J’ai annoncé, documents à l’appui la réunion de l’assemblée représentative. Le Tarn-et-Garonne a tiré au sort sa représentante. Savait-elle où elle allait ? Une chose était sûre, J-L Mélenchon prend de la hauteur dans les cercles intellectuels, comme Marine Le Pen. Préparer la future présidentielle nécessite de la hauteur ! Deuxième chose sûre : Manuel Bompard a qui il a offert d’abord un poste de député européen, puis sa circonscription marseillaise était à la manœuvre. Mais pour aboutir à quoi ? Une nouvelle organisation totalement à sa botte ! Je n’ai pas cherché avec quel pourcentage des 160 présents il a été élu à son poste, l’élection n’est pas la règle pour un mouvement toujours prêt à promettre pour la France un renouveau de la démocratie ! Il n’y a pas d’adhérent mais merveille de la vie, ils pourront cotiser ! Franchement, même au fait de la réalité, je n’imaginais pas une telle opération commando ! Dans l’article ci-dessous de France info on découvre que la stratégie consiste à tabler sur les «jeunes».
François Ruffin est un jeune qui n’a jamais été dans les salades de LFI et qui va devoir fédérer une autre stratégie en acceptant la diversité. Mais Mélenchon le sait : Clémentine Autain a la sienne bien différente. Sauf que retenez un fait : Bompard contrôle l’incroyable manne financière de LFI venue de l’Etat. Sauf que LFI devrait être bien placé pour se souvenir qu’avec rien en 2017 le mouvement a réussi un grand coup. Pour qui l’aurait oublié le résultat de 2017 de Mélenchon a été quasi égal à celui de 2022 même après cinq ans d’activité du mouvement. Pour les législatives la situation a été différente et on ne peut pas comparer. J-P Damaggio
La France insoumise : la nouvelle direction autour de Manuel Bompard (France Info) attise les critiques au sein du mouvement
Le manque de démocratie interne menace une fois de plus de plonger La France insoumise dans la crise. Au moment où Manuel Bompard, proche de Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à prendre la direction du mouvement de la gauche radicale, des voix s’élèvent pour protester contre la nouvelle organisation dévoilée samedi 10 décembre, qui écarte plusieurs figures insoumises.
A l’Assemblée représentative de LFI à Paris, la composition des différents pôles de la direction a été annoncée aux 160 cadres et militants présents et se retrouve d’ailleurs sur le site du mouvement. Manuel Bompard, qui avait annoncé jeudi à l’AFP qu’il « poursuivrait le travail » entamé officieusement après le retrait en septembre d’Adrien Quatennens, n’a pas été désigné formellement samedi par ces pôles, mais le député LFI devrait l’être lors d’une prochaine réunion de coordination.
Des figures écartées
Dans cette nouvelle organisation, si plusieurs jeunes partisans de Jean-Luc Mélenchon comme Bastien Lachaud, Paul Vannier ou Antoine Léaument font partie de cette « coordination », ce n’est pas le cas de figures comme les députés Alexis Corbière, Clémentine Autain, François Ruffin ou encore Eric Coquerel. A l’heure où les autres partis de l’alliance de gauche Nupes sont en congrès et votent, Manuel Bompard dit préférer le « consensus » aux élections pour éviter « l’affrontement entre une majorité et des minorités ».
« Une direction politique qui veut prendre le pouvoir en 2027 doit agréger, pas écarter », estime un élu qui se confie dans Mediapart. « Alors que le moment appelle pour LFI à la cohésion et l’ouverture, la direction choisit la fermeture et le verrouillage », tacle auprès de l’AFP Clémentine Autain. « Fer de lance de la Nupes, notre mouvement a une responsabilité historique notamment dans la course contre l’extrême droite, mais le message envoyé est de nature à fragiliser le rassemblement. »
Si la désignation de Manuel Bompard à la tête du mouvement est « naturelle car il sait très bien organiser », Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, affirmait aussi, vendredi, la « découvrir ». D’une manière générale, « il serait souhaitable que soit représentée dans la direction toute la nuance du mouvement », a plaidé l’élu de Seine-Saint-Denis – mais il n’a pas été entendu. « Je n’ai été au courant de rien, aucune info, aucun coup de fil », peste en privé un autre pilier du groupe, cité par l’AFP. « J’ai candidaté [pour l’un des pôles] et fait des propositions… sans réponse. »
« C’est une blague »
« Il y a un manque de transparence, de démocratie et un fonctionnement clanique », regrette une sympathisante, membre du Parlement de l’Union populaire pendant la campagne présidentielle. « LFI fonctionne par cercles concentriques, tout se décide dans le noyau », explique un député à Libération.
A côté de la direction opérationnelle restreinte va être créé un « conseil politique », lieu de débat sur la stratégie composé d’élus, personnalités et cadres insoumis. Cette instance, sans dirigeant et à la fonction consultative, n’était pas prévue jusqu’à très récemment, témoignent plusieurs députés qui ont appris son existence cette semaine. Qu’ils acceptent d’y siéger n’est pas acquis, prévient un poids lourd du groupe LFI. « Ils ont décidé de nous mettre dehors, du coup ils créent un machin pour faire diversion. Il se réunira tous les mois, c’est une blague… »
Un poids lourd de LFI à l’AFP
Ces remous éclipsent les réformes devant « changer la nature du mouvement », dixit le nouveau dirigeant : création de boucles départementales pour que les groupes d’action locaux, jusque-là autarciques, communiquent entre eux ; « contributions volontaires » que les militants pourront affecter eux-mêmes aux postes de dépenses locaux ou nationaux, achat de locaux dans les zones rurales et péri-urbaines pour tenter d’y rivaliser avec le Rassemblement national, création d’une école des cadres… « Tout cela va dans le bon sens » pour ancrer et diversifier le mouvement, estime Eric Coquerel. Mais le député LFI ne se dit pas contre de futures élections internes parce que « les gens ont envie de donner leur avis ».
Loin des polémiques, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole dans la matinée de samedi devant l’Assemblée représentative. Il va co-diriger avec la députée Clémence Guetté l’Institut La Boétie, think tank insoumis – et intègre la « coordination » du mouvement. Il veut rester la « clé de voûte » mais être moins directement « acteur », assure un proche du tribun.
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