Par Céline Piques d’Osez le Féminisme !, rapporteuse du rapport du Haut Conseil à l’égalité : « Pornocriminalité : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique ».
C’est un texte intéressant que propose Gilbert Rodrigue dans son blog Front syndical de classe.. Effectivement le retour à Marx s’impose mais pas seulement pour démontrer le caractère illusoire de la dette publique mais c’est toute la « comptabilité » du capital, y compris le rôle que joue l’endettement monstrueux des Etats-Unis et l’inflation qu’elle génère avec au coeur les dépenses d’armement. La baisse de fait de la prouctivité des « services » que le citoyen peut attendre de l’élévation des coûts liés à cette inflation qui pèse sur le niveau de vie entraine un mécontentement populaire, mais aussi le choix fasciste qui couvre avec un Etat toujours plus autoritaire le recours à la seule « propriété privée » sous sa forme financiarisée la gestion d’une « division du travail » de plus en plus destructrice des emplois et des qualifications. (note de danielle Bleitrach histoireetsociete)
Nos médias et ses chiens de garde se déchaînent en ce moment afin de culpabiliser le bon peuple qui, s’il n’acceptait pas les sacrifices et les remises en cause exigées par l’extrême centre serait hautement fautif au regard des générations à venir.
Oui nous en sommes toujours au problème soulevé par Marx pas seulement en « économie » mais en tant que matérialiste historique. Les obscurités et les contradictions des économistes tiennent toujours à leur négation des hommes concrets au profit de l’appropriation privée (privée de quoi disait déjà Henri Lefebvre), de ce qu’il appelle l’individu générique et identifie au « prolétaire »qui est la classe ouvrière mais plus que celle-ci, l’homme marchant dans l’histoire de son émancipation. Continuer la lecture de Franck Marsal ou pourquoi le marché n’est pas le même sous la dictature du capital ou sur celle du prolétariat..
l’essentiel Dans le cadre du budget 2025, le ministre du Budget Eric Lombard a reçu le PS, le PCF et les Écologistes. Une rencontre qui n’est pas du goût de Jean-Luc Mélenchon qui a publié un tweet cinglant. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure lui répond.
Où en est l’esprit Charlie 10 ans après l’attaque terroriste qui a décimé une partie de la rédaction du journal Charlie Hebdo ?
« Fruits d’une longue tradition républicaine, les principes fondamentaux de la liberté d’expression continuent de faire l’objet d’une adhésion massive de l’opinion publique. En dépit des controverses et des menaces récurrentes, ces valeurs démocratiques sont fortement ancrées et l’attentat du 7 janvier 2015 semble même avoir contribué à leur affermissement » rapportent les auteurs d’une enquête publiée 10 ans après l’attaque terroriste contre la rédaction du journal Charlie Hebdo. Dix ans après l’attentat, la Fondation Jean-Jaurès a mené une enquête avec l’IFOP en partenariat avec Charlie Hebdo sur le rapport des Français avec le dessin de presse, les caricatures et le soutien à la liberté d’expression. Quels enseignements livre cette enquête ?
Compagnon de route du PCF, biberonné par les anars Siné et Cavanna, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo était un grand ami de notre journal, avec qui nous menions des combats communs.
Personne – ou presque – ne connaît Stéphane Charbonnier. Mais, depuis dix ans, tout le monde – ou presque – connaît Charb. Le dessinateur était en haut de la liste des terroristes islamistes qui ont fait un carnage dans la rédaction qu’il dirigeait, Charlie Hebdo. « Balles tragiques à la rédac : huit morts », aurait-il eu sans doute la force de plaisanter, s’il s’en était tiré. Car Charb était de ceux que rien ne faisait reculer. « Il avait décidé de ne pas se soumettre à la peur, à l’autocensure, à la loi du plus con », écrivait-on dans l’Humanité au lendemain de sa mort.
Il était « des nôtres », soulignait Patrick Apel-Muller, alors directeur de notre rédaction. « Un long compagnonnage s’est noué au fil des années entre l’équipe de Charlie Hebdo et l’Humanité. Son chef d’orchestre était Charb, coco insolent et professionnel rigoureux. » Continuer la lecture de « Il était des nôtres » : Charb, ce drôle de coco
Le dirigeant pendant quarante ans du Front national, qu’il a fondé et légué à sa fille Marine, est mort à l’âge de 96 ans. Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.
Il va être enterré par une famille politique aux portes du pouvoir. Jean-Marie Le Pen, décédé mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, aura longtemps survécu à son éviction du Front national par sa propre fille, puis au changement de nom du parti auquel son destin s’était intimement lié. Dans la société française autant que dans le monde politique, parce qu’il aura su – un temps – rallier à sa flamme l’essentiel des chapelles de l’extrême droite, il laisse un héritage empoisonné. Continuer la lecture de Mort de Jean-Marie Le Pen : antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite
Dix ans plus tard, le Rassemblement national continue d’instrumentaliser l’attentat contre Charlie Hebdo – qui lui était farouchement hostile – pour mieux propager son islamophobie. Le 7 janvier 2015 marque une étape décisive dans son ascension progressive.
La lutte contre le fascisme fait partie de l’ADN de tous ceux tués par les frères Kouachi au matin du 7 janvier 2015. Le journal avait même lancé, en 1995, une pétition pour la dissolution du Front national. Ce qui n’empêche pas les lepénistes d’instrumentaliser l’attentat et l’hebdomadaire, comme chaque année au 7 janvier : « Neuf ans après les attentats contre Charlie Hebdo, nous continuons d’honorer la mémoire de ceux qui sont tombés, tués par des islamistes. La vérité est que la lutte contre l’islamisme n’a pas été engagée et celui-ci continue d’avancer. Il est plus que temps de la mener », tweetait Marine Le Pen en 2024. Continuer la lecture de Charlie Hebdo : c’est dur d’être aimé par l’extrême droite
« La mixité sociale est une des conditions de la réussite de tous dans la perspective d’une société plus égalitaire et fraternelle » rappelle l’OZP dans ce manifeste, pointant que la mixité sociale est inscrite dans le Code de l’éducation. Il formule quelques préconisations et priorités, parmi elles la formation, la stabilité, l’allocation des moyens en fonction de la situation sociale des établissements.
L’absence de tout discours et tout projet conséquents sur l’éducation prioritaire de ce gouvernement, comme de ceux qui l’ont précédé depuis 2017, est révélatrice d’orientations politiques qui ont renoncé à toute visée de lutte contre les inégalités scolaires et de démocratisation de notre système éducatif. Les dédoublements des classes de CP, CE1 et GS, obtenus grâce à la baisse démographique et dont les premiers résultats sont décevants, ne sauraient suffire. Continuer la lecture de Manifeste pour le développement de la mixité sociale et pour la consolidation de la politique d’éducation prioritaire