NDLR de MAC: Nous avons toutes et tous des amis-es, des voisins à qui nous pouvons proposer de rejoindre le PCF ou le MJCF… C’est le moment!
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et la création du Nouveau Front populaire, les adhésions au sein des différentes organisations politiques de gauche montent en flèche partout en France.
Emmanuel Macron l’avait-il prévu ? Les adhésions aux différents partis politiques de gauche ne cessent d’affluer depuis le coup de tonnerre de la dissolution annoncée par le président de la République. Le danger d’une victoire du Rassemblement national (RN) à l’occasion des élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, couplé à l’espoir soulevé par le rassemblement de la gauche au sein du Nouveau Front populaire (NFP) amène les citoyens à s’engager au sein des partis.
En dix jours, le PCF compte plus de 500 nouveaux membres
Depuis la création du NFP, certains rejoignent des groupes d’actions. La France insoumise revendique 18 000 personnes de plus au sein de son mouvement. Le PCF et les Écologistes comptabilisent plus de 500 nouvelles adhésions chacun. Du côté du Parti socialiste, 1 066 personnes ont rejoint la formation. Les nouveaux membres « augmentent de jour en jour », constate Aymeric Seassau, membre du comité exécutif national du PCF. « Le danger du RN provoque un électrochoc, poursuit-il. Il y a un véritable sursaut dans le pays qu’il faut accompagner. Cela fait des années qu’il n’y a pas eu une telle mobilisation populaire. »
Responsable de l’activité du PCF sur les lieux de travail, Aymeric Seassau souligne que cette question « est centrale : elle permet l’adhésion de nouveaux membres. Nous pouvons réussir à mobiliser directement sur les lieux de travail », indique-t-il, invitant « tous les communistes à agir au sein de leurs entreprises pour parler de la question sociale ou encore de l’augmentation des salaires ». Comme lui, chacun tente de convaincre à voter pour le NFP. Tracts, manifestations, porte-à-porte… Si Luc ne s’est jamais trop intéressé à la politique, il refuse de voir la France aux mains de l’extrême droite ou des députés macronistes : « Militer est essentiel : il ne faut pas laisser un monde comme celui-ci aux générations futures. » Venu manifester samedi 15 juin à Paris, place de la République, contre la montée de l’extrême droite, ce cheminot de 35 ans aspire à rejoindre la FI pour aider le NFP et mesure que « même si on n’a jamais eu un pied en politique, chacun peut aider à son échelle ».
La jeunesse gonfle les rangs
Le soir même des élections européennes, Antoine s’est affilié aux Jeunes Écologistes. Venu tracter pour la première fois dans la 7e circonscription de Paris pour le NFP, le jeune homme discute avec des militants socialistes et communistes : « J’avais besoin d’être actif, au cœur de l’action. » Comme une nécessité, « il fallait que je me mobilise face à la montée du RN. Je me suis dit : ça y est, c’est le moment, je dois m’engager et agir directement sur le terrain », relève-t-il.
À l’autre bout de la France, Cécilia a rejoint le mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), dont elle porte déjà les couleurs en manifestations : « Il est important de porter sa voix et d’être sur tous les fronts, surtout en cette période. » Dès l’annonce des législatives anticipées, la Toulousaine de 19 ans s’est engagée : « Je devais prêter main-forte. » Et au-delà de la lutte contre l’extrême droite, Cécilia pense à l’avenir. « J’ai vécu Parcoursup, je subis la précarité de la vie étudiante… Comme moi, beaucoup de jeunes sont confrontés à des difficultés et les jeunes communistes peuvent y remédier », témoigne-t-elle.
En l’espace de dix jours, plus de 350 jeunes ont rejoint le MJCF. Pour son secrétaire général Assan Lakehoul, une « grosse dynamique d’adhésion s’opère dans tous les départements, que ce soit en ligne ou directement auprès des militants, tous partis de gauche confondus. Certains n’allaient jamais voter. Et aujourd’hui, ils manifestent à nos côtés dans le cortège des jeunes communistes », apprécie-t-il. Le jeune communiste estime aussi que le dialogue paie : « D’autres jeunes hésitaient à voter pour le RN. Mais nous avons réussi à les convaincre de ne pas le faire en leur montrant la réalité sur ce parti. C’est en militant directement auprès de ces jeunes que nous parvenons à leur faire prendre conscience. » Près de 1 500 jeunes se rapprochent actuellement du MJCF pour faire campagne auprès du Nouveau Front populaire.
Au-delà de l’urgence des 30 juin et 7 juillet, « plusieurs veulent militer sur le long terme », note Assan Lakehoul. Car le combat ne s’arrête jamais : « Peu importe qui emporte la majorité, on continuera de se mobiliser contre les inégalités économiques et sociales. »
Je rejoins le PCF, le MJCF
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