Catégorie : Calendrier pour AGIR
DE QUOI LA DÉMOCRATIE EST-ELLE LE NOM : CENSURE OU PAS CENSURE ? par Jean Paul Legrand

Pour une analyse de classe afin de rompre avec l’illusion institutionnelle et la dépasser pour construire une vision cohérente de la lutte pour le socialisme, nous dit Jean paul Legrand. Il y a dans cette terrible période des gens entre qui s’est construit une confiance (c’est comme les allumettes ça ne sert qu’une fois) parce qu’ils sont simplement prêts à agir au-delà de leur nombril, de leurs médiocres intérêts. Ils tiennent bon au-delà de toute raison et là où ils sont font ce qu’ils peuvent. Ils sont isolés encore mais partout en France présents, ce sont les communistes. Merci Jean Paul, merci à tous ceux qui tiennent bon et refusent l’autodestruction. Comparez ce discours avec celui de ceux qui vous vantent l’oportunité boursière de la mise à sac de l’industrie française, de quel côté ave-vous envie de vous battre ? (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Jean-Paul LEGRAND à BLEITRACH Danielle,
DE QUOI LA DÉMOCRATIE EST-ELLE LE NOM : CENSURE OU PAS CENSURE ?
Pour une analyse de classe afin de rompre avec l’illusion institutionnelle et la dépasser pour construire une vision cohérente de la lutte pour le socialisme.
La question de la censure du gouvernement, bien que symboliquement importante, ne saurait constituer l’alpha et l’oméga du combat politique. Pour saisir les limites de ce débat parlementaire, il faut le replacer dans le cadre plus large de la « lutte des classes » et de la nature de l’État capitaliste. Continuer la lecture de DE QUOI LA DÉMOCRATIE EST-ELLE LE NOM : CENSURE OU PAS CENSURE ? par Jean Paul Legrand
L’ÉMOTION DE CENSURE, par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF + CR du conseil national PCF

En gros je résume : c’est la catastrophe imminente sans moyens de la conjurer, faut sauver les meubles face à l’inondation et les monter à l’étage supérieur au lieu de se disputer… Et pourquoi me reviennent ces insultes adressées au jeunes militants de l’UEC dans les facs, tous ceux qui aujourd’hui se sont ruées dans les allées des courtisans de tous les pouvoirs nous accusaient de ne plus être des révolutionnaires. Nous chantions « des gommes, des crayons nous sommes infatigables! » Nous défendions l’accès à l’université, au savoir des couches populaires… Pourquoi ai-je toujours en tant qu’intellectuelle individualiste, inapte à toute pratique collective, confiance en ce mode d’ancrage du PCF, à cette forme de désintéressement et à ce véritable respect de chacun ? Effectivement il y a les « mots simples » et les « doutes sérieux », la bienveillance et le choix de la vie, de soulager la peine… Maintenant cela ne saurait suffire, il faut se donner les moyens d’acquérir des « certitudes » pas contre la finance, le capitalisme, là il y a foule, de Hollande à Mélenchon, non la certitude c’est de se battre pour le socialisme à la française dans un bouleversement géopolitique comme il n’y en a pas eu depuis un siècle. Au fait le secrétaire du PCF serait-il devenu marxisto-lacanien dont l’inconscient fonctionne comme un langage de witz en witz? En passant par l’armée rouge libérant Auschwitz ?. (note de Danielle Bleitrach )

Avec des mots simples et des doutes sérieux, nos concitoyens s’inquiètent d’une énième séquence de 49.3 et de motions de censure.
L’émotion est grande. Les motions sont nombreuses. Alors que la situation de l’emploi, la grande braderie de notre tissu industriel, les questions de salaires et de pouvoir d’achat, l’avenir de nos écoles, de nos hôpitaux, de notre justice, de la culture devraient être au cœur du message politique. Continuer la lecture de L’ÉMOTION DE CENSURE, par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF + CR du conseil national PCF
Marché cassé, hausse des prix, désengagement de l’État… Les 5 raisons de la crise du logement
Jamais, depuis des années, le manque d’habitations disponibles n’a été aussi criant, repoussant davantage les plus précaires dans une position d’extrême fragilité. Une situation qui n’entraîne aucune remise en question du désinvestissement de l’État et de la foi dans les « vertus » du marché.

© Laurence Geai/MYOP
La question est presque absente du débat politique. Pourtant, le décalage entre l’offre et la demande de logements ne cesse de se creuser, plongeant un nombre croissant de personnes dans des situations de mal-logement, voire les privant de toit.
« On voit que la France s’enfonce dans la crise et les pouvoirs publics donnent l’impression de chercher des boucs émissaires plutôt que des solutions », résume Christophe Robert, délégué général de la Fondation pour le logement des défavorisés (FLD – ex-Fondation Abbé-Pierre). À l’occasion de la présentation du 30e rapport annuel de l’organisation, rendu public ce 4 septembre, il a appelé à « une large mobilisation transpartisane » sur ce thème. Continuer la lecture de Marché cassé, hausse des prix, désengagement de l’État… Les 5 raisons de la crise du logement
Communiqué: Droit de retrait des agents du service Enfance-Famille du 82
NDLR de MAC: les salariés-es de ce service du Conseil départemental nous ont fait parvenir ce communiqué qui témoigne des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs missions de protection des enfants. Nous le reproduisons en intégralité et nous leur apportons notre soutien.
Montauban, le 31 janvier 2025
Le 28 janvier 2025, 31 agents du service Enfance-Famille du Conseil départemental ont exercé leur droit de retrait, dénonçant des conditions de travail dégradées et un manque de moyens affectant la prise en charge des enfants protégés.
Face à cette situation, une réunion d’urgence a été organisée le 29 janvier, suivie d’une commission F3SCT le 30 janvier, en présence des représentants des agents et de l’administration. Après examen, le droit de retrait a été validé.
Les agents alertent sur plusieurs dysfonctionnements critiques :
• Conditions de travail et management inadaptés, générant tensions et mal-être.
• Exposition à des situations de violences mettant en danger les travailleurs sociaux dans l’exercice de leurs missions.
• Manque de places d’accueil pour les enfants eu égard à l’accroissement des ordonnances de placement.
• Insuffisances de dispositifs médico sociaux pour les enfants relevant d’accompagnement spécifique.
• Besoin urgent de recrutements pour garantir un accompagnement sécurisé.
• Saturation de l’espace visite pour être conforme aux décisions judiciaires.
Malgré les alertes répétées depuis de nombreux mois, aucune réponse concrète et suffisante n’a été apportée par l’administration.
Les agents restent mobilisés pour que des engagements soient pris et suivis d’actions concrètes et appellent à une réelle reconnaissance des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, afin de mener à bien leur mission de protection de l’enfance.
Les 31 agents du service
« On voit bien que les actions continuent de monter, mais les salariés sont vus comme des pions », Vencorex tombe Arkema et la chimie française tremble
Les salariés de l’usine d’Arkema à Jarrie (Isère) ont manifesté ce mercredi devant le siège de la multinationale. Ils dénoncent l’annonce par la multinationale de la suppression de 154 postes, qui fait suite au dépôt de bilan de son fournisseur de matière première, Vencorex. Les syndicats des deux sociétés craignent un effet de domino sur la chimie française.

© Francois HENRY/REA
Reçus à Paris par le ministre de l’Industrie Marc Ferraci ce mardi 28 janvier, les représentants des salariés de Vencorex repartent avec les idées plus floues qu’à leur arrivée. Alors que le gouvernement parle de « reconversion du site », les travailleurs de l’entreprise chimique craignent que le rachat par le concurrent chinois Wanhua et la fermeture da la majeure partie de la production de l’usine n’aient des répercussions importantes sur le secteur de la chimie en France. De premières conséquences qui s’observent déjà chez Arkema, acheteur principal du sel de Vencorex et dont une centaine de salariés ont manifesté le mécontentement devant le siège ce mercredi 29 janvier. Continuer la lecture de « On voit bien que les actions continuent de monter, mais les salariés sont vus comme des pions », Vencorex tombe Arkema et la chimie française tremble
Comment construire une nouvelle conscience de classe ?
En débat
Le développement de la sous-traitance, la remise en cause des statuts des salariés, la désindustrialisation ont déstabilisé les collectifs de salariés et les organisations syndicales. La question est de savoir comment rassembler les salariés à partir des nouvelles réalités du salariat.

© Alain guilhot Divergence
Le 9 novembre 2024, à l’occasion de ses 20 ans, la Fondation Gabriel-Péri a organisé au siège du PCF un colloque sur les effets des transformations du capitalisme sur le monde du travail. À cette occasion, syndicalistes et militants communistes se sont interrogés sur comment construire une nouvelle conscience de classe. Cette rencontre était animée par Stéphane Bonnéry, directeur de la revue la Pensée.
Quels obstacles les salariés rencontrent-ils pour se mobiliser en tant que classe ?
Marie-Claire Cailletaud, Syndicaliste et membre honoraire du Conseil économique, social et environnemental (Cese)
L’idéologie du management théorise la mise en concurrence permanente des salariés entre eux. La désintégration des entreprises, le développement de la sous-traitance, la remise en cause des statuts des salariés ou la précarité déstabilisent les collectifs de travailleurs. Si on entend, comme le sociologue Olivier Schwartz, par classe ouvrière un groupe cohérent d’ouvriers mobilisés ayant ce qu’on appelait autrefois une certaine conscience de classe, revendiquant une certaine identité ouvrière et dotés d’organisations qui les représentent, alors il faut constater que, depuis quinze ou vingt ans, on assiste à sa déconstruction. Continuer la lecture de Comment construire une nouvelle conscience de classe ?
« Nous refusons cette parodie de démocratie » : contre l’austérité, sénateurs et députés PCF proposent un nouveau budget + Video
À la veille de l’ouverture de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, les députés GDR et les sénateurs CRCE-K déposent une proposition de loi alternative pour répondre aux urgences sociales et économiques.
« L’enjeu est trop grand pour les habitants » : à Villeneuve-Saint-Georges, faute d’union pour battre la droite, le communiste Daniel Henry fait le choix de la responsabilité et se retire
La fusion avec la liste de l’insoumis Louis Boyard n’ayant pas abouti, le candidat communiste Daniel Henry a préféré se retirer du second tour de la municipale pour préserver les chances de la gauche de l’emporter.

Quel avenir pour la ville la plus pauvre du Val-de-Marne ? À Villeneuve-Saint-Georges, les négociations d’union entre la France insoumise et la liste constituée de communistes, socialistes et écologistes n’ont pas abouti. Sans accord, et face à la menace de la droite et de l’extrême droite, le candidat PCF Daniel Henry fait le choix de retirer sa liste de la course des élections municipales, « afin de laisser une chance à la gauche de l’emporter », et d’appeler à voter pour le candidat insoumis Louis Boyard. « L’enjeu est trop grand pour les habitants : nous n’avons pas le droit à l’erreur », confie-t-il à l’Humanité. « Se retirer des listes n’est pas une volonté d’effacement, mais une stratégie de responsabilité, appuie Özer Öztorun, secrétaire départemental du PCF. Villeneuve ne doit pas devenir le théâtre de combats des listes de gauche. » Continuer la lecture de « L’enjeu est trop grand pour les habitants » : à Villeneuve-Saint-Georges, faute d’union pour battre la droite, le communiste Daniel Henry fait le choix de la responsabilité et se retire
Pétition: La retraite, pas le travail à perpet !

Le PCF lance une campagne de mobilisation pour l’abrogation de la réforme Borne-Macron et entend jouer tout son rôle dans le rapport de force populaire et démocratique.
Alors que, sous la pression des forces de gauche et écologistes, une fenêtre s’ouvre pour que soit enfin abrogée la contre réforme injuste des retraites, le Parti Communiste Français souhaite apporter son soutien à l’ensemble des forces syndicales engagées dans les discussions avec les partenaires sociaux et entend participer, à l’échelle du pays, à construire le rapport de force indispensable afin d’obtenir dans les délais les plus brefs son abrogation et permettre ainsi à des dizaines de milliers de travailleurs de faire valoir leur droit à la retraite dès le mois de juillet prochain.
Je signe la pétition !
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