À l’issue de la conférence européenne du 14 octobre dernier, le Conseil national a validé les objectifs et notre stratégie pour les élections européennes. La direction nationale a approuvé à une large majorité la candidature de notre camarade Léon Deffontaines pour conduire une liste ouverte à toutes les forces partageant notre volonté de bousculer le débat européen, qu’elles soient politiques, syndicales ou associatives.
Les communistes sont appelés à voter pour approuver cette décision du 9 au 12 novembre prochain. Ce vote revêt une importance capitale au vu des enjeux considérables liés à cette élection.
Notre objectif est clair, notre parti est le seul parti de gauche à s’être opposé avec constance aux traités néolibéraux européens. Contrairement à ceux qui prônent une sortie de l’Union européenne sans donner de perspectives, les élu·es communistes défendront la voix du monde du travail, une Europe de paix, du progrès, de conquêtes sociales et démocratiques.
Nos priorités le sont tout autant, avec en premier lieu le respect de la souveraineté des peuples. Nous refusons l’austérité imposée, la concurrence entre travailleurs, une politique agricole commune favorisant les grosses exploitations. Nous voulons sortir du marché unique de l’énergie, défendre le mix énergétique nucléaire-renouvelable, retrouver une souveraineté industrielle et commerciale. Et surtout, nous voulons être les artisans de la paix.
Aujourd’hui, partout le ciel s’assombrit, la guerre russo-ukrainienne s’enlise, le conflit israélo-palestinien montre les limites d’une intervention éventuelle de l’UE. Cette triste actualité pose la question de la coopération internationale et de la libre circulation.
Si nous voulons que les choses changent en France, il faut que le rapport de force change en Europe. La précarité et la peur sont le terreau de l’extrême droite, en France et ailleurs. Le repli identitaire menace : l’Italie de Georgia Meloni, la progression de l’AFD en Allemagne, en Pologne ou en Suède, partout l’extrême droite gagne du terrain. En France, Jordan Bardella et Marion Maréchal partagent le même dessein, celui de faire du scrutin européen une élection de mi-mandat présidentiel.
Oui, les questions nationales et les questions européennes sont totalement liées et cela nous oblige. Nous avons une responsabilité immense, celle de faire barrage, celle d’incarner pleinement l’espoir d’un nouveau projet pour notre pays et pour l’Europe, celle d’envoyer un nombre plus important de député·es à Bruxelles.
Notre camarade Henri Malberg écrivait : « la lutte communiste, c’est avancer » Alors avançons ensemble, soyons nombreux et nombreuses à voter les 9, 10, 11 et 12 novembre prochains pour donner de la force à nos candidat·es, donner de la force au Parti communiste, battre les forces de droite et d’extrême droite et relever le défi de la gauche en France et en Europe.
Véronique Mahé
membre du CEN
Résolution de la conférence européenne du PCF – 14 octobre 2023
Faire entendre la voix de la France
pour une Europe de peuples libres, souverains et associés
Ensemble, pour le progrès social, la démocratie, la justice climatique, le pain et la paix !