Prendre le vélo, plutôt que la voiture pour se rendre au travail, peut faire reculer le bilan carbone des transports au quotidien. Mais cette conversion ne progresse guère en France, tandis que les deux roues à traction électrique, dont les trottinettes, sont davantage utilisés que les bicyclettes dont nous faisons tourner les pédales.
Le mardi 15 avril, l’observatoire européen du climat Copernicus nous informait que l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe continentale. Elle ajoutait que nous allons vers un réchauffement global de + 4 °C sur le Vieux contient d’ici 2100 alors que les chiffres retenus par les Parties présentes à la COP21 de Paris en décembre 2015 présidée par la France était de + 2 °C, voire de + 1,5 °C, si possible.
Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé ce vendredi que Bernard Arnault était « vendu aux Américains » et « dangereux » après les propos du patron de LVMH la veille, plaidant pour « une zone de libre-échange » entre les États-Unis et l’Union européenne.
Dans 9 cas de féminicides sur 10, une situation de contrôle coercitif préexisterait. Mais qu’implique cette notion, essentielle pour comprendre et mieux juger les violences au sein du couple, dont s’emparent aujourd’hui la justice et les parlementaires ?
Le prince charmant. C’est ce que Sofia (le prénom a été modifié) croit avoir trouvé lorsqu’elle rencontre son futur mari, en 2009. Elle a 30 ans. Fraîchement célibataire, elle papillonne, mais il le sait et lui dit : « Tu me choisiras moi ». « Je l’ai trouvé hyperorgueilleux et présomptueux, et, en même temps… rassurant. C’était un peu l’image de l’homme qui arrive sur son cheval blanc. Il semblait être celui que j’avais attendu toute ma vie. » Leur histoire démarre sur les chapeaux de roues. Ils se marient au bout de six mois. Le premier bébé arrive, puis le second. Continuer la lecture de Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les pages que vous vous apprêtez à lire détonnent. Elles « disruptent » même, pour reprendre le verbe présidentiel. Histoire, géopolitique, économie… ce nouvel ouvrage coordonné par Danielle Bleitrach offre un espace de liberté rare à l’exercice en conscience de sciences humaines et sociales engagées, résolument militantes.
Que vous en partagiez ou non l’intégralité des thèses ou des arguments qui y sont développés, vous devriez être séduits par la démarche sincère, courageuse – parfois même téméraire ! – de ces auteurs qui revendiquent « servir le peuple » et partager avec lui, leur intérêt pour cet immense pays à l’histoire millénaire qu’est la Chine. Continuer la lecture de Cadeau: La préface de Fabien Roussel à notre livre à tous les quatre.. et le votre…
Aujourd’hui, quel que soit le critère, quel que soit le côté où l’on tourne son regard, on ne trouve rien auquel l’économie états-unienne va pouvoir se raccrocher.. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou, ni totalement incohérent, au contraire il met l’accent sur un vrai problème, celui du déficit récurrent de la balance des paiements courants des Etats-Unis. Il avoisine en ce moment 1200 milliards de dollars, au point que les USA surclassent tous les autres pays en la matière et de loin. En 2023, leur déficit était de 900 milliards quand celui des autres pays déficitaires était de 70 milliards pour le Royaume Uns et 40 milliards pour la Turquie. Chaque année pour assurer son train de vie, en particulier un budget militaire de 900 milliards, l’Amérique emprunte avec frénésie. La dette fédérale représente à elle seule 40% de toute la dette publique mondiale, rapporte tous les ans 230 milliards de dollars d’intérêt à des investisseurs non américains. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. (note de Danielle Bleitrach)
Apparemment, les USA attendent désespérément un appel de Xi, et les Chinois disent « c’est aux USA de faire le premier pas ». L’argument est imparable, c’est eux qui ont déclenché la crise. La Chine s’est contentée de riposter. Les producteurs chinois auront une partie difficile, mais tout le monde comprend qu’il sera moins difficile pour les producteurs chinois de trouver des clients alternatifs que pour les états-uniens (consommateurs finaux comme entreprises) de trouver des fournisseurs alternatifs.
Le pouvoir financier ne peut pas être durablement au-dessus du pouvoir de produire. C’est la leçon principale de la situation.
Les pays occidentaux ont joué un drôle de jeu. Celui-ci ne pouvait être qu’à durée limitée. Tout indique que nous avons atteint la limite, comme en 2008, nous avions atteint la limite de l’endettement immobilier de ménages insolvables. Les capitalistes n’apprennent pas leurs leçons.
Un exemple : On a baissé le pouvoir d’achat des salariés de l’occident global, en utilisant le fait que les Chinois et le « sud global » pouvait produire à bas prix. Les Shein et Temu sont devenus un moyen de rendre la paupérisation des salariés acceptable. Je parle de Shein et Temu, ce sont évidemment les arbres qui cachent la forêt.
30 à 40 % du chiffre d’affaire d’Amazon serait réalisé par des vendeurs chinois. 80 à 90 % des iphones sont assemblés en Chine, à partir de composants produits en Asie en général et très largement en Chine. 50 à 60 % des voitures Tesla utilisent des batteries produites ou assemblées en Chine.
Les tentatives de diversification se heurtent à une limite : l’infrastructure et la main-d’œuvre qualifiée, la chaîne logistique intégrée et le savoir-faire en production de masse sont difficilement remplaçables, permettant une capacité à monter en cadence rapidement (ex. pour le lancement des nouveaux modèles), et l’effet de cluster : 95% des composants critiques sont produits en Asie, dont une majorité en Chine.
Le dollar et le contrôle du système financier et monétaire mondial ont été un sacré atout entre les mains des USA, mais ils demeurent des éléments de haute superstructure, qui ne peuvent pas durablement être en contradiction avec les réalités de la base productive.
Si les USA maintiennent leurs droits de douane et la guerre commerciale avec la Chine, non seulement ils devront faire face à la riposte de la Chine (notamment sur leur dette publique, que les Chinois – et d’autres – vendent massivement, car personne n’aime les USA au point de se ruiner aussi stupidement) mais ils vont devoir assumer une inflation massive, sans solution. Les droits de douane, ça veut dire que 30 % des produits vendus sur Amazon deviennent subitement beaucoup plus chers, que les iphones deviennent beaucoup plus chers, etc etc.
En choisissant de limiter les droits de douanes vers les pays alliés et de les augmenter en direction de la Chine, Donald Trump a fait un pari impossible. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. En tentant de résoudre ce problème, il n’a fait que rapprocher l’échéance. Il n’y a pas beaucoup d’autre solution pour rétablir les équilibres que les droits de douanes, mais maintenir les droits de douane généralisés aurait provoqué en quelques jours supplémentaires une catastrophique panique financière. Maintenir la guerre commerciale avec la Chine, c’est enclencher une inflation massive, qui serait problématique non seulement pour la stabilité économique des USA mais aussi pour leur stabilité sociale.
Là-bas comme ailleurs, la solution, c’est la socialisation de l’économie. Mais cette solution est politiquement inacceptable pour la bourgeoisie minoritaire mais dominante.
L’économie de la soi-disant Union européenne n’est pas mieux, avec des contradictions internes qui ne sont pas sans rappeler les contradictions mondiales : au sein de l’Europe aussi, on a largement délocalisé. Au sein de l’Europe aussi, la main d’œuvre qualifiée des anciens pays socialistes (Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Hongrie, Roumanie) a servi à équilibrer les comptes et le pouvoir d’achat des pays dominants.
Un exemple : aujourd’hui, un quart de la production automobile de la soi-disant UE est réalisée dans les anciens pays socialistes, soit 3 millions de véhicules assemblées en République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie et Roumanie sur les 11 à 12 millions produits par l’UE. Cette part devrait monter à 30 % d’ici 2030.
Et que fait l’UE ? (en dehors du fait d’acheter à prix d’or des armes états-uniennes totalement inutiles) Elle discute ouvertement de la suspension des droits de vote de la Hongrie et de la Slovaquie !
Pendant que le feu gagne toutes les bases de la société, on discute de savoir si, il y a plus de vingt ans, Bayrou était au courant ou non des tortures infligées aux élèves de Betharam et s’il est risqué ou légitime d’interdire Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle. Deux sujets importants, certes, mais qui pourraient être rapidement balayés face au risque d’effondrement économique et financier …
En attendant, cela évite de parler d’autre chose et cela convient visiblement à beaucoup …
Cette 20e Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP) se tient dans un contexte très défavorable au progrès environnemental, de la loi d’orientation agricole qui vient d’être promulguée à l’abaissement des normes au sein de la directive Omnibus portée par la Commission européenne. Pour le Parti communiste français, ces choix politiques sont à voir comme un soutien à l’intégration croissante de l’agriculture dans et par le capitalisme agraire alors qu’il y a urgence à transformer notre agriculture. Il est indispensable de protéger nos agriculteurs et l’environnement face à l’ouverture des marchés agricoles. Cela implique de remettre en cause les traités de libre-échange et de porter de nouveaux accords de coopération agricole, pour en finir avec les importations de produits alimentaires provenant de pays qui ne respectent pas les mêmes normes sanitaires et environnementales que celles exigées à nos producteurs. Continuer la lecture de L’agroécologie comme projet communiste pour sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires
La sophistification dans la cruauté de l’impérialisme est tel que la nausée vous prend devant les états d’âme des salauds qui se sont installés à la tête des commissions internationales du PCF et de la CGT, pour y faire régner l’inertie et les prises de position en faveur disons le clairement des Etats-Unis et de leurs alliés. Ce sont les Kamenka et tous ceux qui font régner la confusion au sein du PCF et de la CGT. Si nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui confondent dans leur dénonciation le PCF qui se bat, qui est en train de se transformer, il est clair qu’il va être impossible de continuer à feindre de défendre Cuba tout en étant le stipendié des pseudos syndicats ukrainiens, qui avec Ponomarev l’organisateur de la CIA, sont les agents de l’impérialisme. La clarté au sein du parti aidera l’ensemble de la gauche et des forces syndicales à évincer ceux qui prétendent encore mener un double jeu sur la paix et l’anti-impérialisme, mais encore faut-il qu’il y ait cette clarté politique. Encore faut-il que le « radicalisme » ne réserve pas tous ses coups à ceux qui tentent d’aller vers la constitution de ce parti tout en faisant de fait alliance avec des sociaux démocrates qui agissent en harmonie avec les liquidateurs pour la lutte des places. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Magali Della Sudda, autrice des « Nouvelles Femmes de droite », revient sur la notion de fémonationalisme, cette récupération de la cause des femmes par l’extrême droite dont le collectif Némésis est un exemple récent. La socio-historienne rappelle en quoi ces idéologies sont incompatibles avec le projet féministe, égalitaire et universaliste.
« Némésis n’aborde jamais la question de l’égalité salariale, de l’égalité dans le travail – salarié et domestique –, ni des fermetures de maternités », rappelle Magali Della Sudda.
Merci aux communistes de la Fédération du Rhône, à leur secrétaire départemental Benoit Roux. Merci à Marie-Christine Burricand, membre de notre exécutif national.
Merci pour ton accueil, ma chère Michèle Picard, Maire de Vénissieux, qui fait ici un travail incroyable, qui a toujours porté haut, et bien au-delà de sa ville, l’exigence de solidarité mondiale.
Merci à toi, Raoul Hedebouw, mon voisin du Nord que je croise souvent, pour ta participation et ta brillante analyse sur l’impérialisme américain.
Merci cher Yasser Ayoub, merci pour tes mots, la justesse de tes propos pour expliquer le combat du peuple palestinien. J’excuse l’absence de Madame l’ambassadrice de Palestine, S.E. Hala Abou Hassira, que tu représentes ce soir à nos côtés.
Merci à Arlette Cavillon, coprésidente du Mouvement de la Paix ici, pour cet appel à prendre conscience des menaces qui pèsent sur le monde, pour l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale dont tu as su témoigner avec la force de ton engagement et celle de ton mouvement, avec notamment à tes côtés les communistes dans la lutte contre le fascisme, pour le désarmement et pour un monde de paix.
Mes cher·es ami·es, mes cher·es camarades, mes cher·es concitoyen·nes,
Je vais vous dire qu’en venant ici, en voyant cette salle, je me suis dit : j’ai l’impression d’être en campagne. On repart en campagne !
Face à une profession vieillissante et des défis structurels majeurs, l’agriculture attire de plus en plus de candidats issus d’horizons divers. Mais qui sont-ils, et qu’est-ce qui les pousse à tenter l’aventure ?