Une femme sur huit sera concernée par le cancer du sein + video

Une femme sur huit sera concernée par le cancer du sein Entre 1990 et 2018, le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du sein chez la femme a presque doublé. Le cancer du sein est celui qui cause le plus grand nombre de décès chez la femme. Dépisté tôt, le taux de survie est de 87 %.

La désertification médicale et le démantèlement du service public de la santé sont des freins dangereux à la recherche, la prévention et la prise en soin des patientes.

Les inégalités territoriales s’ajoutent à des inégalités sociales. Le coût porté par les patientes est lourd. Les frais non remboursés dans le cadre d’une hospitalisation, les frais de transports, les soins supports (baumes, perruques, soutiens-gorges spécifiques, etc.), les séances post-opératoires de kiné font s’envoler la facture et sont inaccessibles aux femmes les plus précaires.

14 % des femmes renoncent à une reconstruction mammaire pour des raisons financières. Pour cette opération, les dépassements d’honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste sont courants. Les soins supports et post-opératoires ne sont pas des soins « socio-esthétiques ». Au contraire, ces soins relèvent de la première nécessité.

C’est le sens de la loi du 5 février 2024 visant à améliorer la prise en charge des soins et dispositifs spécifiques au traitement du cancer du sein par l’assurance maladie. Une avancée majeure proposée et portée par les communistes, à l’unanimité au Sénat et à l’Assemblée nationale. Pourtant, le décret d’application n’a toujours pas été publié !

En plein mois de prévention Octobre Rose, comment le comprendre ? Les communistes et leurs parlementaires ont interpellé le gouvernement et sont ainsi pleinement engagés pour aller au bout de cette promesse pour une meilleure prise en compte de la santé des femmes et en perspective du progrès de la santé publique en France.

Chaque conquête pour les droits des femmes est un progrès pour la société tout entière.

Nous dénonçons également le scandale des dépassements d’honoraires (Signez la pétition !). Ce phénomène touche particulièrement les femmes, les personnes âgées et les malades chroniques.

A Paris, 82 % des gynécologues sont en secteur 2, avec des consultations pouvant atteindre 120 euros ou plus.

Dans certains territoires, aucun rendez-vous n’est possible avant plusieurs mois ou à des dizaines de kilomètres. Nous réclamons une égalité d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire et une Sécurité sociale intégrale, qui couvre 100 % des soins nécessaires.

Shirley Wirden membre du CEN



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