La crise sanitaire a révélé et accéléré la crise de notre système éducatif malade des politiques libérales menées depuis tant d’années. Le ministre a amplifié l’individualisation des parcours scolaires, la concurrence entre élèves et entre établissements, la réduction de la dépense de l’Etat en matière d’éducation tout en livrant au secteur marchand des pans entiers de notre système éducatif.
Nous ne voulons pas voir le service public d’éducation devenir un service minimal, réservé aux familles qui n’ont pas d’autres choix. Notre société a besoin de former sa jeunesse, pour que les citoyennes et les citoyens de demain aient les moyens de comprendre le monde et d’agir pour le transformer. Face à la crise que nous traversons, écologique, économique, démocratique, nous voulons renforcer le service public d’éducation, pour qu’il puisse donner à tous les jeunes les moyens d’inventer des réponses nouvelles aux défis de l’avenir.
Nous voulons mettre l’éducation au cœur de la campagne présidentielle : construire un projet politique pour une école émancipatrice, avec toutes celles et ceux voulant y œuvrer, s’inscrivant dans un projet de transformation de la société.
Dans cette perspective, nous voulons engager sans attendre des transformations de l’école. Oui, dans un monde plus complexe où la connaissance qui s’enrichit tous les jours de nouvelles découvertes se voit concurrencée par des manipulations et des mensonges médiatiques, nous avons besoin de former davantage et mieux la future génération. Il faut plus d’école, et mieux d’école, pour relever les défis de notre siècle. Oui, l’école doit être en capacité de permettre la réussite scolaire de tous les enfants quelle que soit leur origine sociale. Il faut en finir avec le dogme de la concurrence et le tri social. Oui, pour réaliser ces ambitions, nous avons besoin d’un service public, garantissant l’égalité de toutes et tous, sur tout le territoire.
C’est pourquoi, sans attendre :
Le temps de classe doit être allongé et l’école doit se faire à l’école. Comment lutter contre les inégalités, élever le niveau de formation, quand le temps de classe diminue depuis des années ? Fabien Roussel est le seul candidat qui a le courage de rompre avec cette logique de réduction du service public, en proposant de revenir à la semaine de 27h en primaire, de rétablir une semaine de 32h en moyenne au collège et de renforcer les horaires disciplinaires au lycée, sans augmenter le temps de travail des enseignant-es. Pour que ce temps supplémentaire soit utile à tous les jeunes, pour que ce qui se passe en classe ait du sens, les contenus et les pratiques doivent évoluer.
Nous, enseignantes et enseignants, personnels de l’éducation, nous n’avons pas besoin qu’on nous dicte des « bonnes pratiques »! Nous avons besoin qu’on nous donne les moyens de faire réussir tous les élèves en réduisant les effectifs, en rétablissant des groupes classe cohérents au lycée, en développant la formation initiale et continue, en nous plaçant au coeur de l’élaboration des programmes scolaires.
Le lycée professionnel ne doit plus être un choix par défaut : il forme à des métiers essentiels, dont notre société a besoin. Avec Fabien Roussel, nous faisons le choix de développer la formation professionnelle publique sous statut scolaire, en ouvrant des formations nouvelles, en permettant aux élèves qui en ont besoin de passer le bac pro en 4 ans au lieu de 3 par l’ouverture de CAP pour toutes les filières, et en indemnisant les lycéens de la voie professionnelle. L’État ne peut pas continuer à se défausser sur les entreprises, l’apprentissage et l’enseignement privé ! C’est à l’éducation nationale de former les citoyens de demain.
Il faut un plan de titularisation des personnels sous contrat, enseignants, AESH, personnels non enseignants, pour en finir avec la précarisation des métiers de l’éducation. Un recrutement massif d’enseignants doit être engagé pour leur redonner le temps nécessaire pour penser leur métier, leurs pratiques, pour repenser l’école. Mais comment trouver aujourd’hui les enseignants qualifiés dont nous avons besoin, alors que le métier est en crise? Sans réponse à ce problème, toutes les promesses resteront lettre morte. Fabien Roussel propose non seulement un rattrapage des salaires, mais aussi la mise en place d’un pré-recrutement sous statut de la fonction publique : c’est le seul moyen de renforcer durablement le service public.
Nous ne voulons plus de l’école du stress, de l’évaluation permanente et de la concurrence. Nous voulons reconstruire du commun. Parcoursup doit être abrogé. Mais pas pour le remplacer par un nouvel outil de sélection ! Le bac doit redevenir un diplôme national garantissant l’accès à une formation choisie dans le supérieur, et pour que cela soit effectif, il faut créer des places à l’université. Fabien Roussel propose l’ouverture de 4 nouvelles universités et le recrutement de 10 000 enseignants-chercheurs: c’est le seul moyen d’élever le niveau de formation et de qualification de toute la jeunesse.
Pour ouvrir une perspective de transformation de l’école, émancipatrice, nous votons et appelons à voter pour Fabien Roussel lors de l’élection présidentielle d’avril prochain.
Transformons l’école et relevons le défi des Jours Heureux
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