Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides

Dans 9 cas de féminicides sur 10, une situation de contrôle coercitif préexisterait. Mais qu’implique cette notion, essentielle pour comprendre et mieux juger les violences au sein du couple, dont s’emparent aujourd’hui la justice et les parlementaires ?

 

Le prince charmant. C’est ce que Sofia (le prénom a été modifié) croit avoir trouvé lorsqu’elle rencontre son futur mari, en 2009. Elle a 30 ans. Fraîchement célibataire, elle papillonne, mais il le sait et lui dit : « Tu me choisiras moi ». « Je l’ai trouvé hyperorgueilleux et présomptueux, et, en même temps… rassurant. C’était un peu l’image de l’homme qui arrive sur son cheval blanc. Il semblait être celui que j’avais attendu toute ma vie. » Leur histoire démarre sur les chapeaux de roues. Ils se marient au bout de six mois. Le premier bébé arrive, puis le second. Continuer la lecture de Violences conjugales : le « contrôle coercitif », une notion essentielle pour comprendre la mécanique des féminicides

IGESR dans l’éducation nationale : « défaillances de l’État » et complaisance politique

Contradiction entre les PV et le rapport final, la méthodologie de l’IGESR est remise en question. À la vue des auditions successives de la mission d’enquête parlementaire, on ne peut s’empêcher de penser à Kafka, et à ses dédales administratifs. Le 8 avril 2025, Dominique Marchand, directrice de l’ IGESR, Christelle Gillard, cheffe du pôle juridique et contrôle, et Erick Roser, responsable du collège d’expertise administrative et éducative, ont été auditionnés. Comme pour celle de la Dgesco, l’audition a également pointé l’absence de suivi centralisé. Et c’est à la même inspection générale qu’Elisabeth Borne demande une enquête sur Bétharram…

Indépendance et commande ministérielle

Face aux questions précises de la commission parlementaire d’enquête sur les modalités de contrôles relatives à des violences en milieu scolaire, la situation semblait parfois kafkaïenne et ubuesque. Comment une administration censée évaluer et contrôler, selon ses mots martelés à plusieurs reprises, avec une « méthodologie robuste et rigoureuse » peut-elle, en même temps, ne pas être en mesure de répondre à toutes les questions avec clarté et précision ? Comment une institution censée être indépendante semble-t-elle parfois flirter avec des intérêts politiques, donnant l’impression d’une machine administrative dont les actions échappent à la transparence ? Lors de l’audition du 8 avril 2025, les discussions ont révélé des tensions entre l’indépendance de l’IGESR (l’Inspection Générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche) et sa relation avec le politique. En effet, l’IGESR insiste sur son indépendance, mais précise qu’il n’y a pas d’auto-saisine possible. Elle répond exclusivement aux « commandes » du ministre de tutelle, que ce soit pour des inspections de contrôle ou des évaluations de politiques publiques. L’Inspection Générale, soit l’échelle ministérielle et non pas académique, peut être saisie selon cinq critères précisés, de gravité, de besoin d’externalisation, du niveau de fonction, du sujet de médiatisation ou d’un besoin particulier de ressource.

« Il est certain que nommer une inspection générale est […] un signal qui est donné à une inspection ou à un contrôle » déclare Dominique Marchand. Le déclenchement de l’Inspection Générale provient de « volonté politique forte» avait indiqué durant son audition du 31 mars 2025 Caroline Pascal, ancienne cheffe des IG, aujourd’hui Dgesco. Cela peut interroger sur leur indépendance réelle des volontés politiques.

« Parfois, la limite est ténue entre enquête et contrôle »

Après les précisions sur la typologie des contrôles et enquêtes administratives par les auditionnées, et en illustrant avec les exemples des contrôles des établissements catholiques privés sous contrats Stanislas et de Riaumont, les rapporteurs Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (EPR) relèvent que le contrôle a parfois ressemblé à une enquête, avec des auditions individuelles. L’audition s’est attardée sur la distinction entre enquête administrative et simple contrôle. L’enquête administrative repose sur un vade mecum et se caractérise par sa rigueur méthodologique, avec des auditions individuelles, des PV alors qu’un contrôle sera « plus léger » en termes méthodologiques, avec des critères et items à contrôler, explique l’IGESR à la commission. L’enquête administrative est susceptible de suite disciplinaire. Les rapporteurs s’étonnent car 45 auditions ont été prévus au Beau Rameau (anciennement Notre Dame de Bétharram) pour un contrôle qui ressemble donc à une enquête administrative. Continuer la lecture de IGESR dans l’éducation nationale : « défaillances de l’État » et complaisance politique

Discours de Fabien Roussel au meeting de Vénissieux – 08 avril 2025 (Vidéo)

 

Publié le 09 avril 2025

Cher·es amis, cher·es camarades, cher·es concitoyen·nes,

Merci aux communistes de la Fédération du Rhône, à leur secrétaire départemental Benoit Roux. Merci à Marie-Christine Burricand, membre de notre exécutif national.

Merci pour ton accueil, ma chère Michèle Picard, Maire de Vénissieux, qui fait ici un travail incroyable, qui a toujours porté haut, et bien au-delà de sa ville, l’exigence de solidarité mondiale.

Merci à toi, Raoul Hedebouw, mon voisin du Nord que je croise souvent, pour ta participation et ta brillante analyse sur l’impérialisme américain.

Merci cher Yasser Ayoub, merci pour tes mots, la justesse de tes propos pour expliquer le combat du peuple palestinien. J’excuse l’absence de Madame l’ambassadrice de Palestine, S.E. Hala Abou Hassira, que tu représentes ce soir à nos côtés.

Merci à Arlette Cavillon, coprésidente du Mouvement de la Paix ici, pour cet appel à prendre conscience des menaces qui pèsent sur le monde, pour l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale dont tu as su témoigner avec la force de ton engagement et celle de ton mouvement, avec notamment à tes côtés les communistes dans la lutte contre le fascisme, pour le désarmement et pour un monde de paix.

Mes cher·es ami·es, mes cher·es camarades, mes cher·es concitoyen·nes,

Je vais vous dire qu’en venant ici, en voyant cette salle, je me suis dit : j’ai l’impression d’être en campagne. On repart en campagne !

Oui, je suis en campagne. Continuer la lecture de Discours de Fabien Roussel au meeting de Vénissieux – 08 avril 2025 (Vidéo)

Enseignants : le grand déclassement ? Entretien avec G. Farges et I. Martinache

« Enseignants : le grand déclassement ?» se demandent les chercheur.es Géraldine Farges et Igor Martinache. Ils mettent en lumière la condition salariale des professeur.es et un « décrochage continu » : « au niveau des rémunérations, les enseignantes et enseignants français sont particulièrement mal lotis » et « la comparaison salariale [qui] n’est pas en faveur des enseignants, […] vient nourrir le sentiment de déclassement subjectif ». Les chercheur.es soulignent que l’ « élévation du niveau de formation a aussi amené une certaine revalorisation matérielle notamment dans le premier degré » comme une perte relative d’autonomie. Le niveau de diplôme est un enjeu majeur en termes de qualification, de formation et de rémunération : ces enjeux sont des questions actuelles au regard de la réforme annoncée. Géraldine Farges et Igor Martinache répondent aux questions du Café pédagogique.

 

 Vous publiez et coordonnez un ouvrage consacré au déclassement des enseignants, à son sentiment et son évolution. Les enseignant.es sont-ils des déclassés ? Continuer la lecture de Enseignants : le grand déclassement ? Entretien avec G. Farges et I. Martinache

I.A.: un outil d’hégémonie et de domination ?

Les ambitions de la Big Tech américaine semblent sans limites à l’heure où les États-Unis ont porté Trump au pouvoir. En face, l’Europe semble en retard dans un domaine technologique clé, porteur de promesses comme de dangers majeurs.

 

Alors que l’intelligence artificielle s’insère à grande vitesse dans notre vie quotidienne, cette nouvelle technologie est peu comprise des usagers comme des responsables politiques. Elle est aujourd’hui largement dominée par les États-Unis et la Chine. Mais l’Europe n’est pas en reste. Des décisions politiques, plus que des investissements massifs, pourraient permettre aux Européens de disputer l’hégémonie américaine à l’heure de la domination des géants de la « Big Tech ».

En tant que scientifiques, comment définissez-vous cette nouvelle technologie appelée « intelligence artificielle » ? Continuer la lecture de I.A.: un outil d’hégémonie et de domination ?

« Économie de guerre », une déclaration de guerre aux travailleurs ?

La politique du tandem Macron-Bayrou prend prétexte des conflits et des risques actuels de sécurité. Elle s’inscrit dans une guerre sociale visant à satisfaire les profits capitalistes.

 

Le monde n’a jamais été aussi surarmé. Il n’y a pas d’autre chemin que la paix et le désarmement pour une économie de justice sociale.

Alexandre Derigny

Secrétaire général CGT finances

 

Une économie de guerre, c’est une économie de la misère et de la destruction. Il n’y a pas d’autre chemin que la paix et le désarmement pour une économie de justice et de progrès social. Alors que les budgets d’austérité succèdent aux budgets d’austérité, alors qu’il faut prendre en compte le réel et qu’« il n’y a pas d’argent magique », subitement, des dizaines, voire des centaines de milliards se mettent à valser pour le réarmement. Continuer la lecture de « Économie de guerre », une déclaration de guerre aux travailleurs ?

Ian Brossat, le communiste qui entend succéder à Anne Hidalgo : mais comment est-ce tolérable, dit l’extrême-droite?

Ian Brossat, le communiste qui entend succéder à Anne Hidalgo : mais comment est-ce tolérable, dit l’extrême-droite?

Après Roussel, c’est Ian Brossat que l’on accuse de ne pas se conformer aux « conventions » : vous remarquerez à quel point ici comme pour la LFI, les arguments de fond se résument à l’indignation de l’existence des communistes. Après tout ce qu’on a dit sur eux, il existe encore des communistes, et ils poussent la folie jusqu’à défendre y compris en plein Paris le droit des travailleurs à ne pas être exclus d’un espace français… Des prolétaires dans le XVIe en dehors des concierges et encre, c’est un peu les chars de l’armée rouge avec de surcroit le péril jaune déjà là… Et ces gens n’ont pas le moindre doute, c’est ça l’extrême droite celle qui prétend défendre le petit peuple « blanc » en lui faisant haïr le petit peuple basané, et vice versa pour la LFI… Ce que prétend le PCF c’est en finir avec cet affrontement communautariste et poser pour tous les questions de classe… en tous les cas c’est le communisme tel qu’il nous a manqué ces derniers temps et nous sommes contents de le voir revenir. Sur cette ligne tomberont d’autres barricades que le pouvoir des marchés financiers et des marchands d’armes ont érigé autour d’eux et peut-être la masse des supporters de LFI et du RN rejoindra-t-elle le combat de classe antiraciste et pour l’émancipation des individus dans leur droit à aimer, à la dignité, et à pratiquer la religion de leur choix ou ne pas en avoir. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

par Jean-Philippe Feldman 28 mars 2025

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Dans quel pays civilisé autre que la France un communiste pourrait-il se présenter aux élections municipales de la capitale avec des espérances ? Continuer la lecture de Ian Brossat, le communiste qui entend succéder à Anne Hidalgo : mais comment est-ce tolérable, dit l’extrême-droite?

Danièle Bleitracht: POUR CEUX QUI NE SERAIENT PAS AU COURANT DU DERNIER PROCÈS INQUISITOIRE…

POUR CEUX QUI NE SERAIENT PAS AU COURANT DU DERNIER PROCÈS INQUISITOIRE DE LFI A FABIEN ROUSSEL VOICI LES FAITS :

Les grandes eaux de l’indignation de LFI se sont déchaînées contre Fabien Roussel, on se demande pourquoi cette obsession maladive, alors voici ce qu’a dit réellement Fabien Roussel à la télévision sur Cnew qui lui demandait si le racisme anti-blancs existait :

« Mais le racisme anti-Blancs, le racisme anti-Noirs, le racisme anti-Chinois, anti-Asiatiques […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelles que soient leur couleur et leur origine », s’est indigné le candidat à la présidentielle en 2022.

« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant qu’en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il conclu. Il n’en a pas fallu plus pour provoquer l’ire de ses camarades du Nouveau Front populaire. Notamment le député de la Seine-Saint-Denis, Bastien Lachaud, qui a qualifié ces propos d’« inepties » et d’« horreurs ».

Franchement vous les porte-voix de LFI, qu’est-ce que vous cherchez en lançant de tels cris devant le premier micro qui passe à votre portée, qu’en espérez-vous? Quel but cherchez-vous ?

Qu’aurait-il pu répondre en direct ? faire une thèse sur le mauvais emploi de ce concept par l’extrême-droite et après ajouter qu’effectivement même si c’est un phénomène marginal ça existe et là reprendre sa démonstration ?

Allons donc, votre indignation ne porte pas là-dessus, elle tend à créer une « rumeur », à diffamer, à faire du secrétaire du parti communiste l’équivalent d’un fasciste. D’où vient une telle manipulation ? Qui la porte : l’extrême-droite à la Zemmour, et Gucksmann qui est capable d’inventer des communistes chinois proches des camps d’extermination d’Hitler pour servir les bonnes œuvres de la CIA… C’est de là que vous prétendez servir les gens des cités ?

Ce n’est pas la première fois que vous avez cette manière de couper une phrase et d’en faire l’occasion d’une campagne de diffamation et une rumeur que l’on portera dans les cités et dans la jeunesse a déjà été utilisée à propos du RSA, quand Fabien Roussel a dit qu’il voulait un bon emploi et un salaire décent et que toute sa politique celle des communistes était inspirée par ça.

Les campagnes de l’extrême droite, celles qui conduisent au suicide procèdent ainsi… les corbeaux dénonciateurs à la Gestapo également…

Comment est-ce que vous appelez des gens qui coupent une citation et en font systématiquement l’occasion d’une campagne de haine, pourquoi pas les mettre sur un tract signé « un ami qui vous veut du bien ! » Ce type de propagande est déjà sur la voie de ce qui crée les Doriot. Parce que l’on peut avoir une critique sur telle ou telle idée, mais systématiquement en faire l’occasion d’un anticommunisme primaire, ça finit par rapprocher des mœurs nazies… à la Goebbels. Faites attention on ne sait jamais où on atterrit quand on fait le choix de telles cibles avec de tels arguments…

Pour le moment, nous n’en sommes pas là et donc il est temps de se reprendre…

La différence entre LFI et Fabien Roussel c’est que majoritairement ces « représentants-là » sont l’équivalent des dames patronnesses qui viennent porter la bonne parole dans les quartiers populaires et les cités mais celui qui vit au quotidien à Marseille sait à quel point premièrement il existe bien sur ce racisme multiforme mais aussi deuxièmement et pour l’essentiel qu’il serait impossible de vivre dans cette ville si on ne considérait pas qu’il y a entre nous la nécessité de solidarités au quotidien. Qu’il y a des voyous et des types bien, et que l’on apprend à se méfier des uns et à vivre au quotidien avec les autres, en s’aidant mutuellement. On classe les gens autrement et spontanément, on pense comme le dit Roussel qu’il y a des gens que ça sert d’insister là-dessus au lieu de s’unir. J’en ai marre de ces mecs qui au lieu de penser à s’unir sont en train de préparer à la gauche une raclée électorale maison.

J’ai des désaccords, qui demeurent importants, dans le domaine de la politique internationale avec Fabien Roussel, comme sur d’autres aspects avec d’autres forces de gauche, jamais je ne ferai autre chose que de les poser. Je trouve d’ailleurs extraordinaire que vous lui fassiez des procès d’intention sur ce sur quoi, pour peu qu’on le lise, il est inattaquable. Parce qu’en faisant ce mauvais procès vous tablez sur justement l’hostilité de votre supposée « clientèle », à ce que l’on décrit comme le Français franchouillard, un stéréotype bref vous tablez sur un racisme anti-blanc et même vous l’alimentez en mentant sur qui est l’ennemi. Alors qu’il y a dans les populations issues de l’immigration un grand intérêt pour la géopolitique, pour le monde multipolaire et de la sympathie de fait pour la Russie, la Chine proche des peuples du sud. Pourquoi ne pas revendiquer un débat là-dessus comme nous le faisons nous-mêmes puisque nous estimons que le PCF se met en porte à faux. Pourquoi sinon parce que vous êtes sur ce plan au même niveau et parfois pire… En dehors de la question de l’immigration, dont il n’est pas évident que vous soyez d’ailleurs d’accord avec ceux qui en sont victimes et qui perdent les gens les plus qualifiés, vous n’avez pas une position meilleure que celle du PCF, et du sieur Boulet. La social démocratie a ses « entrées multiples » vers le statu quo, vous en êtes une parmi d’autres.

Nous ici nous disons ce qui nous parait un handicap politique pour un parti communiste : à savoir ne pas faire la lumière sur le monde multipolaire, sur qui veut réellement la paix, et qui poursuit la guerre qu’il dénonce, le PCF demeure confus et au plan international il perd son temps avec vos pareils au lieu de s’informer auprès des communistes. Ce questionnement est net, c’est précis mais par ailleurs dans l’action que mène sous une direction renouvelée, les choses tendent à s’éclairer.

Dans ce blog, nous avons créé un des rares lieux où interviennent des trotskistes, des staliniens, des prochinois anciens maoïstes, à peu près toute la palette, nous publions des traductions du Quotidien du peuple, de la Pravda mais aussi du Time, du New Yorker, mais vous savez pourquoi parce que nous tentons de rester sur le fond : le premier qui insulte, ou fait des montages, contribue à des « rumeurs » ou s’obstine même à faire diversion, se fait virer impitoyablement. Nous restons communistes et ne confondons jamais ce choix de vie avec le fascisme ni dans les buts ni dans les moyens. Je ne prétends pas être objective et je revendique un certain centralisme démocratique garant d’un échange.

Je ne fais pas partie du fan club de Fabien Roussel, je n’attends rien de lui, ni de personne d’ailleurs… je ne suis plus membre du PCF, et j’ai toujours su lui dire à lui comme aux autres ce que je pensais, je ne revendique aucune « réhabilitation » parce qu’il n’y a personne que j’estime digne de me « réhabiliter ». Pas plus Roussel que les dirigeants de ma Fédération en qui je n’ai pas la moindre confiance, mais tant que Fabien Roussel fera l’effort de parler clair, de reconquérir le peuple qui s’abstient ou qui vote Rassemblement national, à partir de problèmes qui unissent et non qui divisent. Tant qu’il se conduira d’une manière sincère et non politicienne, j’estimerai que le débat peut exister et qu’il aide à ouvrir un espace démocratique qui nous manque cruellement. Et que vous polluez comme les autres d’ailleurs. Tant que les militants du PCF distribueront des tracts pour la réindustrialisation du pays, les salaires, la paix et pas contre vous ou d’autres, devant et dans les entreprises, tant qu’ils s’intéresseront à ceux que les politiciens dupent je les saluerai.

Je veux retrouver un VRAI parti communiste qui soit à tous ceux qui subissent de plein fouet cette politique.

Vous voulez lui ressembler, vous le député de la Seine Saint Denis, mais entre nous avec vous et vos pareils ça ne s’est pas amélioré, en dehors de l’agit prop contre Fabien Roussel, exactement dites-nous comment ça se passe dans votre circonscription ? Et puis pourquoi le cacher, ça fait trente ans minimum que ça dure, j’en ai marre de ces gens qui isolent leur « clientèle » au lieu de rassembler autour de la misère, du chômage, des problèmes scolaires et qui contribuent à la manière dont il devient impossible de défendre la paix, le droit des Palestiniens à avoir une terre à eux, à refuser la xénophobie contre les Chinois mais aussi les Russes tout ce qui laisse tout pouvoir à Macron de développer la pire des politiques qui soit. Je veux retrouver un VRAI parti communiste qui éduque le peuple, au-delà des stéréotypes, des trois lignes qu’il faut lui marteler, des slogans, de l’incapacité à développer un raisonnement… un VRAI parti qui ne cueille pas les gens au niveau le plus bas mais ait confiance en leur capacité à connaitre, à savoir. Un parti qui soit à tous ceux qui subissent de plein fouet cette politique. Vous voulez ressembler à ce parti là ? vous tentez de vous substituer à lui, vous le député de la Seine saint Denis mais ça ne s’est pas amélioré depuis que vous êtes là… Ce serait bien que l’on voie ce qu’on peut tous faire au lieu d’organiser comme à Villeneuve saint Georges l’échec programmé… Bref ! il vous manque d’avoir d’autre perspective que le nombril présidentiel de Mélenchon ou la tentative de vous faire passer pour le peuple et pour tous ceux qui se battent et qui en payent le prix. Encore un effort pour vous mettre à la place des communistes, vous essayez depuis vingt ans et c’est un fiasco retentissant. Alors restez ce que vous êtes et apprenez à travailler avec les autres.

ENTRE NOUS ALORS QUE MACRON, FLANQUE DE ZELENSKI, SONT EN TRAIN DE NOUS VENDRE LEUR GUERRE perpétuelle ET LA DÉFAITE réelle DU PEUPLE français AU SEUL PROFIT DES TRUSTS DE L’ARMEMENT, IL N’Y A RIEN D’AUTRE A FAIRE QUE DE CHERCHER DE MAUVAIS PRETEXTE POUR DIVISER CEUX QUI DEVRAIENT S’UNIR POUR NE PAS ETRE PLUMES PAR CES ESCROCS BELLICISTES ?

Danielle Bleitrach

EVARS: « Le but, c’est de décrire en détail comment faire un cunnilingus » : comment les réacs font croisade contre l’éducation à la vie affective et sexuelle

Les nouveaux cours du programme Evars vont entrer en vigueur dans les écoles, collèges et lycées en septembre 2025. Un projet victime de fake news et d’attaques de la part des conservateurs.

« Les enseignants vont expliquer aux enfants comment se masturber. » Depuis des semaines, de nombreux parents d’élèves s’inquiètent. « Ils se sont mis en tête que nous allons enseigner des pratiques sexuelles aux tout-petits », raconte Stéphanie, directrice d’une école maternelle en Seine-Saint-Denis. Car le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars), qui entrera en vigueur en septembre dans les écoles, collèges et lycées – aussi bien publics que privés sous contrat –, est victime d’une offensive de la part des réactionnaires, qui agitent les pires fausses informations. Continuer la lecture de EVARS: « Le but, c’est de décrire en détail comment faire un cunnilingus » : comment les réacs font croisade contre l’éducation à la vie affective et sexuelle

ENTRETIEN in DDM. Alain Daziron : « La classe, c’est un univers fantastique mais qui n’est pas de tout repos »

  • Alain Daziron, dans la cour de l’école de Larrazet, bâtie en 1955. "Moi, j’y suis rentré en 1958", se souvient l’ancien professeur d’histoire-géographie.
    Alain Daziron, dans la cour de l’école de Larrazet, bâtie en 1955. « Moi, j’y suis rentré en 1958 », se souvient l’ancien professeur d’histoire-géographie. DDM – DDM MANUEL MASSIP

 

 

De Calais, où il a commencé sa carrière de professeur d’histoire-géographie à 27 ans… et à 1 000 km de chez lui à Montech (Tarn-et-Garonne), où il a fait partie des pionniers du nouveau collège Vercingétorix en passant par Lavaur (Tarn), où il a trouvé une seconde famille au collège des Clauzades, Alain Daziron n’a jamais cessé « d’habiter la classe » et de « réfléchir l’école ». Samedi 22 mars, chez lui à Larrazet, il présentera son premier livre, qui lui ressemble tellement : un livre de partage qui bat en brèche toutes les idées reçues sur l’école.

Réfléchir et habiter l’école, c’était le thème des Journées de Larrazet (Tarn-et-Garonne) en 2022, ce colloque organisé depuis plus de 40 ans par la Maison de la Culture du village, sous l’impulsion d’Alain Daziron. Continuer la lecture de ENTRETIEN in DDM. Alain Daziron : « La classe, c’est un univers fantastique mais qui n’est pas de tout repos »