Retirer Cuba de la liste des États qui le parrainent est la bonne décision, mais elle aurait dû être prise il y a des années. Effectivement ce que dit ce citoyen américain est parfaitement exact. Cette décision de dernière minute exprime la lâcheté non seulement de Biden mais de ce qui prétend encore être la gauche américaine. Nous avons là l’explication de ce qui conduit un peuple, le peuple américain (mais peut-être aussi hélas les peuple de cette coalition impérialiste, hégémonique, dont les Français vers le fascisme… ( note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoiretsocite)
Daniel Larison
L’administration Biden est en train de bien faire en matière de politique étrangère :
Moins d’une semaine avant de quitter la Maison-Blanche, le président Joe Biden lève la désignation d’État parrain du terrorisme pour Cuba, près de quatre ans jour pour jour après que le président Donald Trump, dans l’un de ses derniers actes au pouvoir, ait remis La Havane sur la liste. Continuer la lecture de Cuba et la liste ridicule des États soutenant le terrorisme
Pour l’avocat Vincent Fillola, expert en droit pénal et droit pénal international, de nombreux acteurs de la solidarité font face à une « stratégie globale de persécution politique et judiciaire ». Des actions illégales contre lesquelles il faut se battre pour les faire reconnaître comme telles.
Campagnes diffamatoires sur les réseaux sociaux, dégradations de locaux, déclarations hostiles de responsables politiques, menaces, agressions… Ces acteurs de la société civile sont dans la ligne de mire de ceux qui œuvrent à l’instauration d’une société autoritaire et répressive à l’égard des contre-pouvoirs. Pour l’avocat Vincent Fillola, ces organisations doivent saisir systématiquement la justice pour se défendre.
Les associations font l’objet d’attaques notamment lorsqu’elles abordent les sujets de l’accueil des exilés ou du conflit israélo-palestinien. Est-ce un fait nouveau ?
Vincent Fillola, Avocat
On assiste aujourd’hui à une conjonction entre la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent et les choix éditoriaux d’une partie des médias français. Les espaces d’expression sont de plus en plus polarisés et radicalisés. Les combats portés par les organisations de la société civile y sont caricaturés en positions partisanes. Leurs observations documentées, étayées et factuelles sont décrédibilisées, qu’elles concernent les conflits au Proche-Orient, la défense de l’environnement, etc.
Quelles sont les formes que peut prendre cette persécution ?
D’abord, on empêche ces organisations de fonctionner correctement, par le chantage à la subvention, par exemple. Des actions sont mises en œuvre pour freiner leur travail par la loi, le décret ou l’action gouvernementale. On les contraint en les persécutant judiciairement, en plus de leur couper les vivres. Leurs missions sont perverties par la caricature. On les essentialise. On radicalise leurs propos de sorte qu’ils perdent leur sens et leur puissance.
Enfin, il y a aussi des conséquences individuelles. Des bénévoles ou des salariés sont très directement exposés à des campagnes de cyberharcèlement violentes, voire à des actions violentes tout court. Des locaux sont attaqués. Que ce soit dans la vie numérique ou dans le réel, on assiste à une mise en danger des organisations de la société civile et de leurs acteurs à tous les étages, politiques, réputationnels, communicationnels et physiques individuels.
Que penser de ministres de l’Intérieur comme Bruno Retailleau, dénigrant l’action de la Cimade au sein des centres de rétention, ou comme Gérald Darmanin, avant lui, jetant la suspicion sur la LDH ?
La bataille culturelle dérive sur le terrain de l’action publique. Des élus n’hésitent pas à utiliser leurs fonctions pour nuire directement à ces organisations. On est face à une stratégie globale de persécution politique et judiciaire. Je crois que le droit est un outil dont il faut que les organisations de la société civile s’emparent de manière quasi systématique pour répondre à ces attaques et stopper cette dérive.
Les organisations de la société civile utilisent depuis longtemps la justice pour mener des contentieux stratégiques. En revanche, elles l’utilisent beaucoup moins pour se protéger elles-mêmes. Je pense qu’il faut systématiser le recours au dépôt de plainte lorsque des agents ou des bénévoles sont pris à partie sur les réseaux sociaux ou physiquement dans le cadre de leur action, lorsque des locaux sont dégradés, lorsque des lignes rouges sont franchies sur le terrain de la liberté d’expression, lorsque des dirigeants d’organisation sont diffamés, accusés d’être des islamistes ou des écoterroristes, etc.
Pourtant, la justice ne semble pas très efficiente face à des États qui bafouent le droit des étrangers aux frontières, commettent des crimes de guerre ou ne respectent pas les résolutions de l’ONU…
La justice n’est pas parfaite mais constitue un recours utile et parfois même le seul. Nous avons désormais un pôle spécialisé du parquet de Paris contre la haine en ligne. Il y a un certain nombre de choses qui sont déployables, qui sont utilisables et dont on aurait tort de se priver d’utiliser, parce qu’on pense que cela n’aboutira pas. La justice peut être dysfonctionnelle, elle peut être décevante. Mais elle n’est pas inopérante ni aux ordres.
Le recours au droit de réponse, dans les médias, peut également être quelque chose d’utile. Il peut permettre de replacer la parole objective, les combats et les missions qui sont menés par les organisations de la société civile dans un contexte, pour lutter contre une volonté de les caricaturer, de les stigmatiser et, in fine, de cornériser leur action.
La fédération du Val-de-Marne a organisé une conférence-débat pour Cuba le 13 février à Vitry avec André Chassaigne, président du groupe communiste GDR et de la commission Amitié pour Cuba à l’Assemblée nationale, et Cathy Dos Santos, rédactrice en chef du journal Humanité Magazine. Cette soirée, qui a réuni plus de 150 personnes, fut un beau succès.
La CGT, Cuba coopération, Cuba SI, France-Amérique latine, Livres en lutte étaient présentes. Cuba coopération et la CGT ont pris la parole pour témoigner de leurs actions de solidarité concrètes.
L’inhumanité de l’administration atteint son paroxysme.
Une famille palestinienne originaire de Gaza est menacée d’expulsion. Shaden et Ibrahim ont 3 enfants dont 2 sont nés en France. Ils se sont vus notifier une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
C’est inhumain de renvoyer une famille en Palestine au vu de la situation actuelle, dramatique.
Alors que la vague de froid a déjà fait plusieurs morts, le sénateur PCF Ian Brossat a déposé le 12 janvier une proposition de loi afin de faciliter la réquisition des logements vides pour répondre aux besoins d’hébergement d’urgence.
L’arrivée d’une vague de froid n’a pas conduit à la mise à l’abri de l’ensemble des personnes à la rue. Au moins quatre d’entre elles ont déjà trouvé la mort en raison de cette inaction, symbole d’une politique qui déshumanise les plus pauvres.
Que pensez-vous de la réponse apportée à cette situation d’urgence ?
Le plan grand froid qu’a déclenché le gouvernement le 8 janvier est au rabais. À Paris, il se traduit par l’ouverture de 250 places supplémentaires quand, selon les derniers chiffres de la Nuit de la solidarité, 3 000 personnes dorment dehors. C’est donc dérisoire au regard des besoins. D’autant qu’avant même cette vague de froid, la situation était dramatique.
Après le Covid, ce sont les effets de l’inflation qui se font durement sentir pour les personnes aidées et les bénévoles du Secours populaire français. Dans le Val-d’Oise, l’association fait face actuellement à une demande d’aides alimentaires en hausse de 10% alors que les dons d’invendus des magasins alimentaires se tarissent. Reportage vidéo au comité de Montigny-lès-cormeilles.
NDLR de MAC: la situation est la même dans tous les comités locaux
Après avoir été durement éprouvé par la crise sanitaire, le Secours populaire français du Val-d’Oise se retrouve dans une situation intenable. Alors que les enseignes alimentaires ont réduit leurs dons afin de favoriser leurs ventes de produits jusqu’à la date limite, les demandes d’aides ne cessent de progresser tous les jours, nous explique Bruno Conty, le secrétaire général de la fédération du Val-d’Oise. Continuer la lecture de VIDÉO. Inflation. L’appel à l’aide du Secours populaire français
Fidèle à sa longue tradition de solidarité et aux valeurs pacifistes et humanistes qui l’animent depuis sa création, le journal l’Humanité remettra, mardi 5 avril prochain, au Secours populaire français (SPF) le fruit de la collecte de dons, engagée, le 9 mars, auprès de ses lectrices et lecteurs, afin de contribuer à l’action conduite sur le terrain par le SPF pour venir en aide aux réfugié.es dans les pays proches de l’Ukraine.
La remise de ces dons, d’un montant conséquent, se fera à l’occasion d’une soirée exceptionnelle ouverte au public sur réservation, à laquelle participeront de nombreuses personnalités du monde politique, associatif, culturel et syndical. Découvrez le programme.
AU PROGRAMME DE LA SOIREE
Table-ronde « Comprendre le conflit. Faire taire les armes »
Avec :
Anna COLIN LEBEDEV, enseignante-chercheuse, spécialiste des sociétés postsoviétiques,
Francis WURTZ, député européen honoraire,
Vadim KAMENKA, journaliste à l’Humanité envoyé spécial en Ukraine
Iryna DMYTRYCHYN, historienne, traductrice et maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, spécialiste de l’Ukraine (sous réserve)
Des témoignages
Une famille ukrainienne réfugiée en France et Marie-Christine VERGIAT, ancienne députée européenne, Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme
Culture et solidarité
Laurent GAUDÉ, écrivain, Prix Goncourt 2004,
Olivier RABOURDIN, comédien
Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT,
et un tour de chant de GARANCE
Remise des dons de l’Humanité au Secours populaire français
Henriette STEINBERG, secrétaire générale du Secours populaire français, et Fabien GAY, directeur de l’Humanité
Dernière association de notre série, le Secours populaire est très actif sur le territoire. Grâce à lui, de nombreuses familles reçoivent un soutien.
L’activité du Secours Populaire de Castelsarrasin est centrée autour de l’épicerie solidaire. « Nous avons des donateurs, qu’ils donnent de l’argent ou des objets. Ce soutien est assez stable. Nous avons aussi quelques bénéfices du vestiaire, ouvert à tous. Les denrées proviennent de la fédération et de l’aide européenne. Nous effectuons aussi des ramasses, notamment auprès des supermarchés locaux, qui sont plutôt généreux, et des opérations « Caddie », comme récemment à Intermarché et ce samedi à Leclerc. Pour les bénéficiaires, rien n’est gratuit, même si les prix sont modiques. C’est une façon de préserver leur dignité, c’est l’esprit du Secours Populaire », explique Thérèse Rouch-Pasquet. Continuer la lecture de Castelsarrasin. Le Secours Populaire au chevet de 70 familles
Selon le quotidien londonien The Guardian, l’artiste britannique aurait financé et décoré une embarcation qui aurait déjà sauvé plusieurs personnes en mer. Le bateau serait en ce moment même en Méditerranée.
Le navire “secret” s’appelle Louise Michel. “En hommage à une féministe anarchiste française”, précise The Guardian. Ce jeudi 27 août, le journal britannique a dévoilé une information singulière. En effet, selon les informations du média londonien :
Le street artiste britannique, Banksy, a financé un bateau pour sauver les réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord. Celui-ci est parti en secret le 18 août du port espagnol de Burriana, près de Valence, et se trouve maintenant en Méditerranée où il a secouru, jeudi, 89 personnes en détresse, dont 14 femmes et quatre enfants.” Continuer la lecture de L’artiste Banksy a financé un bateau pour sauver des migrants in Courrier Inter.
Témoignage d’une donatrice au Secours Populaire de Castelsarrasin.
J’ai assisté à la dernière Assemblée générale du Comité de Castelsarrasin et les compte-rendu que j’ai pu en lire ne traduisent pas le malaise que j’ai ressenti ce soir-là. Aussi, ai-je souhaité témoigner de l’atmosphère de la réunion.
A ma grande surprise, l’AG s’ouvre sous la conduite de la trésorière qui a rassemblé toutes ses forces pour mener à bien la tenue de la réunion et assurer une transition induite par la démission du secrétaire J. Sueres, fait que j’ignorais, n’ayant pas lu La Dépêche du jour.
L’ordre du jour traditionnel de l’AG fut respecté (bilan des activités entravées par les conditions sanitaires, rapport moral, bilan financier avec quelques lignes de dépenses alourdies et enfin quelques actions en perspective telles que l’aide aux devoirs). Mais j’ai aussi entendu la trésorière déplorer la disparition des archives et quelques difficultés relationnelles dans la gestion du groupe. Elle a aussi insisté sur la nécessité de rétablir la charte du bénévolat, fondement de toute association.
Un certain malaise se dégageait malgré la discrétion des propos. Mais l’intervention de l’ancienne secrétaire, Annie Bordignon, 20 ans de bénévolat au SPF, reconnue pour son honnêteté et son dévouement à la cause des plus démunis, a révélé le cheminement qui a conduit à la crise actuelle : sa succession entravée par la secrétaire fédérale du 82, l’éviction masquée de l’ancienne trésorière, le chamboule-tout dans le vestiaire, la bibliothèque vidée, la rupture avec le CCAS… D’où le découragement de plusieurs bénévoles.
Et pourtant le secrétaire démissionnaire ne s’était-il pas engagé avec enthousiasme et ardeur dans cette action de bénévolat, n’hésitant pas à inviter ses colistiers de la séquence électorale de 2020 à afficher leur sympathie et leur générosité pour Le Secours Populaire Français ? Aucune prise de parole de sa part ce soir là pour expliquer son départ, justifier sa position, regretter ses erreurs et regretter d’avoir blessé certaines personnes.
L’AG s’est conclue par l’élection De Thérèse Rouch-Pasquet, nouvelle secrétaire expérimentée dans le domaine associatif entourée d’un bureau recomposé. Un nouvel épisode s’ouvre pour le comité de Castelsarrasin. Souhaitons lui une activité apaisée et fructueuse dans l’intérêt des bénéficiaires toujours plus nombreux en raison des difficultés économiques croissantes.