l’État et de la foi dans les « vertus » du marché.

 

La question est presque absente du débat politique. Pourtant, le décalage entre l’offre et la demande de logements ne cesse de se creuser, plongeant un nombre croissant de personnes dans des situations de mal-logement, voire les privant de toit.

« On voit que la France s’enfonce dans la crise et les pouvoirs publics donnent l’impression de chercher des boucs émissaires plutôt que des solutions », résume Christophe Robert, délégué général de la Fondation pour le logement des défavorisés (FLD – ex-Fondation Abbé-Pierre). À l’occasion de la présentation du 30e rapport annuel de l’organisation, rendu public ce 4 septembre, il a appelé à « une large mobilisation transpartisane » sur ce thème. Continuer la lecture de Marché cassé, hausse des prix, désengagement de l’État… Les 5 raisons de la crise du logement

Un tiers des établissements (seulement!) ont tous leurs enseignants

Communiqué: Droit de retrait des agents du service Enfance-Famille du 82

NDLR de MAC: les salariés-es de ce service du Conseil départemental nous ont fait parvenir ce communiqué qui témoigne des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs missions de protection des enfants. Nous le reproduisons en intégralité et nous leur apportons notre soutien.

 

Montauban, le 31 janvier 2025

Le 28 janvier 2025, 31 agents du service Enfance-Famille du Conseil départemental ont exercé leur droit de retrait, dénonçant des conditions de travail dégradées et un manque de moyens affectant la prise en charge des enfants protégés.

Face à cette situation, une réunion d’urgence a été organisée le 29 janvier, suivie d’une commission F3SCT le 30 janvier, en présence des représentants des agents et de l’administration. Après examen, le droit de retrait a été validé.

Les agents alertent sur plusieurs dysfonctionnements critiques :
• Conditions de travail et management inadaptés, générant tensions et mal-être.
• Exposition à des situations de violences mettant en danger les travailleurs sociaux dans l’exercice de leurs missions.
• Manque de places d’accueil pour les enfants eu égard à l’accroissement des ordonnances de placement.
• Insuffisances de dispositifs médico sociaux pour les enfants relevant d’accompagnement spécifique.
• Besoin urgent de recrutements pour garantir un accompagnement sécurisé.
• Saturation de l’espace visite pour être conforme aux décisions judiciaires.

Malgré les alertes répétées depuis de nombreux mois, aucune réponse concrète et suffisante n’a été apportée par l’administration.

Les agents restent mobilisés pour que des engagements soient pris et suivis d’actions concrètes et appellent à une réelle reconnaissance des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, afin de mener à bien leur mission de protection de l’enfance.

Les 31 agents du service


Face aux mensonges du RN, défendons le droit au logement pour tous (communiqué PCF)

Castelsarrasin le 30 Janvier

Nous appelons à soutenir tous les projets permettant d’améliorer l’accès au logement pour toutes et tous dont celui de la réhabilitation de la caserne Banel en logements sociaux mais aussi la rénovation de l’habitat dans les cités et le développement d’une politique publique ambitieuse en matière de logement social afin de répondre aux besoins criants de notre territoire

Plus de 5000 demandes de logements sociaux sont en attente dans le Tarn-et-Garonne une situation qui ne cesse de s’aggraver et qui touche en premier lieu les travailleurs aux revenus modestes les familles les jeunes et les retraités.

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« On voit bien que les actions continuent de monter, mais les salariés sont vus comme des pions », Vencorex tombe Arkema et la chimie française tremble

Les salariés de l’usine d’Arkema à Jarrie (Isère) ont manifesté ce mercredi devant le siège de la multinationale. Ils dénoncent l’annonce par la multinationale de la suppression de 154 postes, qui fait suite au dépôt de bilan de son fournisseur de matière première, Vencorex. Les syndicats des deux sociétés craignent un effet de domino sur la chimie française.

 

Reçus à Paris par le ministre de l’Industrie Marc Ferraci ce mardi 28 janvier, les représentants des salariés de Vencorex repartent avec les idées plus floues qu’à leur arrivée. Alors que le gouvernement parle de « reconversion du site », les travailleurs de l’entreprise chimique craignent que le rachat par le concurrent chinois Wanhua et la fermeture da la majeure partie de la production de l’usine n’aient des répercussions importantes sur le secteur de la chimie en France. De premières conséquences qui s’observent déjà chez Arkema, acheteur principal du sel de Vencorex et dont une centaine de salariés ont manifesté le mécontentement devant le siège ce mercredi 29 janvier. Continuer la lecture de « On voit bien que les actions continuent de monter, mais les salariés sont vus comme des pions », Vencorex tombe Arkema et la chimie française tremble

Comment construire une nouvelle conscience de classe ?

En débat

Le développement de la sous-traitance, la remise en cause des statuts des salariés, la désindustrialisation ont déstabilisé les collectifs de salariés et les organisations syndicales. La question est de savoir comment rassembler les salariés à partir des nouvelles réalités du salariat.

 

Le 9 novembre 2024, à l’occasion de ses 20 ans, la Fondation Gabriel-Péri a organisé au siège du PCF un colloque sur les effets des transformations du capitalisme sur le monde du travail. À cette occasion, syndicalistes et militants communistes se sont interrogés sur comment construire une nouvelle conscience de classe. Cette rencontre était animée par Stéphane Bonnéry, directeur de la revue la Pensée.

Quels obstacles les salariés rencontrent-ils pour se mobiliser en tant que classe ?

Marie-Claire Cailletaud, Syndicaliste et membre honoraire du Conseil économique, social et environnemental (Cese)

L’idéologie du management théorise la mise en concurrence permanente des salariés entre eux. La désintégration des entreprises, le développement de la sous-traitance, la remise en cause des statuts des salariés ou la précarité déstabilisent les collectifs de travailleurs. Si on entend, comme le sociologue Olivier Schwartz, par classe ouvrière un groupe cohérent d’ouvriers mobilisés ayant ce qu’on appelait autrefois une certaine conscience de classe, revendiquant une certaine identité ouvrière et dotés d’organisations qui les représentent, alors il faut constater que, depuis quinze ou vingt ans, on assiste à sa déconstruction. Continuer la lecture de Comment construire une nouvelle conscience de classe ?