Vive la République, mort aux tyrans !

Il y a 230 ans, ce n’est pas un homme que le peuple souverain exécute.
C’est un régime, la tyrannie royaliste, et ses armes de l’oppression: l’intégrisme religieux, la société de caste, l’impunité fiscale des aristocrates et des prêtres, l’esclavage aux colonies, la répression des minorités religieuses, la chasse aux pauvres, la déportation des opposants politiques, la censure de la presse, l’absence d’instruction publique, de santé publique, l’état de coutume et des passe-droits, de l’abus par privilège contre la protection du droit.

21 janvier 1793

Le roi était coupable aussi en tant que personne : il a trahi la France en complotant avec des puissances étrangères en guerre, il a soutenu le projet des girondins de déclencher cette guerre, pensant que la France vaincue le rétablirait dans son pouvoir absolu, et corrompus tous ceux qui intrigueraient pour lui contre la France.

Clergé et aristocrates sur le dos des français

Mais c’est la fonction que ce 21 janvier 1793 la Nation rassemblée efface de la France. Les restaurations, sous la pression de forces militaires étrangères, occupant notre territoire, serons pénibles, médiocres, rejetées, au point que nous renverserons encore à deux reprises des rois, en 1830 et en 1848.

Comme une hydre, la royauté a fait repousser ses têtes – les deux Napoleon, Louis et son frère Charles, Louis Philippe.
Il fallut encore le courage d’une Assemblée nationale assumant ses responsabilités- loin des assemblées fantoches du régime actuel, qui chaque jour s’éloigne de la République – en 1879 pour enfin nous débarrasser de la monarchie.

1848, expédition du dernier roi

Mais ce 21 janvier, que certains continuent de célébrer dans la clandestinité des repas de têtes de veau, mérite d’être commémoré.

Le corps du roi a toujours été associé au corps de la Nation : c’est l’objet même du sacre, c’est la raison du corps miraculeux, et ce corps, tout au long de l’absolutisme, est l’objet de la pieuse dévotion de la cour à Versailles comme aux Tuileries.

La première transgression de notre Révolution, alors que le peuple croit encore le roi de bonne foi, c’est en octobre 1789, quand les femmes de Paris atteignent le corps du roi, et le ramène de la cour de Versailles dans la capitale populaire.
La dernière transgression, c’est l’affaire de l’enlèvement du corps du roi à la Nation, la révélation de la trahison, avec la fuite pitoyable à Varennes, l’échec des troupes informées du complot à rattraper la berline du roi, reconnu plusieurs fois sur le passage, et pas seulement à Varenne, au point que le convoi est bloqué par des milliers de français venu le voir.
Le ridicule de sa position – déguisé en domestique – achevé des désacraliser le corps même du roi.
La suite, c’est la fusillade du champ de Mars où une manifestation monstre s’achève pour réclamer la République, est prise dans une nasse par les forces militaires convoquées par les girondins et les monarchistes, qui ouvrent le feu sur un prétexte – des chenapans jetant quelques pierres. Il y aura 50 à 200 morts, et un gouffre entre le peuple, et les bourgeois favorables à la monarchie constitutionnelle.

L’armée nasse la manifestation réclamant la République et tire sur la foule

Quant à Capet, il n’est plus qu’un traître attendant l’opportunité de trahir.
Elle vient : les Girondins, des libéraux en économie, ne veulent rien donner au peuple. Le marché est censé tout régler par la liberté de négocier et de fixer les prix. Mais la colère monte. Les Girondins proposent au roi la guerre extérieure. Celui-ci voit l’aubaine : si la France perds, il sera rétabli. Alors, il y va, bon pour la guerre, et de suite commence à trahir.
Les futurs « méchants » de notre histoire, les jacobins et Robespierre refusent la guerre. C’est dans l’urgence de celle-ci, confrontés aux défaites extérieures, et aux massacres de républicains par des intégristes religieux financés par des Etats etrangers, qu’ils inventèrent la nécessité inflexible du comite de salut public.
Quant au roi, sa trahison est découverte, suivent son procès, sa condamnation inéluctable, son châtiment, le matin du 21 janvier 1793, devant le jardin des Tuileries, face aux bâtiments qui existent encore, musée de la Marine et autres, la Madeleine au fond.

Les crimes des intégristes religieux royalistes contre les républicains

Le 21 janvier 2023, le président de la République célébrera un autre événement historique – la signature anecdotique d’un traité d’amitié entre deux Nations déjà en paix.

Je célèbre la souveraineté du peuple.

Vive la Republique, Vive l’égalité, Vive la liberté, Vive la Fraternité !
Vivre libre de son travail, ou mourir en combattant! #21janvier #roi

 


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