Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
Par Julien Sueres, Défense des locataires HLM et du logement social avec la CNL Chef de file du PCF pour les élections municipales à Castelsarrasin (82)
Le logement est l’un des grands défis sociaux de notre époque. Dans de nombreuses villes françaises, l’accès à un logement abordable devient de plus en plus difficile, en particulier pour les familles aux revenus modestes, les jeunes et les retraités.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de réhabilitation de la caserne Banel à Castelsarrasin, une commune du Tarn-et-Garonne, qui prévoit la création de logements sociaux. Un projet qui, à l’instar de bien d’autres en France, suscite des débats, notamment en raison des attaques du Rassemblement National. Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas tant la politique locale de Castelsarrasin que l’instrumentalisation de la question du logement par l’extrême droite. Le RN a récemment distribué un tract dénonçant ce projet en des termes alarmistes, allant jusqu’à parler de « ghetto pour pauvres ». Ce type de rhétorique est malheureusement devenu une constante : au lieu d’aborder la question du logement avec sérieux, le RN préfère jouer sur les peurs et les préjugés.
Le 11 mars, trois jours après la journée internationale des femmes, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de a Souveraineté alimentaire, tenait une conférence de presse pour annoncer « le lancement d’un groupe de travail relatif à la place des femmes en agriculture». Elle inaugurait, en même temps, une exposition photographique intitulée «Femmes et Agriculture ».
Dans le cadre d’un tour de France entamé depuis près de deux ans, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, a fait étape à Figeac lundi soir pour une réunion d’échange ouverte à tous. Plus de 250 personnes ont participé au débat.
Après avoir passé la journée de lundi dans l’Aveyron où il a notamment visité le musée Soulages à Rodez, un centre de santé et un élevage de chèvres, Fabien Roussel est arrivé en fin de journée à Figeac. Plus de 250 personnes l’attendaient salle Balène pour une réunion d’échange qui a tenu toutes ses promesses. Au beau milieu du public et en présence de nombreux élus – dont le maire de Figeac, le député Proença, la conseillère régionale Marie Piqué ou encore le président du Grand Figeac Vincent Labarthe –, le secrétaire national du Parti Communiste Français n’a pas boudé son plaisir d’animer cette rencontre à laquelle ont afflué les militants locaux et qui était retransmise en direct sur Youtube. Continuer la lecture de Figeac: plus de 300 personnes ont écouté et interpellé Fabien Roussel, le leader du PCF, venu « donner de l’espoir » in DDM + vidéo
Plus de SNU et moins d’école ? L’annonce du retour du SNU, malgré les critiques de toutes parts et l’austérité budgétaire atteste d’un sens des priorités dans un contexte politique de grandes tensions internationales comme de mobilisation contre les fermetures de classes et suppressions de postes. Samedi 15 mars, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé « une refonte du Service national universel (SNU), pour qu’il corresponde aux besoins de la nation et aux priorités que nous avons identifiées ». Dans un entretien accordé à plusieurs journaux régionaux, le président s’est aussi prononcé contre un retour du service militaire obligatoire. Continuer la lecture de Economie de guerre et retour du SNU : Emmanuel Macron annonce sa « grande refonte » in Caf. Péda.
L’actrice s’est émue, dans une lettre adressée à Delphine Horvilleur, que la rabbin ait relayé une vidéo la comparant à l’antisémite Dieudonné, participant ainsi à la cabale contre ses prises de position en faveur du peuple palestinien.
À l’heure où les bouleversements géopolitiques se multiplient depuis l’investiture de Donald Trump, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonce le discours belliciste d’Emmanuel Macron et plaide pour une stratégie industrielle et sociale européenne, qui renouerait avec un multilatéralisme en direction du Sud global.
« Il n’existe aucune paix durable sans justice sociale, comme l’a rappelé l’Organisation internationale du travail lors de sa création, en 1919. », rappelle Sophie Binet
Sophie Binet dénonce par ailleurs la stratégie d’évitement du patronat visant à ne pas revenir sur la réforme des retraites de 2023. Alors que l’idée d’une dose de retraite par capitalisation est avancée par le patronat, une ligne rouge pour la CGT, la confédération entend maintenir la pression sur le « conclave » organisé par le premier ministre.
Voici l’intervention des députés communistes, elle confirme ce que nous vous disons dans un autre sujet sur le rôle joué actuellement par la position du PCF dans l’évolution et la prise de conscience, la naissance possible d’un vrai camp de la paix. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
monsieur le président,
Madame la Présidente,
Monsieur le Rapporteur,
Monsieur le Président de la Commission,
Monsieur le ministre, chers collègues,
La proposition de résolution que nous devons étudier s’apparente en réalité à un renforcement du soutien à la guerre. Elle vise aussi à faire exister Emmanuel Macron sur la scène internationale pour qu’il se place où qu’il se sente exister aux côtés des présidents américains, russes et ukrainiens.
Le pari de la campagne du PCF contre l’austérité, pour une nouvelle industrialisation et de nouveaux services publics est qu’on peut se lancer dans une séquence politiquement mobilisatrice en dehors des périodes électorales.
C’est dans ce contexte et afin d’en faire la démonstration que Fabien Roussel est venu en Sarthe le 4 mars 2025.
Cette journée bien remplie a débuté par une rencontre avec les syndicalistes du centre hospitalier du Mans, plus gros employeur de la ville, et des salarié·es de la protection de l’enfance. Les échanges ont porté sur la crise de l’hôpital public, la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour le défendre, et les mesures concrètes que les communistes proposent aux côtés des autres forces du NFP. La présence de travailleurs de la protection de l’enfance a permis aussi de rappeler que le PCF a décidé en novembre dernier de lancer ses assises de la protection de l’enfance, dans un contexte de dégradation continue des conditions d’accueil et d’accompagnement des mineurs en danger.
À midi avait lieu un buffet fraternel à Allonnes à l’invitation de Gilles Leproust, maire communiste de la commune. De nombreux camarades de la coopérative des élus communistes et républicains étaient présents. Les sujets de préoccupation ne manquent pas : effondrement des financements culturels dans la région Pays-de-la-Loire, contraintes budgétaires pesant sur les exécutifs locaux. Le communisme municipal est frappé de plein fouet par une mutation du capitalisme qui considère de moins en moins les collectivités locales comme des soupapes à la colère sociale.
Une délégation du Parti menée par Fabien Roussel rencontrait en début d’après-midi l’intersyndicale des salarié·es de NTN, un gros sous-traitant de l’automobile installé à Allonnes, et qui vient d’annoncer un «plan de sauvegarde de l’emploi», expression curieuse quand il s’agit de supprimer plus de 120 postes. Si le directeur de l’usine prétend dans la presse qu’il ne s’agit pas d’une première étape avant la fermeture du site, l’inquiétude est forte. Une des fonctions du PCF est bien de donner le plus d’écho possible à des combats syndicaux qui relèvent de l’affrontement direct avec les logiques capitalistes.
Il fallait ensuite interpeller les donneurs d’ordres : à 16 h, une centaine de communistes, de syndicalistes CGT et de salariés de Renault se sont retrouvés devant l’entrée de l’usine emblématique de l’automobile sarthoise, plus ancien site du groupe encore en activité. Après avoir compté près de 10 000 salariés dans les années 1970, l’usine compte dorénavant un peu plus de 1 500 travailleurs. Un échange nourri entre le responsable du syndicat CGT et Fabien a ainsi pu se tenir devant les caméras et les micros.
Une réunion publique a clos la journée. 250 personnes se sont massées dans une salle du Mans pour interroger notre secrétaire national, et l’échange fécond avec le public a requinqué plus d’un participant.
Pour la fédération de la Sarthe, cette visite a plusieurs intérêts. D’abord elle fait le lien entre industrie et services publics. Or le sentiment de relégation que partagent beaucoup de nos concitoyens tient à la disparition accélérée des deux secteurs d’activité. De plus, la section du Mans a identifié le centre hospitalier comme son lieu de militantisme privilégié dans le cadre de la campagne. La réunion avec les syndicalistes a donc permis de reprendre contact avec une structure dans laquelle nous disposons aujourd’hui de peu d’adhérents, c’est donc un point d’appui utile pour l’avenir. Enfin, notre parti est identifié par les autres formations politiques et les médias locaux comme incontournable sur les questions automobiles. L’idée est donc de continuer à creuser un nombre réduit de sillons plutôt que de s’éparpiller, tout en adaptant nos combats à la réalité locale du Parti.
« Le principe de non-contradiction ne semble décidément pas être un principe effectif de nos politiques scolaires…Ou bien la loi de 2004 n’est pas jugée nécessaire pour assurer la « liberté de conscience » dans les établissements privés sous contrat, et alors cette loi ne doit pas logiquement être jugée nécessaire pour les établissements d’enseignement publics. Ou bien la loi de 2004 est jugée nécessaire pour assurer au mieux la liberté de conscience dans les établissements d’enseignement publics, et il faut qu’elle soit aussi d’application obligatoire dans les établissements d’enseignement privés sous contrat » écrit Claude Lelièvre. Revenant sur la proposition du sénateur communiste Pierre Ouzoulias d’étendre l’application de la loi de 2004 aux établissements privés sous contrat, l’historien Claude Lelièvre rappelle qu’ « à vrai dire, la possibilité de l’existence d’établissements d’enseignement privé est certes garantie par la Constitution, mais ce n’est pas évident pour ce qui concerne « le caractère propre » (une formule qui n’est apparue que lors de la loi dite « Debré » de décembre 1959) ». Continuer la lecture de Pourquoi ne pas étendre l’application de la loi de 2004 aux établissements privés sous contrat ?