Olympe de Gouges : en route pour la construction d’un mythe féministe anti-révolutionnnaire avec Julie Gayet…

Tout y est, la destruction de la mémoire du peuple français a été méthodique et cela se poursuit. Le féminisme a été de plus en plus isolé et opposé à la révolution. La promotion par la gauche atlantiste, Hollande, Glucksman de la contre-révolutionnaire Olympe de Gouges fait partie de cet arsenal. Lundi un film avec la muse épouse de Hollande Julie Gayet va ouvrir les festivités de la célébration de la cause des femmes selon cette logique. Alors qu’il nous soit permis de rappeler qui était Olympe de Gouges. Remarquez, nous sommes déjà passé de l’apologie d’olympe de Gouges à celle directement de Marie Antoinette, on remonte vite ce genre de pente en matière de contrerévolution. Julie Gayet nous révèle avec émotion qu’incarner Olympe de Gouges l’a complètement transformée… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

 par Alcide CARTON_1

Illustration 1 : Portrait d’Olympe de Gouges

Ce 26 février, France TV projette en avant première « Olympe de Gouges » avec Julie Gayet et co-réalisé avec Mathieu Busson. Gros coup de « com » pour annoncer le 8 mars prochain « la journée internationale pour les droits de femmes ».

Il fallait un mythe féministe. En voilà un tout trouvé et de surcroit fort utile pour fustiger l’œuvre de la Révolution française, les philosophes des Lumières en filigrane, et surtout accabler Robespierre, le tyran heureusement dénoncé par Tallien et les thermidoriens.

À lire le synopsis du film et les intentions des auteurs, à suivre les commentaires dithyrambes du Président du conseil départemental du Tarn et Garonne à l’égard de Julie Gayet l’on peut s’attendre à tout, sauf peut-être, au recul nécessaire à porter sur cette période et les engagements girondins de l’héroïne à l’essentiel de ce qui fut l’action politique d’Olympe de Gouges, dont Restif de la Bretonne l’écrivain de cette époque parle dans son ouvrage « Les nuits révolutionnaires » d’une manière bien plus nuancée. Continuer la lecture de Olympe de Gouges : en route pour la construction d’un mythe féministe anti-révolutionnnaire avec Julie Gayet…

Pas de peuple sans nation et pas de nation sans peuple

Monsieur le vice-président du Sénat, cher Pierre Ouzoulias,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les élus,

Mesdames et messieurs les présidents d’association,

Chers camarades,

Il y a un an, nous étions réunis ici pour célébrer une grande victoire. Une grande réparation pour l’Histoire de France, pour la République et sa mémoire, pour le Parti communiste français et tous ses militants.

Une victoire acquise de haute lutte, grâce à la mobilisation de personnalités, d’élus, d’associations qui, avec un engagement qui se compte en années, ont rendu possible la décision du président de la République de faire entrer au Panthéon Missak et Mélinée Manouchian, et à travers eux la mémoire de tous nos camarades communistes, fusillés, déportés, internés parce que résistantes et résistants ; la mémoire aussi de ces dizaines de milliers de partisans de toute sensibilité, de toute confession, de toute origine qui, par leurs actions, conservèrent à la France son honneur devant l’Histoire. Continuer la lecture de Pas de peuple sans nation et pas de nation sans peuple

Les chiens de LFI sont lâchés contre le PCF et ces gens sont des « collabos » par Danielle Bleitrach

Ce qui se passe dans les réseaux sociaux est immonde. Les masques tombent et chacun est confronté à ses choix,au destin qu’il se choisit, c’est le seul avantage de l’ultimo ratio qu’est la guerre. Les sbires de Melenchon se jettent sur Fabien Roussel pour déformer ses propos et osent se conduire avec lui sur un mode que l’on connait bien et qui est digne de je suis partout , celui des petits fascistes poussant au suicide les politiques sur de fausses allégations, de Roger Salengro à Beregovoy. Ils osent cela alors que Fabien Roussel est le seul à s’opposer à la folie de Macron, au choix de l’aventure guerrière. Ces chiens osent mentir et déconsidérer le seul politique qui se tient aux côtés des travailleurs que l’on sacrifie et qui défend la paix, le seul qui refuse la propagande pour envoyer les français dans l’économie de guerre pour justifier l’attaque contre nos retraites, contre nos services publics privatisés, le tissu industriel saboté et cela pour laisser en place seulement le politicien qui sera subordonné aux Etats-Unis – comme Macron et les siens le sont déjà- à savoir les subordonnés des marchands d’armes qui dominent nos médias. Roussel aujourd’hui est le seul qui n’accepte pas que la France soit une colonie des États-Unis et un nouveau guerrier par procuration, un subordonné que l’on peut placer en disgrâce pour mieux tondre les Français et détruire les richesses du pays.

Continuer la lecture de Les chiens de LFI sont lâchés contre le PCF et ces gens sont des « collabos » par Danielle Bleitrach

Johann Chapoutot, historien : « Ce sont les libéraux autoritaires qui ont porté les nazis au pouvoir »

Professeur à Sorbonne Université, spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot vient de publier un ouvrage qui détaille l’accession d’Hitler à la tête de l’Allemagne entre 1930 et 1933. Un véritable réquisitoire contre « l’extrême centre » d’hier et d’aujourd’hui.

Dans un livre très documenté et intitulé « Les Irresponsables », l’historien Johann Chapoutot détaille la période occultée de l’accession d’Hitler à la tête de l’Allemagne entre 1930 et 1933.
© Livia Saavedra

 

Des libéraux autoritaires qui imposent leurs politiques d’austérité et de casse sociale et s’accrochent au pouvoir malgré les déconvenues électorales, des classes dominantes qui refusent de partager les richesses, une extrême droite dont les thèmes sont imposés dans l’espace public par un magnat des médias…

Tels sont les ingrédients de l’accession au pouvoir des nazis en 1933. Dans un livre très bien documenté et intitulé les Irresponsables, l’historien Johann Chapoutot détaille cette période occultée. Les analogies avec le présent sont inévitables.

Nombreux sont ceux qui doutent de la nature du salut nazi d’Elon Musk, qui acquiesce à l’affirmation qu’« Hitler était communiste ». Quel est votre avis en tant qu’historien du nazisme ? Continuer la lecture de Johann Chapoutot, historien : « Ce sont les libéraux autoritaires qui ont porté les nazis au pouvoir »

Notre filière viticole chahutée par la mondialisation par G. Le Puill

Gérard Le Puill

Alors que le changement climatique en cours complique la vie quotidienne de nos vignerons, la volonté de Donald Trump de taxer les importations de vins pourraient encore assombrir la situation de la profession. Ce sujet sera présent dans les débats sur le Salon de l’Agriculture alors que la consommation de vin recule en France beaucoup plus que celles des autres boissons alcoolisées dont le whisky. Continuer la lecture de Notre filière viticole chahutée par la mondialisation par G. Le Puill

Complicités en tous genres de la « démocratie » canadienne

Le gouvernement Trudeau refuse de divulguer les noms de 900 criminels de guerre nazis, de peur que cela ne nuise à la guerre de l’Otan et de l’Ukraine contre la Russie. La seule chose qui rend Trump supportable c’est le mépris dont il fait preuve face à ses alliés, qu’il s’agisse du Canada ou de l’Europe, ils ne peuvent avoir que des nazis à leur hauteur… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Par James Clayton

Au mépris des exigences des historiens, des survivants de l’Holocauste et de l’opinion publique, le gouvernement libéral du Canada supprime un rapport secret vieux de près de quatre décennies qui identifiait quelque 900 criminels de guerre nazis qui avaient vécu ou vivaient alors au Canada.

Cette décision scandaleuse est motivée par la crainte que la divulgation de l’identité des nazis et de leurs collaborateurs ne nuise à la guerre déclenchée par l’OTAN contre la Russie au sujet de l’Ukraine. Continuer la lecture de Complicités en tous genres de la « démocratie » canadienne

La DETTE publique : un instrument de chantage, de prédation et de coercition contre le peuple

C’est un texte intéressant que propose Gilbert Rodrigue dans son blog Front syndical de classe.. Effectivement le retour à Marx s’impose mais pas seulement pour démontrer le caractère illusoire de la dette publique mais c’est toute la « comptabilité » du capital, y compris le rôle que joue l’endettement monstrueux des Etats-Unis et l’inflation qu’elle génère avec au coeur les dépenses d’armement. La baisse de fait de la prouctivité des « services » que le citoyen peut attendre de l’élévation des coûts liés à cette inflation qui pèse sur le niveau de vie entraine un mécontentement populaire, mais aussi le choix fasciste qui couvre avec un Etat toujours plus autoritaire le recours à la seule « propriété privée » sous sa forme financiarisée la gestion d’une « division du travail » de plus en plus destructrice des emplois et des qualifications. (note de danielle Bleitrach histoireetsociete)

Nos médias et ses chiens de garde se déchaînent en ce moment afin de culpabiliser le bon peuple qui, s’il n’acceptait pas les sacrifices et les remises en cause exigées par l’extrême centre serait hautement fautif au regard des générations à venir.

N’est-ce pas monsieur le premier ministre en sursis Monsieur François  Bayrou? Continuer la lecture de La DETTE publique : un instrument de chantage, de prédation et de coercition contre le peuple

Mort de Jean-Marie Le Pen : antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite

Le dirigeant pendant quarante ans du Front national, qu’il a fondé et légué à sa fille Marine, est mort à l’âge de 96 ans. Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.

 

Il va être enterré par une famille politique aux portes du pouvoir. Jean-Marie Le Pen, décédé mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, aura longtemps survécu à son éviction du Front national par sa propre fille, puis au changement de nom du parti auquel son destin s’était intimement lié. Dans la société française autant que dans le monde politique, parce qu’il aura su – un temps – rallier à sa flamme l’essentiel des chapelles de l’extrême droite, il laisse un héritage empoisonné. Continuer la lecture de Mort de Jean-Marie Le Pen : antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite

Hommage à Gilbert Durrens (1926-2024)

Mesdames, Messieurs,

Mes Camarades, mes amis-es, citoyens, citoyennes,

Mesdames et messieurs les élus, Monsieur le Maire,

A toi Serge et à toute ta famille réunie,

Dans cette période trouble, notre émotion est vive depuis que nous avons appris la disparition de Gilbert dans sa 98ème année. Je dis « notre » car, c’est bien toute la famille progressiste, syndicaliste et plus particulièrement communiste qui s’attache aujourd’hui à rendre hommage à un grand monsieur, un monsieur qui entre ainsi au panthéon des luttes, des combats pour un monde meilleur. Un monsieur qui serait fier aujourd’hui de la résistance démocratique face aux forces obscures et fascisantes qui a vu le jour dans notre pays, même si localement les réalités sont pl us difficiles.

Gilbert, fils d’agriculteur né en 1926, d’un père communiste et militant paysan dans le canton de Lauzerte ou la famille survivait en fermage, combat les injustices et plus particulièrement le fascisme dès son plus jeune âge, rencontre Demeurs, l’instituteur moissagais et résistant, se maria avant d’être tour à tour ouvrier dans les scieries ou d’entretien aux Ponts et Chaussées de Moissac, ouvrier à la TARGA. C’est à Lauzerte que son fils Serge naquit !

Ouvrier, paysan, il trouve sa place à la CGT pratiquant un syndicalisme combatif, toujours au service du plus grand nombre et son entrée à la TARGA marquera à jamais le paysage syndical départemental  faisant trembler et céder les patrons à plusieurs reprises sur les revendications légitimes, recréant une section CGT dans l’entreprise forte de 120 membres dans un premier temps…. Mais il convient sur ce point de laisser la parole à nos camarades du syndicat !

Gilbert, c’était ce sympathique bonhomme, toujours souriant, qui montait sur un tas de gravier pour prendre la parole dans la cour de l’usine en assemblée générale et que craignait par-dessus tout les patrons pour la précision de ses arguments, sa farouche volonté et sa détermination à mener un combat de classe de tous les jours. Un vrai leader syndical …

Pas simple alors d’être un père de famille, militant politique aussi qui n’hésitait jamais à distribuer un tract dans les cités de Castel avec les 3 Michel (Bonnet/Métais/Bertrand), à coller de nuit, de jour pour le Parti avec Christian, avec Georges, à manifester chaque fois que nécessaire pour la paix, pour la solidarité entre les peuples, pour les salaires, le temps de travail… On lui doit tant !

Dès 1984, il fut un conseiller attentif, curieux et passionné pour la gestion municipale apportant sa pierre à la construction de notre ville…  et puis il y eu, avec la section de Castelsarrasin, les fêtes du Parti au cours Foucault, à Verdun, à Albias…. La fête de l’Huma ou il vint longtemps en compagnie de Juliette son épouse, pour le montage à la Courneuve, toujours prêt à faire vivre les idées communistes comme  dans les quartiers et dans les entreprises.

Abonné de toujours au journal l’Humanité, aux Nouvelles du 82, jusqu’au bout il a souhaité qu’on lui lise l’édito ou quelques bonnes feuilles et jamais il n’aurait accepté de ne pas aller voter. Nous pouvons saluer ici sa volonté de glisser un bulletin dans l’urne lors des dernières européennes et je remercie Serge d’avoir accompagné jusqu’au bout cet acte imminemment citoyen.

Enfin, que dire de sa présence à nos côtés à l’Espace Métais tous les jeudis, jour de marché, ou il aimait rencontrer les camarades, les sympathisants, les amis-es et ils étaient fort nombreux à l’image de l’assistance d’aujourd’hui. Il s’était fait rare ces derniers mois.

Gilbert, c’était aussi l’humain, celui qui n’oublie pas et qui connait l’histoire pour ne pas vouloir la répéter. Il y a quelques années, j’eu la chance de l’accompagner pour un hommage à Jean-Louis Demeurs, face à l’auberge du Belvédère sur le carré ou ses cendres furent épandues. Un trajet ou chaque portion de route permettait à Gilbert de me conter une anecdote de sa jeunesse. Un trajet qu’il aimait parcourir en longues balades en vélo avec ses camarades… Il aimait partager, c’est indéniable !

Paul Ardouin, Marcel Guiche, et Gilbert Durrens mais aussi Michel Métais, des noms qui seront à jamais indissociables de l’histoire de notre commune, de notre département.

A ce propos, il y a 12 ans je rencontrais les 3 premiers lors d’une assemblée générale du PCF à Castelsarrasin. Ils s’étaient assis tous les 3 face à moi au premier rang… J’avoue n’avoir jamais été aussi impressionné que lors de mon intervention liminaire, bafouillant mon texte, buttant sur les mots et puis ces 3 là m’ont donné une leçon politique en prenant la parole l’un après l’autre sous l’œil amusé de Michel Bonnet qui connaissait bien les vieux briscards. Vocabulaire, intonation de voix, indignation et propositions concrètes, nous eûmes droit à toute la panoplie et nous repartîmes toutes et tous rhabillés de communisme pour les batailles à venir… Ils nous manquent aujourd’hui !

C’est dire combien les communistes, à travers cet hommage souhaitent exprimer leur grande fierté d’avoir eu la chance de côtoyer, militer, discuter, chanter, rigoler, ripailler, coller, tracter avec Gilbert tout au long de ces années.

C’est dire combien les communistes d’aujourd’hui, celles et ceux de demain auront à cœur de faire vivre l’héritage politique de Gilbert au travers de leurs actions.

C’est dire combien les communistes sont et seront toujours les porteurs de l’espoir que Gilbert nous a transmis pour un monde meilleur, un monde de paix, un monde pour l’humain d’abord.

Merci Gilbert, merci mon camarade, merci mon ami

CHOIX DE LA DÉFAITE ET FASCISME FRANÇAIS : le grand capital dans les années 1930 (Conférence Vidéo)

par Annie LACROIX-RIZ

Un éclairage de la situation d’aujourd’hui en explorant les causes historiques de la montée du fascisme français dans les années 30 et d’une défaite annoncée de la France, voulue par un capitalisme à la manœuvre au mépris des peuples et de la démocratie comme de sa représentation.

Une exploration méthodique du rôle des élites françaises qui ont opté pour le camp de l’argent et du pouvoir aux côtés de la classe dirigeante allemande  (mais aussi des dirigeants américains, anglais…) et que l’on peut retrouver dans l’ouvrage éponyme de Mme Lacroix-Riz, disponible en version poche et donc abordable.

Annie LACROIX-RIZ est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VII. Elle a publié « Les Origines du Plan Marshall » en octobre dernier. Ce livre montre, archives à l’appui, que le Plan Marshall n’avait pas pour but d’aider les pays d’Europe occidentale mais bien de les vassaliser.

Aujourd’hui, nous recevons Annie LACROIX-RIZ à l’occasion de la réédition augmentée de son ouvrage majeur « Le Choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930 », qui sort en format poche ce 24 avril 2024.

00:00:00 : Présentation

00:01:51 : Pourquoi avoir écrit ce livre ?

00:32:11 : Le contexte économique international au début des années 1930

00:45:57 : Le capital financier dominait-il vraiment toute la politique française ?

01:10:56 : Le fascisme français

01:42:23 : La réconciliation franco-allemande et le choix de la défaite Références de l’ouvrage :

https://www.dunod.com/histoire-geogra… Pour vous abonner à notre chaîne : http://bit.ly/3A8CubJ N’oubliez pas d’activer la 🔔 pour ne manquer aucune vidéo. Pour nous suivre : – Youtube : http://bit.ly/3A8CubJ – Telegram : https://t.me/cafe_marxiste – Twitter :   / cafe_marxiste   – Tiktok :   / cafe_marxiste   – Facebook :   / cafemarxiste   – Instagram :   / cafe_marxiste   Pour nous écrire : cafemarxiste@gmail.com